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IN THE MOOD FOR CANNES 2025 - Page 107

  • L'affiche du 61ème Festival de Cannes

    104832473.jpgEnigmatique. Obscure. Sensuelle. Noire. Platine. Rouge. Intrigante. Inquiétante. Cinéphile. Narcissique.  Réflexive. Hollywoodienne. Polysémique. Telle est l'affiche du Festival de Cannes 2008 signée Pierre Collier et inspirée d'une photo de David Lynch. Cette affiche est destinée à donner le ton de ce 61ème Festival, Pierre Collier ayant conçu tout un ensemble graphique autour de celle-ci créant pour les festivaliers un environnement esthétique autour et dans le Palais.

    "Pierre Collier est né en 1959. Originaire du Nord de la France, formé aux écoles d'Arts Graphiques et de Beaux Arts de Roubaix et Lille, il rejoint Paris et l'univers de la publicité au début des années 80. Il réalise en 1986 sa première affiche de cinéma pour le film de Claire Devers Noir et blanc.
    Depuis, Pierre Collier a conçu et réalisé près de 500 affiches pour le cinéma d'auteur 1217734002.jpginternational, parmi lesquelles : Mystery Train de Jim Jarmusch, La Belle Noiseuse de Jacques Rivette, Raining Stones de Ken Loach, L'Anguille de Shoei Imamura, La Vie Rêvée des anges de Erick Zonca, Yiyi de Edward Yang, Le Fils de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Bowling for Columbine de Michael Moore, Le Vent se lève de Ken Loach, Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. "

     

    Catégories : AFFICHES Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • La leçon de cinéma de Quentin Tarantino

    1842948812.jpgLes leçons de cinéma constituent chaque année un des temps forts du festival  (accessibles sur badge) et cette année 2008 ne devrait pas déroger à la règle puisqu’on vient de nous annoncer que Quentin Tarantino donnerait cette année la traditionnelle leçon de cinéma.

    De grands noms l’ont précédé à commencer par Martin Scorsese l’an passé (cliquez ici pour lire mon récit de la leçon de cinéma de Martin Scorsese au Festival de Cannes 2007) ou encore Stephen Frears, Nanni Moretti, Wong Kar Wai, Sydney Pollack ou encore des comédien(ne)s comme Catherine Deneuve (cliquez ici pour lire mon récit de la leçon de cinéma de Catherine Deneuve au Festival de Cannes 2005).

    Quentin Tarantino est un habitué de la Croisette qu’il a d’abord arpentée en tant que sélectionné de la compétition officielle avec « Reservoir Dogs » , en 1992. En 1994 il revenait en compétition avec « Pulp Fiction », le jury présidé par Clint Eastwood lui avait alors attribué la palme d’or.

    En 2004, c’est en tant que président du jury qu’il revenait à Cannes (Michael Moore avait alors reçu la palme d’or pour "Fahrenheit 9/11"), tout en présentant « Kill bill  2 » hors compétition.

    Enfin, il est revenu l’an passé en compétition avec « Death proof » (Boulevard de la mort), vous pouvez voir la vidéo de la montée des marches de l’équipe du film dans la colonne de gauche du blog.

    Vous pourrez bien sûr retrouver le récit de la leçon de cinéma de Quentin Tarantino sur ce blog.

    FILMOGRAPHIE DE QUENTIN TARANTINO

    En tant qu’acteur

    Sukiyaki Western Django (Prochainement), de Takashi Miike

    1294731847.jpgDiary of the Dead - Chronique des morts vivants (2008), de George A. Romero  

    Planète terreur - un film Grindhouse (2007), de Robert Rodriguez

    Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    Michael Moore : Polémique Système (2007), de Rick Caine

    Z Channel : Une Obsession Magnifique (2004), de Alexandra Cassavetes

    Alias (2003) - Saison 3 SÉRIE TV épisode : 13

    Alias (2001) - Saison 1 SÉRIE TV  épisode : 12,

    Little Nicky (2000), de Steven Brill  

    Jackie Brown (1998), de Quentin Tarantino

    Full Tilt Boogie (1997), de Sarah Kelly

    Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez

    Girl 6 (1996), de Spike Lee

    Desperado (1995), de Robert Rodriguez

    Somebody to love (1995), de Alexandre Rockwell

    302169733.jpgGroom service (1995), de Allison Anders Chester

    Sleep With Me (1994), de Rory Kelly

    Pulp Fiction (1994), de Quentin Tarantino

    Reservoir Dogs (1992), de Quentin Tarantino

    Le Magicien d'Oz des Muppets, de Kirk R. Thatcher

    En tant que réalisateur

      Kill Bill : volume 3 (Prochainement)

    Kill Bill : volume 4 (Prochainement)

    The Inglorious Bastard (projet) (Prochainement)

    Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007)

    Grindhouse (2007)

    Sin City (2005)

    Kill Bill : volume 2 (2004)

    Les Experts (2004) - Saison 5 SÉRIE TV

    épisode : 24, 25

      Kill Bill : volume 1 (2003)  

    Jackie Brown (1998)

    Groom service (1995)

    Pulp Fiction (1994)

    Urgences (1994) - Saison 1 SÉRIE TV épisode : 25

    Reservoir Dogs (1992)

    En tant que scénariste

    Kill Bill : volume 3 (Prochainement), de Quentin Tarantino

    Kill Bill : volume 4 (Prochainement), de Quentin Tarantino

    The Inglorious Bastard (projet) (Prochainement), de Quentin Tarantino

    Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    Kill Bill : volume 2 (2004), de Quentin Tarantino

