Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

IN THE MOOD FOR NEWS

  • LA FNAC Cannes fait son cinéma : programme du Festival de Cannes 2024

    5aze59.jpg

    Je suis ravie de faire partie de cette belle programmation « La Fnac Cannes fait son cinéma » (aux côtés de Lolita Chammah, Aliocha Schneider, Vahina Giocante, Alain Chamfort, Laurent Hopman – Renaud Hoche, Samuel Le Bihan (parrain de la 9ème semaine du cinéma positif), Alice Pol, Hippolyte Girardot), à la Fnac de Cannes, pendant le 77ème Festival du Film, et de vous retrouver en dédicace, le lundi 20 mai, de 16h à 18H, autour de mon roman La Symphonie des rêves.
     
    En une vingtaine d’années de ce festival dans le cadre duquel les émotions sont décuplées, j’en ai appréhendé les tumultes, les frénésies, les véhémences, les impatiences, les exaltations, les versatilités, la promptitude des festivaliers à déifier ou à piétiner. Mais, surtout, j’y ai engrangé des souvenirs fantasques, fantastiques, fantasmagoriques, des souvenirs de vie et de cinéma s’entrelaçant parfois en une curieuse mise en abyme. 23 ans après mon premier festival cannois (un concours d’écriture de critiques nommé Prix de la Jeunesse organisé par le Ministère de la Jeunesse et des sports permettait à de jeunes européens d’être invités au Festival de Cannes, je n’aurais pas imaginé alors le couvrir chaque année et y vivre tant de moments inoubliables), je sais déjà que quand résonnera Aquarium de Saint-Saëns, les frissons seront là. Vivaces. Inaltérés. 
     
    L’un de ces souvenirs de cinéma figure d’ailleurs dans ce roman qui vous emmène au Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule, à Venise, Athènes, Hydra, Dinard, Trouville, Nice…mais aussi au Festival de Cannes. 
     
     Cette année, j’aurai le plaisir de couvrir à nouveau le festival (à partir du 19.05), et de vous livrer mes coups de cœur cinématographiques, mais donc aussi de faire partie du programme « La Fnac fait son cinéma » et de dédicacer La Symphonie des rêves, roman dans lequel musique (notamment de films) et cinéma bousculent et relient les destinées. 
     
    Merci à Sophie Queval, à la Fnac de Cannes, à mon éditeur Blacklephant Editions et en particulier à Charlène.
     
    Retrouvez mes articles consacrés au Festival de Cannes sur Inthemoodforcinema.com  et Inthemoodforcannes.com.
     
    Ci-dessous, le programme de la FNAC pendant le 77ème Festival de Cannes (communiqué de la Fnac).

    La Fnac Cannes a le plaisir d’accueillir de nombreux auteurs, acteurs et musiciens pour des rencontres et des showcase exceptionnels sur la terrasse du magasin.

    Dans le cadre prestigieux du festival de Cannes, la Fnac Cannes se pare de ses plus beaux atours et accueille actrices et acteurs, journalistes cinéma, auteurs et musiciens pour des rencontres, dédicaces et showcase exceptionnels, sur la terrasse du magasin à partir du 16 mai 2024.

    Découvrez le programme en cliquant sur le nom des invités :

    RENCONTRE DEDICACE AVEC LOLITA CHAMMAH 

    JEUDI 16/05 à 14H00 

    SHOWCAS ET DEDICACE AVEC ALIOCHA SCHNEIDER 

    JEUDI 16/05 à 17H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC VAHINA GIOCANTE 

    VENDREDI 17/05 à 16H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC ALAIN CHAMFORT 

    SAMEDI 18/05 à 14H00

    RENCONTRE DEDICACE ET EXPOSITION BD AVEC  LAURENT HOPMAN ET RENAUD ROCHE

    SAMEDI 18/05 à 18H00

    DEDICACE AVEC SANDRA MEZIERE 

    LUNDI 20/05 à 16H00

    PARTENARIAT PROJET MOTEUR! PROJECTION DES FILMS DES LAUREATS DU CONCOURS 2024

    MERCREDI 22/05 à 15H30

    RENCONTRE DEDICACE AVEC ALICE POL

    JEUDI 23/05 à 16H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC HIPPOLYTE GIRARDOT

    VENRDEDI 24/05 à 14H00

    RENCONTRE DEDICACE AVEC SAMUEL LE BIHAN, PARRAIN DE LA 9e SEMAINE DU CINEMA POSITIF

    SAMEDI 18/05 à 11H00

    ÉVÉNEMENTS GRATUITS ET OUVERTS AU PUBLIC DANS LA LIMITE DES PLACES DISPONIBLES, ORGANISES EN PARTENARIAT AVEC :

    Logo-BFM-Nice-CoteAzur

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS, LIVRES Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • La plage Nespresso : lieu incontournable du Festival de Cannes 2023

     

    Comme chaque année depuis 20 ans, j’aurai le plaisir de couvrir le Festival de Cannes sur mon site sur le cinéma In the mood for cinema et sur mon site entièrement dédié au Festival de Cannes, In the mood for Cannes, mais aussi sur mon compte Instagram (@Sandra_Meziere).

    Ici, je vous parlerai davantage des bonnes adresses pendant et en dehors du festival. S’il y a bien un lieu incontournable depuis plusieurs années, c’est la plage Nespresso où j’ai eu le plaisir de vivre des moments inénarrables, d’un dîner signé Florent Ladeyn, sur le thème du film Les 400 coups de Truffaut (mon récit, ici),

    à un dîner signé Jean-François Piège en 2016, sur le thème du chef-d’œuvre de Visconti, Le Guépard, (mon récit, ici),

    jusqu’à un dîner signé Pierre Gagnaire en 2017, sur le thème de mon cinéaste préféré, Claude Sautet avec, en prime, dans le décor, mon roman qui a pour cadre le Festival de Cannes, L’amor dans l’âme (mon récit, ici).

    Programme de la plage Nespresso au 76ème Festival de Cannes

    A l’occasion de cette 76ème édition du Festival de Cannes, du 16 au 27 mai, Nespresso, partenaire emblématique de l’événement, ouvrira les portes de sa célèbre plage dans un décor californien pour célébrer sa nouvelle collection de l’été. Comme chaque année, la Plage Nespresso sera rythmée par des événements exclusifs signés par un casting de chefs de renom, mixologistes, baristas, brigade, foodies et amis de la marque où chaque expérience de dégustation s’inspire de l’univers du café :

    CALIFORNIAN SUMMER PARTY LE 18 MAI PAR DUMBO PARIS

    AVANT-PREMIÈRE COLLECTION COMPOSTABLE – DÎNER LE 19 MAI PAR JEAN IMBERT

    CALIFORNIA DREAM – DÎNER LE 20 MAI PAR MORY SACKO

    CALIFORNIA DREAM – DÎNER LE 22 MAI PAR DIEGO ALARY

    Nouveauté de cette année, la Plage Nespresso proposera un Coffee Shop Nespresso, pour inviter les coffee lovers à venir découvrir sa nouvelle collection de l’été. Des cafés inspirés des classiques : Cold brew, Latte, Cappuccino… et des recettes inédites réalisées par des baristas seront proposées pour une pause douceur, loin de l’effervescence de la Croisette.

    Au déjeuner, un menu rafraichissant sera servi sur le sable pour une évasion gourmande californienne à Cannes.