    Kill Bill : volume 1 (2003), de Quentin Tarantino

    Jackie Brown (1998), de Quentin Tarantino

    Rock (1996), de Michael Bay

    Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez

    Groom service (1995), de Allison Anders

    Pulp Fiction (1994), de Quentin Tarantino

    Tueurs nés (1994), de Oliver Stone

    True Romance (1993), de Tony Scott

    Reservoir Dogs (1992), de Quentin Tarantino

    En tant que producteur

    Hell Ride (Prochainement), de Larry Bishop

    Planète terreur - un film Grindhouse (2007), de Robert Rodriguez

    Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    Kill Bill : volume 2 (2004), de Quentin Tarantino

    En tant que directeur de la photographie

    Boulevard de la mort - un film Grindhouse (2007), de Quentin Tarantino

    En tant que producteur exécutif

    Daltry Calhoun (Prochainement), de Katrina Holden Bronson

    Killshot (Prochainement), de John Madden

    Hostel - Chapitre II (2007), de Eli Roth

    Hostel (2006), de Eli Roth  

    Sang-froid (1997), de Reb Braddock

    Une nuit en enfer (1996), de Robert Rodriguez

     Groom service (1995), de Allison Anders

    Killing Zoe (1994), de Roger Avary

    En tant que producteur associé

    Past Midnight (1992), de Jan Eliasberg

     

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  • Mai 68 au Festival de Cannes 2008 (suite)

    1199358963.jpgJe vous en parlais il y a quelques jours: Mai 68 sera à l'honneur de ce Festival de Cannes 2008. Nous en savons désormais un peu plus sur cette programmation. Voici le communiqué de presse du Festival à ce sujet avec les noms des films qui seront projetés à cette occasion:

    "Le 10 mai 1968 s’ouvre le 21e Festival de Cannes. Alors que la France manifeste et que les universités ferment, les étudiants envahissent le Festival dès le 13 mai et des meetings sont organisés contre la décision de Malraux de démettre Henri Langlois de son poste de directeur de la Cinémathèque. Le 18, juste avant la projection en compétition de Peppermint Frappé de Carlos Saura, des cinéastes de la Nouvelle Vague menés par François Truffaut et Jean-Luc Godard, s’accrochent au rideau de scène pour manifester leur solidarité avec les mouvements sociaux dans le pays. 
     Le Festival est déclaré clos le 19 mai à midi. Le Jury, présidé par André Chamson, ne pourra pas composer de palmarès.
    Quarante ans plus tard, Cannes revisite ce chapitre en projetant dans le cadre de Cannes Classics quelques-uns des films annulés cette année-là, dont Peppermint Frappé en présence de Carlos Saura qui ouvrira le cycle, suivi par 24 heures de la vie d'une femme de Dominique Delouche, The Long Day’s Dying de Peter Collinson, Je t’aime, je t’aime d’Alain Resnais, Anna Karenina d’Alexandre Zarkhi, ainsi que Treize jours en France de Claude Lelouch.

     

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  • Célébration des 40 ans de Mai 68 au Festival de Cannes 2008

    699510393.jpgLe Festival de Cannes 2008 célèbrera les quarante ans de mai 68, dans le cadre de la programmation Cannes Classics. Ainsi, plusieurs films non projetés pendant le festival 1968 le seront cette année. En effet,  l’édition de 68 avait été annulée dix jours après son ouverture et sans que le palmarès ait été proclamé  Un groupe de cinéastes parmi lesquels Jean-Luc Godard, François Truffaut et Louis Malle avaient dénoncé « l'indécence qu'il y a à festoyer sur la Côte d'Azur en ignorant égoïstement la crise sociale qui fait souffrir la France ».

    Sandra.M

    Ci-dessus, l'affiche du film d'Alain Resnais, "Je t'aime, je t'aime", qui figurera peut-être dans la sélection Cannes Classics 2008

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  • Rumeurs sur la sélection du Festival de Cannes 2008

    Tout ce qui est écrit dans cette note est à lire au conditionnel, la sélection officielle n'étant communiquée que le 20 Avril. Cette liste a été établie en fonction des films actuellement en montage, parfois encore en tournage (certains accélèrent souvent leur montage et modifient même leur tournage pour pouvoir figurer en sélection), d'autres sont des habitués de la Croisette, et même des prix.

    53619418.jpg-La rumeur la plus persistante reste celle de la projection d'"Indiana Jones 4: Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal", peut-être en ouverture du Festival (les blockbusters américains étant bienvenus pour l'ouverture), ou le 18 mai, en tout cas en avant-première mondiale.  Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett et  Steven Spielberg seraient donc attendus sur la Croisette. Ce sera la première apparition de Spielberg sur la Croisette depuis la projection d’E.T. en 1982. La sortie d’"Indiana Jones 4" est prévue en France le 21 mai, et aux Etats-Unis le 22 mai.

    -Figureraient également en sélection, compétition ou hors compétition, sélection officielle et parallèle:

    -"Conte de Noël" d’Arnaud Desplechin (avec Mathieu Amalric, Catherine Deneuve et Emanuelle Devos,)

    -"In the Electric Mist" de Bertrand Tavernier (d’après un roman de James Lee Burke, avec Tommy Lee Jones)

    - "Guevara" de Steven Soderbergh (avec Benicio Del Toro dans le rôle du Che)

    -"La possibilité d'une île" de Michel Houellebecq (sa propre adaptation cinématographique de son roman éponyme)

    -La version cinématographique de "Sex and the city"

    -"Inju" de Barbet Schroeder (avec Benoît Magimel)

    -"Le voyage aux Pyrénées" des frères Larrieu

    -"Ne te retourne pas" de Marina de Van

    -"Entre les murs" de Laurent Cantet

    -"De la guerre" de Bertrand Bonello

    -"La frontière de l'aube" de Philippe Garel (avec Louis Garrel et Laura Smet)

     -"Blindness" de Fernando Meirelles (avec Julianne Moore, Mark Ruffalo et Danny Glover),

    -"Australia" de Baz Luhrmann (avec Nicole Kidman)

    -"Vicky Cristina Barcelona" de Woody Allen (avec Penelope Cruz et Scarlett Johansson),

    -" Burn after Reading" des frères Coen (avec George Clooney et Brad Pitt.)