    C’est sur la Plage Nespresso à Cannes, à l’occasion du dîner Paper du 19 mai, que la nouvelle gamme de capsules faites à base de papier et compostables à domicile, sera proposée en dégustation pour la première fois dans le monde. Une innovation à découvrir au coeur d’un menu végétal inspiré par la terre et signé par le chef Jean Imbert. Trois années de recherche ont permis de développer la gamme de capsules faites à base de papier, retro compatibles avec les machines Nespresso Original, proposant une nouvelle manière de déguster un café de haute qualité, sans aucun compromis sur son goût d’exception.

    La Plage Nespresso, 52 Boulevard de la Croisette, sera ouverte au grand public du 16 au 27 mai 2023.

    Le Coffee Shop est ouvert à tous, en journée.

    Réservation possible pour le déjeuner au 04.93.39.37.37.

    Les dîners sont uniquement sur invitation.

    Tarifs et infos sur place.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Nomade au 76ème Festival de Cannes : Cartel et le Perchoir nous donnent rendez-vous à l'hôtel 3.14

    Nomade au 76ème Festival de Cannes Le Perchoir Cartel Hôtel 3.14.jpg

    Chaque année, pendant le Festival de Cannes, nous pouvons faire confiance à Nomade pour nous réserver les plus beaux moments de détente et d'échanges professionnels en toute convivialité, des escales gastronomiques et artistiques entre deux séances le midi ou en soirées. On se souvient ainsi d'inoubliables instants sur le rooftop du Five Seas Hotel, sur le toit du Palais des Festivals ou encore sur la plage Vegaluna.

    Cette année, pour la 76ème édition du Festival de Cannes, c'est sur la plage et le rooftop de l'hôtel 3.14 que s'installe Nomade, co-production de l'agence de communication Cartel (qui a récemment représenté des films que je vous avais vivement recommandés parmi lesquels "Les Trois mousquetaires : D'Artagnan", "Mon Crime", "La Syndicaliste", "Le Parfum vert", "Ténor"...)  et du groupe Le Perchoir.

    Résidence artistique itinérante et agence expérientielle créée par les fondateurs du groupe Perchoir et de l’agence de communication Cartel, Nomade réunit les communautés du cinéma, de la musique, des arts et de la gastronomie pour créer des moments mémorables.

    Interviews et rendez-vous

    Tout au long de la journée, Nomade accueille les professionnels, équipes de films et presse pour leurs rendez-vous, interviews et shooting. N’hésitez pas à nous contacter en amont afin de vous recevoir dans les meilleures conditions.

    Les déjeuners de Juan Arbelaez et Julien Duboué

    Cuisine de copains, partage, convivialité, goût, respect du produit... C'est tout naturellement que ce duo de chefs sera accueilli dans la famille Nomade. À eux deux ils proposeront le midi une carte de plage revisitée. La promesse d'une vraie pause gastronomique et chaleureuse. Au moment du sunset, une offre tapas pour accompagner les parties de pétanque et concerts afin de donner le ton de la soirée.

    La pétanque nomade

    Pour faire voyager ses invités dans le temps, revivre les années glamour de la riviera, Nomade proposera aux festivaliers de se détendre autour des terrains de pétanque Obut. Un moment de convivialité propice aux rencontres et aux échanges.

    Nomade présente : Les Sunset Live Sacem

    Nomade et la Sacem confirment leur collaboration pour faire rayonner les artistes qui nous rappellent que la musique est une composante indissociable d’une œuvre cinématographique.  Tous les soirs jusqu'au 23 mai de 18h00 à 20h00, se succéderont sur la scène : Flavien Berger, Irène Dresel, Thomas de Pourquery ou encore Madjo.

    Comme chaque année, Nomade célèbrera avant tout le cinéma, et accueillera les plus grands évènements et soirées du Festival.

    Nomade After-Hours

    La nuit Nomade se prolongera sur le rooftop du 3.14 jusqu’à 4h30 avec une programmation de DJ set dans un décor seventies, velours & paillettes aux inspirations italo-disco.

    Ce moment signera le grand retour d’une des meilleures expériences du Festival : le piano-karaoké de Martial Paoli.

    Les cocktails du Perchoir

    Tous ces moments seront accompagnés des créations cocktails des mixologues du Perchoir qui mettront leur savoir-faire à disposition de nos partenaires Cîroc, G’Vine, Casamigos, Italicus, Bellevoye, Rémy Martin ou encore Cointreau afin de créer une carte cocktail toujours plus surprenante. Les amateurs de champagne pourront découvrir les cuvées Telmont, maison de champagne engagée et fournisseur officiel du Festival de Cannes.
    En vin tranquille, le rosé Château Sainte-Marguerite et en bières, Corona et Stella Artois disponible avec la tireuse à bière PerfectDraft, fournisseur officiel Nomade.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • 76ème Festival de Cannes : programme du Festival de Cannes 2023 (conférence de presse du 13 avril)

    cannes,cinéma,festival de cannes,76ème festival de cannes,festival de cannes 2023,programme du festival de cannes 2023,programme du 76ème festival de cannes,conférence de presse du 76ème festival de cannes,thierry frémaux,iris knobloch

    Alors que ce jeudi 13 avril sera annoncée la sélection officielle du 76ème Festival de Cannes par les voix du délégué général, Thierry Frémaux, et de la nouvelle présidente, Iris  Knobloch, et en attendant de vous détailler ici et sur Inthemoodforcinema.com, le programme de cette 76ème édition en direct de laquelle vous pourrez me suivre pour la 21ème année, notamment sur Instagram (@sandra_meziere), voici un récapitulatif des éléments d'informations dont nous disposons au sujet de cette édition :

    - Ce 76ème Festival de Cannes aura lieu du 16 au 27 mai 2023.

    - Le jury sera présidé par Ruben Östlund, le lauréat de la palme d'or 2022 pour Sans filtre (Triangle of sadness, et de la palme d'or 2017, pour The Square.

    cannes,cinéma,festival de cannes,76ème festival de cannes,festival de cannes 2023,programme du festival de cannes 2023,programme du 76ème festival de cannes,conférence de presse du 76ème festival de cannes,thierry frémaux,iris knobloch

    Johnny Depp et Maïwenn dans « Jeanne du Barry » ( WHY NOT PRODUCTIONS LTD)

    -Jeanne du Barry de Maïwenn fera l'ouverture du festival. Le sixième long métrage de la réalisatrice sera projeté le mardi 16 mai sur l’écran du Grand Théâtre Lumière, après la cérémonie d’ouverture retransmise en direct sur France Télévisions et Brut. Jeanne du Barry sortira le même jour dans les salles françaises.  Maïwenn incarne elle-même l’héroïne éponyme aux côtés de Johnny Depp, Benjamin Lavernhe, Melvil Poupaud, Pierre Richard, Pascal Greggory et India Hair. Le film est dédié à la vie, à l’ascension et à la chute de la favorite du roi Louis XV.

    - Indiana Jones revient au Festival de Cannes pour l’avant-première mondiale de Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, réalisé par James Mangold, avec Harrison Ford dans le rôle du héros légendaire. 15 ans après la présentation en 2008 de Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal réalisé par Steven Spielberg, le dernier volet de la saga Lucasfilm sera projeté le jeudi 18 mai à Cannes et sortira en salles le 28 juin en France et le 30 juin aux États-Unis. Le Festival rendra à cette occasion un hommage exceptionnel à Harrison Ford pour l’ensemble de sa carrière.