    -"The Palermo Shooting" de Wim Wenders

    -"Adoration" d' Atom Egoyan

    - "Linha de Passe" de Walter Salles

    -"Le Silence de Lorna" des frères Dardenne

    -"Copie conforme" d'Abbas Kiarostami 

    -"Even if you walk and walk" de Hirokazu Kore Eda

    -" Tôkyô sonata" de Kiyoshi Kurosawa

    -"Two-Legged Horse" de Samira Makmalbaf

    - "If Only the Whole World Loved Me" de Naomi Kawase  

    -"The Age of Tatooe de Jia Zhang Ke

    -"Un barrage contre le Pacifique" de Rithy Panh (adaptation d'un roman de Marguerite Duras, avec Isabelle Huppert)

    -"La poussière du temps" de Théo Angelopoulos (avec Irène Jacob, Willem Dafoe, Bruno Ganz, Michel Piccoli, Reni Pittaki, Alexandros Mylonas, Costas Apostolidis, Petros Alatzas, dont le tournage a lieu à Athènes, Rome, Berlin Cologne, New York, au Canada, second volet d'une trilogie sur le 20ème siècle vu par le prisme d'une histoire d'amour)

    -Enfin, le film choral "Tokyo, je t'aime"  serait projeté hors-compétition (ou à Un Certain Regard comme le mémorable "Paris, je t'aime")

    Confirmations ou infirmations de ces rumeurs le 20 Avril!

    Sandra.M

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  • La (toute) jeune critique: dans la peau d'un critique de cinéma!

    1379518130.jpgVous avez entre 15 et 18 ans? Vous aimez écrire? Vous voulez assister à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2008? Alors lisez bien ce qui suit! C'est peut-être votre chance!

    LA (TOUTE) JEUNE CRITIQUE À CANNES: DANS LA PEAU D’UN CRITIQUE DE CINÉMA! DU 14 AU 25 MAI 2008

    La Semaine Internationale de la Critique et l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) invitent 32 lycéens français et allemands de 15 à 18 ans à rédiger des critiques de films pendant une semaine à Cannes. Déposez votre candidature dès maintenant! Glissez-vous dans la peau d’un critique à Cannes durant la Semaine Internationale de la Critique du 14 au 25 mai 2008. Séances de cinéma le matin, rédaction de critiques l’après-midi. Durant une semaine, 8 groupes de 4 lycéens vont s’improviser critiques de film chaque jour dans le cadre du Festival de Cannes, assister à des projections des films de la section paralèle de la Semaine Internationale de la Critique et rédiger seul ou à deux des critiques, dont les meilleures seront publiées dans des médias partenaires. Les lyçéens constituent également un jury qui décerne le Prix OFAJ/TV5MONDE de la (Toute) Jeune Critique au meilleur long métrage de la Sélection.

                                                                                        Conditions de participation
    • Vous êtes lycéen et vous avez entre 15 et 18 ans.
    • Passionné de cinéma, vous souhaitez échanger des idées sur les films et vous aimez rédiger.
    • Vous disposez de connaissances en allemand qui vous permettent de discuter en allemand avec les autres participants.
    • Vous déposez votre candidature au sein d’un groupe constitué de quatre élèves accompagnés de leur enseignant.

      Date limite de dépôt de candidature: 10 avril 2008

    L’OFAJ invite quatre groupes français et quatre groupes allemands à Cannes. Il prendra en charge les frais de voyage, d’hébergement et de repas (demi-pension) ainsi que les accréditations pour la Semaine de la Critique du 14 au 25 mai 2008. Vous pouvez télécharger le dossier de candidature directement sur notre site Internet www.ofaj.org ou sur www.semainedelacritique.com . Les lauréats de la meilleure critique seront invités à la Berlinale 2009.

    Sandra.M

    Catégories : SEMAINE DE LA CRITIQUE Lien permanent 2 commentaires Pin it! Imprimer
  • Prix de la jeunesse 2008

    1955749482.jpgVous avez entre 18 et 25 ans? Vous rêvez de partir au Festival de Cannes et de pouvoir assister aux projections? Alors, lisez bien ce qui suit... C'est peut-être votre chance! J'en ai fait partie en 2001 sous la présidence de Clotilde Courau. Lisez bien les conditions et mes conseils avant de tenter votre chance...