    En accord avec Apple Original Films, Martin Scorsese présentera en avant-première mondiale Killers of the Flower Moon, son nouveau long métrage. L’événement marquera le retour du cinéaste en Sélection officielle pour la première fois depuis la présentation de After Hours en 1986. Au générique : Leonardo DiCaprio, Robert De Niro, Lily Gladstone, Jesse Plemons, Cara Jade Myers, JaNae Collins, Jillian Dion, Tantoo Cardinal...Le film sera présenté le samedi 20 mai dans le Grand Théâtre Lumière. Synopsis : En Oklahoma, dans les années 20, les meurtres en série dont ont été victimes les membres de la communauté Osage, qui s'était enrichie grâce au pétrole présent sous ses terres. Cette série de meurtres brutaux est aujourd’hui connue sous le nom de Règne de la Terreur.

    cannes,cinéma,festival de cannes,76ème festival de cannes,festival de cannes 2023,programme du festival de cannes 2023,programme du 76ème festival de cannes,conférence de presse du 76ème festival de cannes,thierry frémaux,iris knobloch

     

    Strange Way of Life de Pedro Almodóvar sera projeté en Sélection officielle et en avant-première mondiale, en présence du réalisateur et des deux comédiens principaux Ethan Hawke et Pedro Pascal. Western tourné dans le sud de l'Espagne, ce court métrage est la deuxième expérience du cinéaste en langue anglaise, après La Voix Humaine réalisé en 2020. La projection du film sera suivie d'une rencontre avec Pedro Almodóvar et l'équipe du film. Synopsis  : Un homme traverse à cheval le désert qui le sépare de Bitter Creek. Il vient rendre visite au Shérif Jake. Vingt-cinq ans plus tôt, le Shérif et Silva, l'éleveur qui vient à sa rencontre, travaillaient ensemble comme tueurs à gages. Silva lui rend visite sous prétexte de retrouver son ami de jeunesse, et ils fêtent effectivement leurs retrouvailles, mais le lendemain matin le Shérif Jake lui dit que la raison de son voyage n'est pas de suivre les traces de leur ancienne amitié…

     

     

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Prix de la Citoyenneté du 72ème Festival de Cannes : présentation

    Festival de Cannes 2019 Prix de la Citoyenneté.png

    L'an passé, je vous avais parlé de ce nouveau prix remis à un film de la compétition du Festival de Cannes (retrouvez, en bas de cette note, mon article complet sur le Prix de la Citoyenneté 2018 avec la critique du film lauréat, la présentation détaillée du prix et l'interview de sa cofondatrice, Line Toubiana).

    Cette année à nouveau, le film lauréat sera choisi "pour ses qualités artistiques et ses valeurs d'humanisme, de laïcité et d'universalisme", des valeurs plus que jamais essentielles.

    Le cinéaste Amos Gitaï présidera le jury 2019. Il sera accompagné de : Raja Amari (réalisatrice tunisienne), Eva Bettan (journaliste française, France Inter), Emmanuel Gras (réalisateur français), Marème N'Diaye (actrice sénégalaise). Le Prix est attribué par l'association Clap Citizen Cannes présidée par Laurent Cantet. Les Présidentes d'honneur sont Catherine Martin-Zay et Hélène Mouchard-Zay.

    Ne manquez pas la table ronde autour du thème "Cinéma et Citoyenneté", à 11H au Pavillon des Cinémas du Monde avec pour intervenants notamment Amos Gitaï et les autres membres du jury du Prix de la Citoyenneté.

    Le Jury du Prix de la Citoyenneté montera les marches avec ses partenaires le 23 Mai.

    La remise du Prix de la Citoyenneté aura lieu le 25 Mai à 11H, au Salon des Ambassadeurs du Festival de Cannes,, notamment en présence du réalisateur ou de la réalisatrice du film primé, des membres du jury, les Présidentes honoraires de l'association et le Délégué Général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux.

    CRITIQUE DU PRIX DE LA CITOYENNETE 2018, VIDEOS DE LA REMISE DU PRIX, PRESENTATION DETAILLEE DU PRIX DE LA CITOYENNETE  ET INTERVIEW DE SA COFONDATRICE LINE TOUBIANA

    capharnaum.jpg

     

    En mai 2018, en plus du Prix du Jury du Festival de Cannes, Capharnaüm, troisième long métrage de Nadine Labaki, recevait le Prix de la Citoyenneté. Une projection en avant-première du film a eu lieu  au CNC après la remise du prix à Cannes.

     

     Ci-dessus, le discours de Nadine Labaki au CNC la semaine dernière.

    Retrouvez, ci-dessous, après la critique du film, la présentation détaillée de ce Prix de la Citoyenneté avec, notamment, une interview de Line Toubiana, membre cofondatrice du prix avec Françoise Camet, Guy Janvier et Jean-Marc Portolano.

    Créé cette année et attribué par un jury de professionnels (présidé par Abderrahmane Sissako pour l’édition 2018), ce prix sera chaque année décerné à un des films de la compétition officielle du Festival de Cannes.  Le jury du Prix de la Citoyenneté visionne ainsi l’ensemble des films de la compétition officielle avant de choisir celui qui, parmi ceux-ci, se verra décerner cette noble récompense.

     

    Si, comme tous les ans, plusieurs films évoquaient l’âpreté du monde contemporain, le film de Nadine Labaki était sans aucun doute celui qui correspondait le mieux aux valeurs humanistes, laïques et universalistes défendues par ce prix.

    À l'intérieur d'un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : «  Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? », Zain lui répond : « Pour m'avoir donné la vie ! ». Capharnaüm retrace l'incroyable parcours de cet enfant en quête d'identité et qui se rebelle contre la vie qu'on cherche à lui imposer.

    Zain vit ainsi avec ses parents, frères et sœurs dans un appartement insalubre et spartiate qui appartient à un marchand du quartier pour lequel travaillent les enfants pour pouvoir payer le loyer. Ils transforment aussi des médicaments en stupéfiants avant de les revendre quand ils ne sont pas contraints de mendier dans la rue. Dans leur vie ne subsiste ainsi aucune lueur, ni d’enfance, ni de joie, ni d’espoir, comme dans le regard de Zain qui, à lui seul, semble exprimer toute la colère et la détresse de ses frères et sœurs face à ce quotidien misérable. Il ne s’adoucit qu’en présence de sa sœur Sahar dont il comprend rapidement qu’elle va être vendue au boutiquier. Après avoir tenté en vain et avec opiniâtreté  de la sauver de cette terrible destinée, il s’enfuit…

    Dès les premiers plans, le regard buté, boudeur, déterminé, et d’une tristesse insondable du petit Zain accroche notre attention et notre empathie pour ne plus les lâcher jusqu’à la respiration finale. Avant cela, constamment en mouvement, la caméra épouse sa fébrilité, et son énergie portée par sa rage contre les adultes, contre son destin, contre le malheur et la violence qui constamment s’abattent sur lui et qui le contraignent à en devenir un bien avant l’heure.