    Description (source, site officiel du Prix de la jeunesse)

    "Prix international créé en 1982 par le ministère en charge de la jeunesse en partenariat avec le Festival de Cannes, le Prix de la Jeunesse est décerné par un Jury-Jeunes composé de 7 jeunes européens, sélectionnés et invités par le ministère.  Le Prix de la Jeunesse est décerné chaque année à un film, première ou seconde œuvre d’un cinéaste, choisi parmi les deux sélections officielles du Festival de Cannes : "La Compétition" et "Un Certain Regard". Les sept membres du Jury-Jeunes exercent leur regard critique, développent leur capacité d’analyse et se confrontent au regard d’autrui. Ils vivent également une formidable expérience collective, artistique et culturelle. Le ministère invite également "60 jeunes à Cannes", qui accèdent aux projections, participent à des rencontres professionnelles et à des ateliers pour s’essayer à la pratique de l’image (courtes réalisations). L’ensemble des jeunes invités au Festival de Cannes a ainsi la chance incomparable, par le voir ou le faire, d’approcher le milieu professionnel cinématographique au cœur du plus prestigieux des festivals de cinéma.Le Prix de la jeunesse, action d’éducation à l’image, s’inscrit pleinement dans le cadre des politiques jeunesse de soutien aux pratiques culturelles du ministère de la santé, de la jeunesse et des sports."

    Conditions pour participer

    -Etre obligatoirement au minimum âgé de 18 ans et au maximum âgée de 25 ans

    -Etre disponible pendant toute la période du Festival (ou seulement pendant une partie si vous ne souhaitez pas faire partie du jury)

    -Ne pas avoir précédemment été invité au Festival par le Prix de la jeunesse (ils sont intransigeants sur cette condition, j'en sais quelque chose pour avoir été séléctionnée deux fois et avoir dû y renoncer au dernier moment la seconde fois, alors que cette condition ne figurait alors même pas dans le règlement)

    Comment participer

    Adresser avant le 27 mars 2008 à votre Centre Régional d’Information Jeunesse :

    1 texte (de 2 à 4 pages) sous forme libre (critique, poésie, chanson, conte…) exprimant leur rapport au cinéma et aux films, à travers le thème : L’EMOTION.

    • 1 lettre de motivation
    • 1 C.V. détaillé
    • 4 photos d’identité

    * accréditation, hébergement, repas, transport (sur la base d’un aller-retour en 2è classe, carte 12-25 ans), pris en charge par le ministère de la santé, de la jeunesse et des sports.

    3 autres sponsors effectuent également une sélection et notamment France 5, Le Mouv, Ciné Live (à vérifier pour ce dernier sponsoir)

     Bonne chance à tous... Surtout faîtes preuve d'originalité, de sincérité, ... et de passion! Si vous avez une activité ou si vous prenez des cours en rapport avec le cinéma vous augmentez bien sûr vos chances mais ce n'est pas une obligation. Il faut avant tout faire preuve de motivation et d'imagination et encore une fois de PASSION.

    Site internet du prix de la jeunesse: http://www.prixdelajeunesse.com

    Sandra.M

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  • Rattrapage: "La nuit nous appartient" de James Gray (compétition officielle 2007)

    Ce film, encore à l'affiche dans certaines salles, en compétition à Cannes en 2007, m'avait particulièrement marquée lors de sa projection officielle dans le Grand Théâtre Lumière. Je ne vous en avais alors écrit que quelques mots.  En voici la critique détaillée:

    8abd9ac9b0acebe5a36c3e94d34f50d4.jpg

    La nuit nous appartient. Voilà un titre très à-propos pour un film projeté en compétition officielle au  Festival de Cannes.  Cannes : là où les nuits semblent ne jamais vouloir finir, là où les nuits sont aussi belles et plus tonitruantes que les jours et là où les nuits  s’égarent, délicieusement ou douloureusement, dans une profusion de bruits assourdissants, de lumières éblouissantes, de rumeurs incessantes. Parmi ces rumeurs certaines devaient bien  concerner ce film de James Gray et lui attribuer virtuellement plusieurs récompenses qu’il aurait amplement méritées (scénario, interprétation, mise en scène...) au même titre que « My blueberry nights », mon grand favori, ou plutôt un autre de mes grands favoris du festival, l’un et l’autre sont pourtant repartis sans obtenir la moindre récompense…

    Ce titre poétique (« We own the night » en vo, ça sonne encore mieux en Anglais non ?)  a pourtant une source plus prosaïque qu’il ne le laisserait entendre puisque c’est la devise de l’unité criminelle de la police de New York chargée des crimes sur la voie publique. Ce n’est pas un hasard puisque, dans ce troisième film de James Gray ( « The Yards » son précèdent film avait déjà été projeté en compétition au Festival de Cannes 2000)  qui se déroule à New York, à la fin des années 80,  la police en est un personnage à part entière.  C’est le lien qui désunit puis réunit trois membres d’une même famille :  Bobby Green (Joaquin Phoenix), patron d’une boîte de nuit appartenant à des Russes, à qui la nuit appartient aussi, surtout,  et qui représentent pour lui une deuxième et vraie famille qui ignore tout de la première, celle du sang, celle de la police puisque son père Burt (Robert Duvall) et son frère Joseph (Mark Walhberg) en sont tous deux des membres respectés et même exemplaires. Seule sa petite amie Amada (Eva Mendes), une sud américaine d’une force fragile,  vulgaire et touchante, est au courant. Un trafic de drogue  oriente la police vers la boîte détenue par Bob, lequel va devoir faire un choix cornélien : sa famille d’adoption ou sa famille de sang, trahir la première  en les dénonçant et espionnant ou trahir la seconde en se taisant ou en consentant tacitement à leurs trafics. Mais lorsque son frère Joseph échappe de justesse à une tentative d’assassinat orchestrée par les Russes, le choix s’impose comme une évidence, une nécessité, la voie de la rédemption pour Bobby alors rongé par la culpabilité.

    Le film commence vraiment dans la boîte de nuit de Bobby, là où il est filmé comme un dieu, dominant et regardant l’assemblée en plongée, colorée, bruyante, gesticulante, là où il est un dieu, un dieu de la nuit. Un peu plus tard, il se rend à la remise de médaille à son père, au milieu de la police de New York, là où ce dernier et son frère sont des dieux à leur tour, là où il est méprisé,  considéré comme la honte de la famille, là où son frère en est la fierté, laquelle fierté se reflète dans le regard de leur père alors que Bobby n’y lit que du mépris à son égard. C’est avec cette même fierté que le « parrain » (les similitudes sont nombreuses avec le film éponyme ou en tout cas entre les deux mafias et notamment dans le rapport à la famille) de la mafia russe, son père d’adoption, regarde et s’adresse à Bobby. Le  décor est planté : celui d’un New York dichotomique, mais plongé dans la même nuit opaque et pluvieuse, qu’elle soit grisâtre ou colorée. Les bases de la tragédie grecque et shakespearienne, rien que ça, sont aussi plantées et même assumées voire revendiquées par le cinéaste, de même que son aspect mélodramatique (le seul bémol serait d’ailleurs les mots que les deux frères s’adressent lors de la dernière scène, là où des regards auraient pu suffire...)

    Les bons et les méchants.  L’ordre et le désordre. La loi et l’illégalité. C’est très manichéen  me direz-vous. Oui et non. Oui, parce que ce manichéisme participe de la structure du film et du plaisir du spectateur. Non, parce que Bobby va être écartelé,  va évoluer,  va passer de l’ombre à la lumière, ou plutôt d’un univers obscur où régnait la lumière à un univers normalement plus lumineux dominé par des couleurs sombres. Il va passer d’un univers où la nuit lui appartenait à un autre où il aura tout à prouver. Une nuit où la tension est constante, du début et la fin, une nuit où nous sommes entraînés, immergés dans cette noirceur à la fois terrifiante et sublime, oubliant à notre tour que la lumière reviendra un jour, encerclés par cette nuit insoluble et palpitante, guidés par le regard lunatique (fier puis désarçonné, puis déterminé puis dévasté de Joaquin Phoenix, magistral écorché vif, dont le jeu est d’ailleurs un élément essentiel de l’atmosphère claustrophobique du film). James Gray a signé là un film d’une intensité dramatique rare qui culmine lors d’une course poursuite d’anthologie, sous une pluie anxiogène  qui tombe impitoyablement, menace divine et symbolique d’un film qui raconte aussi l’histoire d’une faute et d’une rédemption et donc non dénué de références bibliques. La scène du laboratoire (que je vous laisse découvrir) où notre souffle est suspendu à la respiration haletante et au regard de Bob est aussi d’une intensité dramatique remarquable.

     « La nuit nous appartient », davantage qu’un film manichéen est donc un film poignant constitué de parallèles et de contrastes (entre les deux familles, entre l’austérité de la police et l’opulence des Russes,-le personnage d’Amada aussi écartelé est d’ailleurs une sorte d’être hybride, entre les deux univers, dont les formes voluptueuses rappellent l’un, dont la mélancolie rappelle l’autre- entre la scène du début et celle de la fin dont le contraste témoigne de la quête identitaire et de l’évolution, pour ne pas dire du changement radical mais intelligemment argumenté tout au long du film, de Bob) savamment dosés, même si la nuit brouille les repères, donne des reflets changeants aux attitudes et aux visages.  Un film noir sur lequel plane la fatalité :  fatalité du destin, femme fatale, ambiance pluvieuse. James Gray dissèque aussi les liens familiaux, plus forts que tout : la mort, la morale, le destin, la loi.

     Un film lyrique et parfois poétique, aussi : lorsque Eva Mendes déambule nonchalamment dans les brumes de fumées de cigarette dans un ralenti langoureux, on se dit que Wong Kar-Wai n’est pas si loin... même si ici les nuits ne sont pas couleur myrtille mais bleutées et grisâtres. La brume d’une des scènes finales rappellera d’ailleurs cette brume artificielle comme un écho à la fois ironique et tragique du destin.

     C’est épuisés que nous ressortons de cette tragédie, heureux de retrouver la lumière du jour, sublimée par cette plongée nocturne. « La nuit nous appartient » ne fait pas  partie de ces films que vous oubliez sitôt le générique de fin passé (comme celui que je viens de voir dont je tairai le nom) mais au contraire de ces films qui vous hantent, dont les lumières crépusculaires ne parviennent pas à être effacées par les lumières éblouissantes et incontestables, de la Croisette ou d’ailleurs…

    Pour une critique détaillée et approfondie de ce film, je vous recommande  également la lecture du blog « Boulevard du cinéma ».

    Sandra.M

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Into the wild" de Sean Penn (président du Festival 2008): une quête de vérité bouleversante

    Voici la première critique consacrée au Président du Festival de Cannes 2008, Sean Penn (voir l'article précédent consacré au président du Festival 2008), avec "Into the wild", la dernière réalisation de l'acteur-réalisateur. D'autres suivront bientôt et bien sûr à l'image de l'an passé, toutes les informations concernant ce Festival de Cannes 2008 vous seront communiquées au fur et à mesure de leur annonce... Les articles sur "In the mood for Cannes" vont donc prochainement s'intensifier et devenir de nouveau quotidiens.

    f974babb100e87a39f2094f4bfe3ede1.jpgQuel voyage saisissant ! Quelle expérience envoûtante ! A la fois éprouvante et sublime. Je devrais commencer par le début avant d’en venir à mes impressions mais elles étaient tellement fortes que parmi toutes ces sensations puissantes et désordonnées suscitées par ce film, c’était ce qui prévalait, cette impression pas seulement d’avoir vu un film mais d’avoir effectué un voyage, un voyage en moi-même, et d’avoir vécu une véritable expérience sensorielle. Depuis que j’ai vu ce film, hier, il me semble penser à l’envers, du moins autrement, revenir moi aussi (plutôt, moi seulement, certains n’en reviennent pas) d’un voyage initiatique bouleversant.