    Nous suivons Zain dans le chaos poussiéreux, ce dédale tentaculaire qu’est le bidonville de Beyrouth, ce capharnaüm gigantesque et oppressant. Téméraire, il tente de survivre malgré la dureté révoltante de son quotidien. Sur son chemin, il rencontre Cafardman, personnage burlesque, lunaire, drôle et tragique, qui semble là pour nous rappeler  que « l’humour est la politesse du désespoir ».  Ainsi, dans ce capharnaüm, même les héros de l’enfance ont le cafard. Zain dort d’abord dans un parc d’attractions, celui où travaille Cafardman. Plans sublimement tristes de Zain qui erre dans ce lieu censé être de jeu et de joie devenu fantomatique et sinistre, comme un vestige de son enfance à jamais inaccessible et révolue. Il y rencontre une immigrée éthiopienne qui a quitté son travail d’employée de maison après être tombée enceinte. Elle élève seule Yonas, son bébé qu’elle entoure et grise d’amour, qu’elle cache aux autorités de crainte qu’ils ne soient expulsés.  A la tendresse dont elle entoure son bébé, s’opposent l’indifférence glaciale et même la violence et les coups que Zain a subis de la part de ses parents. Quand elle disparait, il s’occupe pourtant du bébé, le nourrit, le trimballe partout avec lui, et déploie une force admirable pour celui-ci. Leur duo improbable est poignant, d’autant plus que le bébé est d’une rare expressivité et que la réalisatrice en fait un personnage à part entière. Malgré tout ce qu’il a affronté et subi, ce petit homme qu’est Zain, malgré ce regard duquel semble avoir disparu toute candeur, conserve en lui une humanité salvatrice qu’il déploie pour s’occuper de Yonas comme un pied-de-nez à ce cercle vicieux de la violence et de l’indifférence et de l’absence de tendresse.

    Capharnaüm de Nadine Labaki.jpg

    Les acteurs sont des non professionnels dont l'existence tragique ressemble à celle des personnages, et l’émotion qui se dégage du film en est décuplée. La réalisatrice s’est ainsi véritablement imprégnée  du réel. Elle  a effectué trois années de recherche et le tournage a duré six mois avec plus de 520 heures de rushes. Au premier rang des acteurs, Zain, qui porte le même prénom que son personnage, et qui se nomme Zain Al Rafeea, un petit Syrien de 14 ans, réfugié au Liban avec sa famille et découvert par une directrice de casting à Beyrouth.  Avec son naturel déconcertant, son énergie phénomènale, sa force, son regard noir et déterminé, il crève littéralement l’écran et nous emporte avec lui dans sa course folle contre le destin et contre cette roue du malheur qui semble tout emporter et broyer sur son passage, a fortiori l’humanité.

    Si dans la première version projetée à Cannes en mai dernier, la musique était parfois trop emphatique, en particulier au dénouement, cette nouvelle version resserrée présentée au CNC est absolument parfaite et quand enfin ce capharnaüm s’apaise, la lueur d’espoir qu’il laisse entrevoir est sidérante d’émotion. Comme une démonstration et une plaidoirie implacables du petit Zain et de tous les enfants qu’il représente. Le regard final face caméra, face au monde, face à nous et le sourire esquissé sont parmi les plus beaux qu’il m’ait été donné de voir au cinéma. Une respiration, enfin, après cette étouffante descente aux Enfers sans répit, malheureusement celle que vivent tant d’enfants comme le petit Zain. Ce n’est pas pour rien que Nadine Labaki joue l’avocate qui défend Zain dans le procès qui l’oppose à ses parents. Rarement l’enfance maltraitée aura connu telle plaidoirie. Ajoutez à cela un souffle romanesque, une réalisation vive et inspirée et vous obtiendrez un film bouleversant d’une rare intensité et d’une force incontestable. Oui, un film humaniste et universel, et citoyen : indéniablement.

    Quelques vidéos du jury du Prix de la Citoyenneté, de ses fondateurs, du Président de l'association Citizen Clap Laurent Cantet, et de Nadine Labaki à Cannes.

    Nadine Labaki à Cannes lors de la remise du Prix de la Citoyenneté

    Discours de Danièle Heymann, membre du jury du Prix de la Citoyenneté, lors de la remise du prix 

    Laurent Cantet à propos du Prix de la Citoyenneté à Cannes

    Abderrahmane Sissako à propos du Prix de la Citoyenneté à Cannes

    Line Toubiana lors de la présentation du film au CNC

     

    A propos du Prix de la Citoyenneté : présentation du prix

    Prix de la Citoyenneté du Festival de Cannes 2018.png

    Line Toubiana (retrouvez son interview en bas de cet article), Françoise Camet, Guy Janvier, Jean-Marc Portolano ont créé en 2017 une association, Clap Citizen Cannes. Ces quatre fondateurs de l'association, tous critiques et cinéphiles passionnés, sont attachés aux valeurs d'humanisme, d'universalisme et de laïcité de la Citoyenneté.   Le président  de l'association est Laurent Cantet (palme d'or 2008 pour  son mémorable Entre les murs).

    Laurent Cantet.jpg

    Photo - Copyright Haut et Court

    Cette association a pour but de décerner le prix de la citoyenneté  à un des films de la sélection officielle du Festival du Film International de Cannes dont l'édition 2018 aura lieu du 8 au 19 Mai.

    Le film primé incarnera des valeurs humanistes, laïques et universalistes. Le président du jury de la première édition du prix de la citoyenneté sera le cinéaste Abderrhamane Sissako.

    Sissako.jpg

    Timbuktu.jpg

    Le prix a obtenu le soutien et l’appui logistique de Pierre Lescure et Thierry Frémaux, respectivement Directeur général et Délégué général du Festival de Cannes pour décerner ce "Prix de la Citoyenneté" qui sera remis à un film de la sélection officielle et pour la première fois à l’issue du Festival de  Cannes 2018.

    Encore un prix vous direz-vous certainement. Certes, mais celui-ci me semble tout particulièrement nécessaire "parce que le monde change et parce que notre société est de plus en plus ouverte sur le monde". Il  est ainsi  destiné à accompagner son évolution : "Quel meilleur vecteur que le cinéma et sa puissance créatrice pour évoquer, analyser et réfléchir à l'évolution des réalités humaines, sociales, politiques, territoriales ?" peut-on ainsi lire sur le site officiel du prix.

    Ce Prix s'inscrit dans 2 traditions :

    • Celle de la citoyenneté telle qu’elle a été définie dans la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen de 1789 
    - Article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » 
    • Celle de la résistance à l’oppression
     ...sous toutes ses formes que symbolise si bien Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts qui a créé le premier Festival de Cannes en 1939, en opposition à la Mostra de Venise soutenue à l'époque par le pouvoir fasciste. 
     
    Cet prix met en avant des valeurs humanistes, des valeurs universalistes et des valeurs laïques. Ce nouveau « Prix »  célèbre ainsi l'engagement d'un film, d'un réalisateur et d'un scénariste en faveur de ces valeurs.   "Le prix de la citoyenneté du Festival International du Film de Cannes doit permettre l'émergence de valeurs humanistes, universelles et laïques, fondatrices d'une communauté de destins". Je vous recommande ainsi les pages passionnantes du site officiel du prix de la citoyenneté qui définissent ces valeurs.
     
    Abderrhamane Sissako  présidera le jury. Le Prix de la citoyenneté pour sa première édition pouvait difficilement trouver meilleur président tant ses films, dont son chef-d'œuvre Timbuktu, défendent ces valeurs.
    A ses côtés :
    -Francescoa Giai Via, critique de cinéma et professionnel de la culture et notamment directeur artistique du festival Annecy cinéma italien.
    -Danièle Heymann, journaliste française et critique de cinéma officiant notamment au Masque et la plume sur France inter. Elle a également été membre du jury du Festival de Cannes 1987.
    -Patrick Bézier, directeur général d'Audiens, groupe de protection sociale des secteurs de la culture, de la communication et des médias.
    -Léa Rinaldi, réalisatrice et productrice indépendante (Alea Films), spécialisée dans le documentaire d'immersion.