    Mais revenons au début, au jeune Christopher McCandless, 22 ans, qui reçoit son diplôme et avec lui le passeport pour Harvard, pour une vie tracée, matérialiste, étouffante. Il décide alors de tout quitter : sa famille, sans lui laisser un seul mot d'explication, son argent, qu’il brûle, sa voiture, pour parcourir et ressentir la nature à pied, et même son nom pour se créer une autre identité. Et surtout sa vie d’avant. Une autre vie. Il va traverser les Etats-Unis, parcourir les champs de blé du Dakota, braver les flots agités du Colorado, croiser les communautés hippies de Californie, affronter le tumulte de sa conscience pour atteindre son but ultime : l’Alaska, se retrouver « into the wild » au milieu de ses vastes étendues grisantes, seul, en communion avec la nature.

    Dès les premières secondes la forme, qui attire d’abord notre attention, épouse intelligemment le fond. Des phrases défilent sur l’écran sur des paysages vertigineux, parce que ce sont les deux choses qui guident Christopher : l’envie de contempler la nature, de se retrouver, en harmonie avec elle et la littérature qui a d’ailleurs en partie suscité cette envie, cette vision du monde. Jack London. Léon Tolstoï.  Et en entendant ces noms, je commence à me retrouver en territoires connues, déjà troublée par ce héros si différent et si semblable. Influencé par Henry David Thoreau aussi, connu pour ses réflexions sur une vie loin de la technologie…et pour la désobéissance civile.

    Puis avec une habileté déconcertante et fascinante Sean Penn mélange les temporalités ( instants de son enfance, sa vie en Alaska, seul dans un bus au milieu de paysages sidérants de beauté) et les rencontres marquantes de son périple, les points de vue (le sien, celui de sa sœur), les fonctions de la voix off (lecture, citations, impressions)brouillant nos repères pour en créer d’autres, trouver les siens, transgressant les codes habituelles de la narration filmique, s’adressant même parfois à la caméra, à nous, nous prenant à témoin, nous interpellant, nous mettant face à notre propre quête. De bonheur. De liberté. Et surtout : de vérité.

    Au travers de ces différentes étapes,  nous le découvrons, ainsi que ce qui l’a conduit à effectuer ce périple au bout de lui-même en même temps que lui chemine vers la réconciliation avec lui-même, avec son passé, avec son avenir. En phase avec l’instant, l’essentiel, le nécessaire. Un instant éphémère et éternel. Carpe diem. Au péril de sa vie, au péril de ceux qui l’aiment. Mais c’est sa vérité. Paradoxale : égoïste et humaniste. 

     Comme son protagoniste, la réalisation de Sean Penn est constamment au bord du précipice, à se faire peur, à nous faire peur mais jamais il ne tombe dans les écueils qu’il effleure parfois : celui d’un idéalisme aveugle et d’un manichéisme opposant la nature innocente et noble à la société pervertie. Non : la nature est parfois violente, meurtrière aussi, et sa liberté peut devenir étouffante, sa beauté peut devenir périlleuse. Et la mort d’un élan la plus grande tragédie d’une vie. De sa vie. La fin d’un élan, de liberté.

    « Into the wild » fait partie de ces rares films qui vous décontenancent et vous déconcertent d’abord,  puis vous intriguent et vous ensorcellent ensuite progressivement, pour vous emmener vous aussi bien au-delà de l’écran, dans des contrées inconnues, des territoires inexplorées ou volontairement occultées, même en vous-même. Avec le protagoniste, nous éprouvons cette sensation de liberté absolue, enivrante. Ce désir de simplicité et d’essentiel, cette quête d’un idéal. D’un chemin particulier et singulier ( C’est une histoire vraie, Christopher McCandless a réellement existé, son histoire a inspiré « Voyage au bout de la solitude » du journaliste américain Jon Krakauer) Sean Penn écrit une histoire aux échos universels . Un chemin au bout de la passion, au bout de soi, pour se (re)trouver. Pour effacer les blessures de l’enfance. Et pour en retrouver la naïveté et l’innocence.

    2H27 pour vivre une renaissance. Enfance. Adolescence. Famille. Sagesse. Au fil de ses rencontres, magiques, vraies, il se reconstitue une famille. Chaque rencontre incarne un membre de sa famille, l’autre, celle du cœur : sa mère, son père, sa sœur.  Sur chaque personnage Sean Penn porte un regard empli d’empathie, jamais condescendant  à l’image de cette nature. A fleur de peau. Sauvage. Blessée. Ecorchée vive.

    La photographie du célèbre et talentueux Eric Gautier révèle la beauté et la somptuosité mélancolique de la nature comme elle révèle Christopher à lui-même, confrontant l’intime au grandiose. La bande originale poignante  composée par Eddie Vedder du groupe « Pearl Jam » contribue à cette atmosphère sauvage et envoûtante, il a d’ailleurs obtenu le Golden Globe 2008 de la meilleure chanson. Et puis évidemment Emile Hirsch d’une ressemblance troublante avec Leonardo Di Caprio (Sean Penn avait d’ailleurs pensé à lui pour le rôle), par son jeu précis et réaliste, par sa capacité à incarner ce personnage à tel point qu’il semble vraiment exister, vibrer, vivre, mourir et renaître, sous nos yeux, est indissociable à la réussite de ce film.