    Pour en savoir plus, je vous encourage à découvrir le site internet du prix de la citoyenneté, extrêmement bien conçu sur lequel vous pourrez également participer à un quizz sur la citoyenneté et ainsi tester vos connaissances : https://www.prix-de-la-citoyenneté.fr

    Pour adhérer à l'association (vous recevrez alors une invitation à la remise des prix au salon des Ambassadeurs à Cannes. Une projection privée du film primé sera par ailleurs réalisée à l'automne 2018 à Paris, en compagnie de Laurent Cantet et des membres du jury) : https://www.helloasso.com/associations/clap-citizen-cannes/adhesions/bulletin-adhesion-prix-de-la-citoyennete-festival-de-cannes-2018

     INTERVIEW DE LINE TOUBIANA

    Line Toubiana est cofondatrice du prix de la citoyenneté, elle est également romancière. Je vous recommande ainsi vivement Un lieu à soi, écriture croisée sur deux lieux très différents, Cannes  et Beaumont du Gâtinais, petit village ignoré en campagne française, savoureux jeu d'oppositions et d'échos symboliques. Elle est aussi journaliste : retrouvez ici sa passionnante interview de Gilles Jacob dans son émission Le cinéma parlant pour son excellent Dictionnaire amoureux du Festival de Cannes (dont je vous parle également longuement, ici, LE livre incontournable pour tous ceux que le Festival de Cannes intrigue ou intéresse). 

    Un lieu à soi Line Toubiana.jpg

     

    Dictionnaire amoureux du Festival de Cannes de Gilles Jacob - Plon.gif

     

    Bonjour Line Toubiana,

    -Vous êtes cofondatrice de ce nouveau prix, le prix de la citoyenneté, une judicieuse initiative qui permettra de récompenser un film défendant des valeurs citoyennes parmi les films de la compétition officielle du Festival de Cannes. Pouvez-vous nous parler de la genèse de ce prix ?  En quoi, selon vous, un nouveau prix et celui-ci en particulier, était-il nécessaire ?

    L'idée de ce prix est née à la faveur du 70 ème anniversaire du Festival de Cannes qui rappelle la mémoire de Jean Zay, fondateur du Festival de Cannes. Il nous a semblé nécessaire de remettre à l'honneur les valeurs essentielles de la citoyenneté qui étaient siennes : résistance à l’oppression, humanisme, universalisme et laïcité.

    - On imagine aisément que la création d’un tel prix au sein du plus grand festival de cinéma au monde nécessite une importante logistique mais aussi des moyens conséquents. Pourquoi est-ce important d’adhérer à l’association ?

    Nous avons d’abord obtenu l’accord du président Pierre Lescure qui nous a assuré du soutien logistique du Festival. Nous avons de ce fait créé notre association Clap Citizen Cannes et avons demandé à Laurent Cantet (Palme d’or 2008) d’en être le Président. Les trois autres membres fondateurs, Françoise Camet, Guy Janvier, Jean-Marc Portolano  et moi-même sommes fiers de la constitution de notre jury dont le président est Abderrhamane Sissako.

    La mise en œuvre de ce Prix en amont, et sur place à Cannes, exige un investissement important et des partenaires. Si nous avons quelques contributions, celles-ci restent encore très justes. C’est pourquoi le soutien d’adhérents nombreux nous aiderait à réaliser cette manifestation dans de bonnes conditions. Je ne peux qu’encourager l’adhésion qui est en ligne sur notre site. Je tiens à signaler, si besoin est, que nous sommes tous les 4 fondateurs et organisateurs de ce Prix, parfaitement bénévoles.  Le site : https://www.prix-de-la-citoyenneté.fr

    Les adhérents seront invités à la projection du film primé en avant-première lors de la sortie nationale du film, à Paris ou à Cannes, en présence du réalisateur.

    Nous sommes ravis d’avoir également un partenariat au Festival de Cannes avec France média Monde qui va contribuer à donner un rayonnement et une visibilité internationale à notre prix.

    -Vous êtes également auteure (vous avez notamment coécrit Un lieu à soi  - Editions L’Harmattan, déclaration d’amour à Cannes, pleine de sensibilité et de douce mélancolie) mais aussi critique de cinéma. Vous animez ainsi une émission de cinéma. Et vous couvrez le Festival de Cannes depuis de nombreuses années. Depuis quand couvrez-vous ainsi le festival ? Quel regard portez-vous sur celui-ci et sur son évolution ? Si un film projeté dans le cadre du festival depuis sa création devait pour vous symboliser les valeurs que défend le prix de la citoyenneté, quel serait-il ?

    Cela fait effectivement très longtemps que je suis passionnée de cinéma, du Festival de Cannes et de la ville de Cannes. Comme l’indique le titre de mon ouvrage Un lieu à soi je me sens cannoise à part entière, mais aussi citoyenne du monde ! J’ai couvert le festival aussi bien pour la presse écrite que pour la radio et je l’ai vu grandir et évoluer jusqu’à devenir le plus grand évènement artistique mondial. Grâce à Gilles Jacob, ses prédécesseurs et successeurs, le Festival promeut le cinéma international d’auteur, de qualité, de haut niveau artistique. Si je garde bien sûr un regard quelque peu nostalgique sur l’Ancien Palais et le Blue bar, je ne suis pas moins admirative des proportions gigantesques qu’a pris ce festival d’année en année.

     Il est difficile de choisir un film le plus citoyen parmi des centaines, mais je mettrais en avant le cinéma  des frères Dardenne qui est le plus en accord avec les valeurs de ce prix.

    - Si vous aviez eu à remettre le prix de la citoyenneté parmi un film de la compétition officielle du Festival de Cannes  2017, lequel selon vous aurait le mieux incarné les valeurs défendues par le prix ?

    Sans hésiter pour le film The Square de Ruben Ostlund, film dérangeant et provocateur mais qui prône sans concession, avec force et talent, la nécessité de la vraie solidarité et de l’altruisme dans notre société en proie à la violence et à la misère.

    -Que pensez-vous de la sélection officielle 2018, en particulier au regard du prix de la citoyenneté qui sera décerné parmi un de ces films ?

    Il y a beaucoup de cinéastes engagés dans cette sélection très prometteuse des valeurs que défend ce Prix : Asghar Farhadi, Stéphane Brizé, Spike Lee, Kirill Serebrennikov… Mais un film citoyen n’est pas seulement militant. Je pense que le Jury a pour cette première année, la chance d’avoir une matière idéologique et artistique à débattre, de superbe tenue.

    - Vous avez l’honneur d’avoir pour président de l’association Laurent Cantet et pour président du jury de la première édition, Abderrhamane Sissako. Pouvez-vous nous dire en quoi ils incarnent les valeurs défendues par ce prix, les raisons de ces choix et comment ces derniers ont accueilli la création de ce prix ?

    Ces deux grands cinéastes se sont imposés tout naturellement dans le choix des deux présidences. Nous avons eu effectivement le grand honneur qu’ils acceptent tout aussi volontiers d’être les personnalités phares de l’association et du premier Jury du Prix de la citoyenneté.

    Leurs filmographies respectives interrogent le monde sur les questions de liberté, de tolérance, de transmission, de respect de l’homme et de sa dignité.. Aussi bien les films Timbuktu d’Abderrhamane Sissako qu’Entre les murs de Laurent Cantet portent, chacun à sa manière, au plus haut point, les valeurs que défend ce Prix d’une citoyenneté toujours vigilante.