    Avec ce quatrième long-métrage (après « The Indian Runner », « Crossing guard », « The pledge ») Sean Penn signe (il a aussi écrit le scénario) un film magistralement écrit, mis en scène (avec beaucoup de sensibilité, d’originalité et de sens) et mis en lumière, magistralement interprété, un road movie animé d’un souffle lyrique, un road movie tragique et lumineux, atypique et universel. 

     Vous ne ressortirez ni  indifférents, ni indemnes. Ce film va à l’essentiel, il vous bouscule et vous ensorcelle, il vous embarque bien au-delà de l’écran, dans sa quête d’absolu, de liberté, de bonheur. Un voyage aux confins du monde,  de la nature, un voyage aux confins  de l'être, de vous-même… Un film d’auteur. Un très grand film. D'un très grand auteur. Qui se termine sur des battements de cœur. Celui du héros qui renait. Au cœur de la vérité.

    Voilà qui est de très bon augure pour ce 61ème Festival de Cannes dont Sean Penn présidera le jury. De belles surprises en perspective…

    Sandra.M

    Catégories : JURYS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Festival de Cannes 2008: Sean Penn, président 2008

    Après quelques mois d'inactivité, "In the mood for Cannes" reprend à l'occasion de la première annonce concernant ce Festival de Cannes 2008, ce blog continuera ainsi à être régulièrement alimenté jusqu'au prochain Festival de Cannes qui aura lieu du 14  au 25 Mai 2008 .

    J'en profite pour vous signaler la création d'un groupe Facebook dédié à ce blog et consacré au Festival de Cannes. Je vous invite à vous y inscrire: http://www.facebook.com/group.php?gid=7118648501 .

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    L’info cinématographique de la semaine, c’est donc l’annonce du prochain président du jury du Festival de Cannes. Sean Penn présidera le jury du Festival de Cannes 2008 et succédera ainsi à Wong Kar Wai (2006) et à Stephen Frears (2007) qui présidait le jury du 60ème Festival. Difficile de faire mieux que cette soixantième édition et pourtant 3af2fcbdc8318ccbf3c1367196b2315c.jpgavec Sean Penn pour président cette 61ème édition s’annonce pour le mieux : un des meilleurs acteurs de sa génération-Sean Penn a 47 ans- (voire le meilleur ?) qui avait d’ailleurs reçu le prix d’interprétation à Cannes en 1997  pour « She’s so lovely » de Nick Cassavetes, un acteur aux nuances de jeu impressionnantes, à la force et à l’intensité du regard (d’acteur et de cinéaste) saisissantes,  aux choix filmographiques brillants avec très peu d’erreurs de parcours, un acteur et un personnage à fleur de peau,  un écorché vif avec une fureur de vivre à la James Dean, qui peut aussi bien jouer les personnages violents ou cyniques (souvent), dans des thrillers, que les êtres égarés, un acteur aux positions politiques affirmées notamment lors de l’entrée en guerre des Etats-Unis en Irak. Voilà qui annonce de belles surprises pour le déroulement et le palmarès de cette 61ème édition! Vous pourrez retrouver des critiques de films de Sean Penn jusqu’au festival sur mon autre blog In the mood for Cannes et prochainement ma critique de son dernier film en tant que réalisateur « Into the wild », également sur In the mood for cinema.

    41007ef53ffc0c72b39369fed62d4aa8.jpg Pour moi, Sean Penn ce sont donc des souvenirs de films magnifiques en tant qu’acteur ( « 21 grammes » et « Mystic river » figurant parmi mes favoris ainsi que « The game » même si son rôle y est de moindre importance),  et réalisateur (« The Pledge », « Crossing guard »), d’un acteur qui a tourné avec les plus grands ( Sydney Pollack, Clint Eastwood, Inarritu, Woody Allen, Oliver Stone, Brian de Palma, Julian Schnabel, Louis Malle, Nick Cassavetes, et récemment avec Gus Van Sant…) souvent dans des films dits d’auteur « malgré » parfois des budgets élevés, toujours avec un vrai regard et parti pris, d’un acteur qui n’ hésite pas à accompagner des premières œuvres ou des films a priori plus confidentiels, un acteur qui fait des choix cinématographiques plutôt que commerciaux, qui réfléchit en termes d’art plus que de box office.

    Sean Penn c’est aussi pour moi le souvenir magique, étrange, surréaliste, brumeux et inoubliable d’une rencontre alors que j’étais dans le jury jeunes du Festival du Film de Paris 1998 et alors qu’il présidait le jury du festival. Comme Sean Penn n’avait pas vu de film de nos présidents du jury Nadia Farès et Thierry Frémont, une projection privée avait été organisée dans une salle de projection d’un célèbre restaurant des Champs Elysées pour nous 10 et Sean Penn. C’est là aussi qu’eut lieu la rencontre entre les jeunes cinéphiles de notre jury et l’acteur. Je me souviens d’un regard puissant et fatigué, que nous avions regardé "Les Démons de Jésus" ( !) de Bernie Bonvoisin dans une ambiance recueillie, je me souviens m’être dit que ce film et son langage argotique devait être vraiment incompréhensible, consternant et rébarbatif traduit en anglais , je me souviens qu’il avait applaudi avec beaucoup de politesse, je me souviens que ses lunettes pendant la projection dissimulaient astucieusement son regard fatigué, voire (chut, ne le répétez pas) endormi, je me souviens d’un festival qui a à jamais rendu ma passion pour le cinéma incurable entre découvertes cinéphiliques, rencontres marquantes , instants de vie et de cinéma gravés, de  « Bienvenue à Gattaca »,  « Gadjo Dilo », « Serial Lover » je me souviens de cette semaine trépidante, il y a 10 ans déjà, si proche et si lointaine,  où rien ne semblait impossible, où tout semblait irréel,   je me souviens d’un festival qui honorait alors Paris et qui a malheureusement disparu.

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    Cérémonie de clôtude du Festival du Film de Paris 1998-De gauche à droite: Jean Tiberi, Sean Penn, Rona Hartner, je vous laisse deviner à qui appartient le bout de nez qui dépasse, Carmen Chaplin, deux autres membres du jury jeunes
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      Sean Penn c’est aussi pour moi le souvenir d’un instant  involontairement dérobé, d’une silhouette solitaire, frêle et imposante, surprise lors du Festival de Cannes alors qu’il attendait nerveusement les réactions du public dans un recoin du palais des festivals alors qu’il était venu accompagner le très beau « Mystic River » de Clint Eastwood pour lequel il a d’ailleurs obtenu l’Oscar du meilleur acteur en 2004.

    « Partout dans le monde, le cinéma semble faire l’objet d’un intense renouveau : de plus en plus de films éveillent l’imaginaire et provoquent émotion et réflexion, dans l’émergence d’une nouvelle génération de cinéastes extrêmement talentueux. Le Festival de Cannes est depuis longtemps l’épicentre mondial de la découverte des nouvelles vagues de réalisateurs. C’est pourquoi il me tarde d’y participer cette année comme président du jury »,  a commenté Sean Penn dans le communiqué de presse du festival de Cannes.

    Je vous laisse relire son impressionnante filmographie ci-dessous plus éloquente que n’importe quel article ou discours…

    La filmographie de Sean Penn

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    -En tant qu’acteur :

    « Crossing Over » (Prochainement), de Wayne Kramer

    «  Milk »(Prochainement), de Gus Van Sant

    «  Tree of Life” (Prochainement), de Terrence Malick

    “ What just happened ?” (Prochainement), de Barry Levinson

    «  Dogtown and Z-Boys » (Prochainement), de Stacy Peralta

     « Les Fous du roi » (2006), de Steven Zaillian

     « Katrina (When the Levees Broke) » (2006), de Spike Lee  

     « L'Interprète » (2005), de Sydney Pollack

     « Bukowski » (2005), de John Dullaghan

     « The Assassination of Richard Nixon » (2004), de Niels Mueller

     « 21 grammes » (2004), de Alejandro González Inárritu

     “Mystic river” (2003), de Clint Eastwood

     “It's all about love” (2003), de Thomas Vinterberg

    “ Le Poids de l'eau » (2002), de Kathryn Bigelow  

     « Sam je suis Sam » (2002), de Jessie Nelson

    «  Hollywood sunrise” (2002), de Anthony Drazan    

     “Rosy-Fingered Dawn”: a Film on Terrence Malick (2002), de Luciano Barcaroli  

     “Avant la nuit » (2001), de Julian Schnabel

    «  Il suffit d'une nuit » (2000), de Philip Haas

     « Accords et désaccords » (2000), de Woody Allen

    « La Ligne rouge » (1999), de Terrence Malick

     « U-turn », ici commence l'enfer (1998), de Oliver Stone

     « The Game” (1997), de David Fincher 

     “She's so Lovely” (1997), de Nick Cassavetes

    “ La Dernière marche » (1995), de Tim Robbins  

     « L'Impasse « (1994), de Brian De Palma

    «  The Last party » (1993), de Mark Benjamin

     « Les Anges de la nuit » (1991), de Phil Joanou  

     « Nous ne sommes pas des anges » (1990), de Neil Jordan  

     « Outrages » (1990), de Brian De Palma  

    «  Colors » (1988), de Dennis Hopper

    « Judgement » in Berlin (1988), de Leo Penn

     « Comme un chien enragé » (1987), de James Foley

    « Shanghai surprise » (1986), de Jim Goddard

    «  Le Jeu du faucon » (1984), de John Schlesinger

    «  Crackers » (1984), de Louis Malle

    « Les Moissons du Printemps » (1984), de Richard Benjamin

     « Bad boys” (1983), de Rick Rosenthal  

    “Fast times” at Ridgemont High (1982), de Amy Heckerling

    « Taps » (1981), de Harold Becker

    -En tant que réalisateur :

    “Into the Wild” (2008)

    “11'09'01: September 11” (2002)

     “The Pledge” (2001)

     “Crossing Guard” (1995)

     “The Indian Runner” (1991)

    -En tant que scénariste :

    « Into the Wild » (2008), de Sean Penn

    « 8 (2006) », de Jan Kounen

     « 11'09'01: September 11 » (2002), de Samira Makhmalbaf

     « Crossing Guard” (1995), de Sean Penn 

     “The Indian Runner” (1991), de Sean Penn

    -En tant que producteur :

    “Into the Wild” (2008), de Sean Penn

    “The Pledge” (2001), de Sean Penn

     “Loved” (1998), de Erin Dignam

    “ Crossing Guard” (1995), de Sean Penn

     “The Indian Runner” (1991), de Sean Penn

    -En tant que producteur exécutif :

    “She's so Lovely” (1997), de Nick Cassavetes

    Et vous pouvez toujours continuer à suivre quotidiennement l'actualité cinématographique sur mon autre blog "In the mood for Cannes": http://monfestivalducinema.hautetfort.com

    Je vous invite également à découvrir mon blog consacré au Festival du Cinéma Américain de Deauville: http://inthemoodfordeauville.hautetfort.com

    Sandra.M

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