    Pour plus de précision consulter le site du Prix de la Citoyenneté : https://www.prix-de-la-citoyenneté.fr

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Programme des Entractes Nespresso au 72ème Festival de Cannes

     

    nespresso Cannes 2019.png

    Pour l’actualité cinématographique du Festival de Cannes 2019, suivez mes blogs cinéma Inthemoodforcinema.com et Inthemoodforcannes.com. Sur Inthemoodforhotelsdeluxe.com et sur instagram (@sandra_meziere et @leshotelsdeluxe), je vous ferai également suivre l’actualité de soirées cannoises, a fortiori ce qui est toujours un événement incontournable : les soirées gastronomiques Nespresso.

    Retrouvez mes articles à ce sujet lors de ces 5 dernières années :

    . Dîner de Florent Ladeyn,

    nespresso21

    Nespresso_3227©NguyenNgocEmmanuelBD

    Photo  de Florent Ladeyn ci-dessus: ©Emmanuel Nguyen Ngoc

     . Dîner de Jean-François Piège

    nespresso64

    nespresso69

    . Dîner de Pierre Gagnaire

    Un  dîner d’autant plus magique (encore un immense merci à Nespresso et à l’agence 14 septembre) que mon premier roman, L’amor dans l’âme, (dont l’intrigue se déroule dans le cadre du Festival de Cannes et qui évoque Claude Sautet, mon cinéaste de prédilection)  figurait par hasard parmi les livres sur le cinéma sélectionnés pour orner le décor du dîner qui avait donc pour thème Claude Sautet (choix du chef, passionné de cinéma et admirateur du cinéma du réalisateur de Max et les ferrailleurs ) et le Festival de Cannes, ce que j’ai donc découvert avec surprise et plaisir.

     

    . Battle des guides Le Fooding et Michelin

    À l’occasion de la 72ème édition du Festival de Cannes, Nespresso, partenaire historique, revient, accompagné de nouvelles étoiles de la table et du grand-écran. Véritable inconditionnel de la croisette, La Plage Nespresso sera cette année encore le scénario d’instants “coups de foudre” entre 7ème art et gastronomie.

    Du matin au soir, La Plage Nespresso, en duo avec le Fooding, déroule son tapis rouge. À l’affiche de ces Entractes : des petits déjeuner Vertuo les “pieds dans l’eau”, des dîners Chefs à la carte réunissant les talents du grand-écran et leur chef préféré, ainsi que la Grande Battle des Guides par Nespresso, opposant les Chefs distingués du Michelin aux Chefs adoubés du Fooding.

    Nespresso est également partenaire de la Semaine de la Critique et soutient les jeunes talents du cinéma mais aussi le Grand Prix Nespresso de la Semaine de la Critique qui, depuis 2011, se voit décerné au meilleur premier ou second long métrage de la sélection, ainsi que le Prix Nespresso Talents qui, pour sa 4ème édition cette année, récompensera les meilleurs courts-métrages réalisés au format vertical, par des réalisateurs amateurs.

    Nespresso Talents récompense les grands lauréats du concours de vidéos au format vertical autour du thème “We are what we eat”, au cours d’une cérémonie le vendredi 17 mai au Palais des Festivals à Cannes, en présence du jury France – composé de Nora Hamzawi, Boris Diaw et Alexandre Cammas.

    Le Grand Prix Nespresso sera également remis le mercredi 22 mai à Cannes, journée le clôture de la 58e Semaine de la Critique.


    Cette année à nouveau Nespresso  proposera une soirée exceptionnelle que j’aurai le plaisir de couvrir. Le 17 mai sur la Plage Nespresso à Cannes, 6 Chefs monteront ainsi sur le ring à l’occasion d’une battle inédite opposant des Chefs distingués par le MICHELIN

    • MAURO COLAGRECO
      3 étoiles au guide MICHELIN 2019
      (Mirazur, Menton)
    • KEI KOBAYASHI
      2 étoiles au guide MICHELIN 2019
      (Kei, Paris 1er)
    • CHRISTOPHE ROURE
      2 étoiles au guide MICHELIN 2019
      (Le Neuvième Art, Lyon)

    à des Chefs adoubés par Le Fooding

    -MICHELE FARNESI
    Guide Fooding 2019
    (Dilia, Paris 20e)

    -MOKO HIRAYAMA
    & OMAR KOREITEM
    Fooding d’amour Guide 2017
    (Mokonuts, Paris 11e

    -ROBERT COMPAGNON
    & JESSICA YANG
    Meilleure table Guide Fooding 2019
    (Le Rigmarole, Paris 11e
    )

    Cette soirée verra chaque Chef composer un plat symbolisant sa cuisine.

    Côté Gastronomie
    Les Entractes Nespresso
    • Les petits déjeuners Nespresso Vertuo
    les 17, 18, 19, 21 et 22 mai
    • Les dîners Chefs à la Carte Nespresso x Le Fooding
    les 16, 18, 20 et 21 mai
    • La Grande Battle des Guides Michelin vs Fooding
    le 17 mai
    La Plage Nespresso
    (en face de l’Hôtel Marriot)
    Boulevard de la Croisette 06400 Cannes.
    nespresso.com/evenements

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Festival de Cannes 2018 - Prix de la meilleure création sonore dans le cadre de "Un Certain regard", ALI ABBASI pour GRÄNS

    JURY LAUREAT ET TROPHEE CREATION SONORE CANNES 18 IMG_4843.JPG

    En marge du Festival de Cannes, nombreux sont les prix remis à des films de la sélection officielle. Ils sont souvent l'occasion judicieuse de mettre en avant des métiers de l'industrie cinématographique essentiels mais parfois moins sur le devant de la scène. C'est le cas du Prix de la meilleure création sonore. Pour la 2ème année consécutive, la Semaine du Son a ainsi remis le 18 Mai sur la Terrasse du Festival de Cannes, le Prix de la Meilleure Création Sonore,  dans le cadre de la Sélection Officielle Un Certain Regard.

    R.WARGNIER C.HUGONNET E. MELANDER CREATION SONORE CANNES 18 IMG_4856.JPG

    Ce prix créé en accord avec le Festival de Cannes en partenariat avec CMB, Audiens et L-Acoustics, a été décerné à l'unanimité du jury à Ali Abbasi pour l'excellence sonore de son film GRÄNS. La cérémonie s'est déroulée en présence de Thierry Frémaux, Délégué général du Festival de Cannes, Geneviève Pons-Cailloux, Directrice Un Certain Regard, Laurent Stéfanini, ambassadeur à l'UNESCO, et Sahar Bahaassiri, ambassadrice du Liban à l'UNESCO.

    Le jury était composé de : Régis Wargnier, cinéaste (président du jury 2018), Jean-Claude Casadesus (chef d'orchestre), Dr Claude Fugain (Phoniatre), Aloïse Sauvage (comédienne), Janine Langlois-Glandier (Présidente du Forum Médias Mobiles), Christian Hugonnet (Acousticien, ingénieur du son,  et président Fondateur de la Semaine du Son).

    CHRISTIAN HUGONNET  EVA MELANDER PRIX MEILLEURE CREATION SONORE CANNES 18  IIMG_4882.JPG

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • En direct du Festival de Cannes 2018

    affiche du Festival de Cannes 2018.jpg

    Pour la 18ème année consécutive, retrouvez-moi en direct du 71ème Festival de Cannes du 7 au 20 Mai :

    - sur mon blog http://inthemoodforcinema.com,

    - sur ce blog http://inthemoodforcannes.com (sur lequel figurent d'ores et déjà de nombreux articles consacrés au 71ème Festival de Cannes),

    - sur mon compte twitter principal @Sandra_Meziere et sur mon compte twitter consacré au Festival de Cannes @moodforcannes,

    - sur Instagram @sandra_meziere,

    - sur Facebook Facebook.com/inthemoodforcannes et Facebook.com/inthemoodforcinema.

    Et pour une version romanesque du festival, retrouvez mon roman L'amor dans l'âme (Editions du 38).

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Semaine du Cinéma Positif au Festival de Cannes 2018 : le programme détaillé

    Affiche Semaine du Cinéma Positif Festival de Cannes 2018.jpg

    Pour la troisième année consécutive, à Cannes, pendant le 71ème Festival  du Film aura lieu la Semaine du Cinéma Positif, cette année dédiée aux femmes.  La Semaine du Cinéma Positif se déroulera du 9 au 14 Mai  et proposera une sélection de films et documentaires positifs qui seront projetés dans la ville de Cannes ainsi que plusieurs conférences organisées pour débattre de la place de la femme dans le Cinéma et dans les medias. La Fondation Positive Planet est ainsi engagée auprès des femmes depuis 20 ans, notamment par le biais de ses programmes de Women Empowerment à travers le monde et les fonds levés durant le diner de gala qui aura lieu cette année le Lundi 14 Mai qui clôturera cette semaine dédiée à cette cause essentielle.

    La Semaine du Cinéma Positif, c'est : 

    1 semaine dédiée à éveiller les consciences sur le cinéma positif et les femmes avec :

    7 rencontres et débats positifs

    17 films projétés gratuitement et destinés au grand public

    6000 spectateurs attendus

    6 trophées du Cinéma Positif décernés

    1 grand dîner de gala avec des Positive People

    Des débats

    Le 9 mai 2018, des tables rondes seront organisées sur la plage du CNC.
    Des professionnels du cinéma, des représentants d’institutions et d’ONG ou encore des journalistes seront réunis pour débattre de la manière dont le cinéma peut faire évoluer les mentalités et donner envie de changer le monde.

    Mardi 9 mai, sur la plage du CNC à Cannes  (plage du Gray d'albion) aura lieu une journée de débats qui présentera les sujets majeurs sur lesquels l’industrie du cinéma doit agir et se questionner sur les femmes.

    Les discussions seront animées par Claire Chazal et Sandrine Treiner.

    La journée se composera de 4 conférences, en présence de personnalités emblématiques du cinéma, sur les thématiques suivantes:

    • Quelle est la place des femmes dans l’industrie du cinéma ?
    • Existe-t-il un cinéma de femmes ?
    • Image et évolution de la représentation des femmes au cinéma. qu’est-ce que le cinéma nous dit sur la femme de demain ?
    • Le cinéma, lanceur d’alerte sur le statut des femmes.

    En plus des talks et rencontres auront lieu :

    • Juliette Binoche, être une femme au cinéma
    • Agnès Varda, femme cinéaste engagée
    • L’avenir des femmes au cinéma

    Des Projections grand public

    Dès le 10 mai 2018, des films positifs seront projetés en salle et en plein air dans des lieux emblématiques de Cannes, en présence des équipes de films. Gratuites et ouvertes à tous, les projections accueillent chaque année plus de 3000 spectateurs.

    Du 10 au 12 mai, trois longs métrages et un film court seront projetés gratuitement pour les Cannois, en partenariat avec la mairie de Cannes.

    Des projections organisées sur la Croisette mais aussi au-delà de la Croisette, dans des quartiers populaires de Cannes, en présence de personnalités, pour que la fête soit pour tous.

    Elles seront organisées dans différents quartiers :

    – Quartier de la République

    – Quartier de la Bocca

    – Quartier du Suquet

    demainaffiche.jpg

    Jeudi 10 mai à 21h

    Place du Marché de la Bocca

    • LE PETIT PRINCE  

    Vendredi 11 mai à 21h

    Parking Berthelot, Quartier République

    Ce film sera précédé du court métrage :

    SOAR

    Le discours d'un roi.jpg

    Samedi 12 mai à 21h

    Cours de l’Ecole Mont Chevalier, Quartier du Suquet

    Ce film sera précédé du court métrage :

    VIOLENCES CONJUGALES

    Projections positives en salle

    5 longs métrages inédits et 2 courts métrages seront projetés gratuitement au cinéma Alexandre III, à Cannes:

    • FEMMES DU RWANDA de Sonia Rolland et Jacques-Olivier Benesse

    Ce film sera précédé du court-métrage:

             UNE VIE ORDINAIRE de Sonia Rolland

             Mercredi 9 mai à 19h

    • A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS de Vérane Frediani

             Le jeudi mai à 11h30

    • JAHILYA de Hicham Lasri

    Ce film sera précédé du court-métrage:

             RED CRAYON de Charlotte C. Carroll

             Le vendredi 11 mai à 9h

    Fractures 2.jpg

             Le samedi 12 mai à 11h30

    • SOUFRA de Thomas A. Morgan

             Le dimanche 13 mai à 11h30

    Adresse:

    Cinéma Alexandre III

    19 Bd Alexandre III

    06400 Cannes

    Juliette Binoche récompensée

    De nombreuses personnalités engagées sont attendues tout au long de la semaine comme Juliette Binoche qui sera présente lors de la journée de débats et du dîner de gala pour soutenir les programmes en faveur des femmes à travers le monde.  Un prix lui sera remis pour l’ensemble de sa carrière et son engagement.

    Dîner de gala

    Un dîner de gala clôturera cette semaine, les fonds levés seront dédiés aux programmes opérationnels de Positive Planet International en faveur des femmes.

    La soirée de Gala de la fondation aura lieu le lundi 14 mai au Palm Beach à Cannes.

    Cet événement de levée de fonds majeur a pour but de faire connaître les projets de la fondation qui œuvrent pour un monde meilleur. Une extraordinaire vente aux enchères, menée par Simon de Pury, se tiendra pendant la soirée, pour soutenir le développement des projets de Positive Planet. Cette année, les fonds récoltés seront dédiés à des projets d’autonomisation des femmes en Afrique et au MENA.

    La soirée sera présentée par Bassem Youssef et rassemblera  ambassadeurs, partenaires,  célébrités du cinéma, de la mode, de la musique : les actrices Susan Sarandon et Jane Fonda, le top model Hana Jirickova, le président de la FIA Jean Todt…

    Durant la soirée seront remis les 3èmes Positif Cinéma Awards, décernés par un Jury de professionnels du cinéma et qui récompensent le meilleur du cinéma positif mondial de l’année précédente.

    Président du Jury 2018

    Claude LELOUCH, Réalisateur, scénariste, producteur


    Membres du jury

    Michel ABOUCHALA, Président du magazine Ecran Total

    Yves BIGOT, Directeur général de TV5 Monde

    Christophe BARRATIER, Réalisateur

    Zabou BREITMAN, Actrice, réalisatrice

    Claire CHAZAL, Journaliste

    Laurie CHOLEWA, Journaliste, présentatrice émission Tchi-Tcha, Canal+

    Audrey FLEUROT, Actrice

    Isabelle GIORDANO, Directrice générale uniFrance Films

    Pierre William GLENN, Directeur de la photographie, réalisateur, président de la CST - Commission Supérieure et Technique de l’Image et du Son

    Thierry KLIFA, Réalisateur, scénariste

    Abd Al MALIK, Réalisateur, scénariste Marie-Castille

    MENTION-SCHAAR, Réalisatrice, scénariste, productrice

    Sandrine TREINER, Journaliste, directrice de France Culture Anne TALLINEAU, Directrice générale déléguée de l’Institut français

    Alain TERZIAN, Producteur, président de l’Union des producteurs de films, Président de l’Académie des arts et techniques du Cinéma & des César

    Jean-Noël TRONC, Directeur général de la SACEM - Société des Auteurs , Compositeurs et Editeurs de Musique

    Pierre ZENI, Journaliste, rédacteur en chef & présentateur Ciné+, Canal+

    Les six trophées du Cinéma Positif sont:

    – Meilleure Fiction Positive

    – Meilleur Documentaire Positif

    – Meilleur Premier Film Positif

    – Meilleur Court-métrage Positif

    – Meilleure Femme Positive au Cinéma

    – Le prix de la meilleure actrice sera remis à Juliette Binoche pour son rôle dans le film « Un beau soleil intérieur » de Claire Denis.

    LES FILMS EN COMPETITION 2018
    + MEILLEUR LONG MÉTRAGE FICTION POSITIF
     
    BATTLE OF THE SEXES de Jonathan Dayton & Valerie Faris (UK, USA)

    120 BATTEMENTS PAR MINUTE de Robin Campillo (France)  (-dont vous pouvez retrouver ma critique ici et en bas de cet article-)

    battements6.jpg

    D’ABORD, ILS ONT TUÉ MON PÈRE (FIRST THEY KILLED MY FATHER) d’Angelina Jolie (USA, Cambodge)

    DETROIT de Kathryn Bigelow (USA)

    DOWNSIZING de Alexander Payne (USA)

    LA BELLE ET LA MEUTE de Kaouther Ben Hania (Tunisie, France, Suède, Norvège, Liban, Qatar, Suisse)

    LA FORME DE L’EAU (THE SHAPE OF WATER) de Guillermo Del Toro (USA)

    LES CONQUERANTES de Petra Biondina Volpe (Suisse)

    NUMERO UNE de Tonie Marshall (France)

    OKJA de Bong Joon Ho (Sud-Corée, USA)

    PENTAGON PAPERS de Steven Spielberg (USA)

    PRENDRE LE LARGE de Gaël Morel (France)

    RAZZIA de Nabil Ayouch (France)

    UNE FAMILLE SYRIENNE de Philippe Van Leeuw (Belgique, France)


    + MEILLEUR LONG METRAGE DOCUMENTAIRE POSITIF
     
    A L’OUEST DU JOURDAIN de Amos Gitai (Israël) 1

    2 JOURS de Raymond Depardon (France)

    DES REVES SANS ETOILES (ROYAHAYE DAME SOBH) de Mehrdad Oskouei (Iran)

    ENSEIGNEZ A VIVRE ! – EDGAR MORIN ET L’EDUCATION INNOVANTE de Abraham Segal (France)

    FEMMES DU RWANDA de Sonia Rolland (Fr.)

    ICARE (ICARUS) de Bryan Fogel (USA)

    LATIFA, LE CŒUR AU COMBAT de Olivier Peyron et Cyril Brody (France)

    LE VENERABLE W. de Barbet Schroeder (Suisse, France)

    NAPALM de Claude Lanzmann (France) SOUFRA de Thomas A. Morgan (USA)

    UNE SUITE QUI DERANGE : LE TEMPS DE L’ACTION (AN INCONVENIENT SEQUEL : TRUTH TO POWER) de Al Gore (USA)

    VISAGES, VILLAGES de Agnès Varda & JR (France) ( dont vous pouvez retrouver ma critique ici et en bas de cet article)

    visages villages.jpg



    + MEILLEUR PREMIER LONG METRAGE FICTION OU DOCUMENTAIRE POSITIF


    A LA RECHERCHE DES FEMMES CHEFS de Vérane Frédiani (France)

    A VOIX HAUTE - LA FORCE DE LA PAROLE de Stephane De Freitas et Ladj Ly (France)

    CRASH TEST AGLAÉ de Eric Gravel (France)

    FRACTURES de Harry Roselmack (France) - (retrouvez ma critique en bas de cet article)

    HUMAN FLOW de Ai Weiwei (Allemagne)

    IRRINTZINA de Sandra Blondel & Pascal Hennequin (France)

    JUSQU’A LA GARDE de Xavier Legrand (France)

    OUAGA GIRLS de Theresa Traore Dahlberg (Burkina Fasso, France, Suède)

    PETIT PAYSAN de Hubert Charuel (France)

    TEHERAN TABOU (film animation) de Ali Soozandeh (Allemagne, Autriche)

    Programmation Spéciale Semaine du Cinéma Positif sur TV5MONDE

    Pour ceux qui ne seront pas présents à Cannes, et pour la 3ème année consécutive, la chaine TV5 Monde, propose une programmation spéciale de films positifs visibles partout dans le monde sur son antenne, pendant toute la durée de la Semaine du Cinéma Positif.

    PETIT PAYSAN (Fr.) (2017) 1h30 

    MA VIE DE COURGETTE (Suisse, Fr.) (2016) 1h06

    REPARER LES VIVANTS (France, Belgique)

    Les personnalités attendues pour la 3ème édition de la Semaine du Cinéma Positif :

    Juliette Binoche, Susan Sarandon, Isabelle Huppert, Claude Lelouch, Jane Fonda, Gong Li, Leila Bekhti, Agnès Varda, Zabou Breitman, Audrey Fleurot, Victoria Abril, Sonia Rolland, Thierry Klifa, Christophe Barratier, Abd Al Malik, Harry Roselmack, Marie-Castille Mention-Schaar, Alain Terzian, …

    A propos de Positive Planet


    Positive Planet a été créée en 1998 pour lutter contre la pauvreté en permettant aux populations les plus vulnérables de devenir autonomes et de transmettre un monde meilleur aux générations futures. La mission de Positive Planet est de fournir à chacun les moyens d’entreprendre, et de créer ainsi les conditions d’un épanouissement professionnel, culturel et social durable. Positive Planet travaille dans plus de 35 pays avec l’ONG Positive Planet International, et en France avec l’ONG Positive Planet France et son programme « Entreprendre en banlieue ». Positive Planet développe aussi, par l’intermédiaire de Positive Economy Advocacy, des programmes de promotion d’une économie « positive », c’està-dire tenant compte de l’intérêt des générations futures. Pour permettre aux plus démunis de devenir autonomes, sans avoir à dépendre de la charité afin d’assurer, dans la dignité et l’épanouissement, l’avenir de leurs enfants, la Fondation Positive Planet, présidée par Jacques Attali, lève des fonds au travers d’évènements tels que les Positive Planet Awards, la Semaine du Cinéma Positif à Cannes et des dîners de gala.
    positiveplanetfoundation.org

    Semaine du Cinéma Positif Festival de Cannes 2018.png

    CRITIQUES DE FILMS EN LIEN AVEC LA SEMAINE DU CINEMA POSITIF

    Critique de DEMAIN TOUT COMMENCE d'Hugo Gélin (écrite suite à la projection en avant-première du film au Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule)

    affiche demain tout commence.jpg

    Dans le cadre du 3ème Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule (dont vous pourrez bientôt lire ici mon compte rendu complet) était présenté en avant-première le nouveau film d’Hugo Gélin, « Demain tout commence » que j’attendais avec d’autant plus d’impatience que j’étais tombée littéralement sous le charme de son premier film en tant que réalisateur « Comme des frères » , un road movie attachant et la comédie tendrement mélancolique de l’année 2012 qui, comme chez Claude Sautet (ceux qui me lisent régulièrement savent que c’est pour moi une référence suprême), célébrait l’amitié, qu’elle soit amoureuse ou plus fraternelle. Et vous donnait envie d’aimer furieusement la vie. Voilà d’ailleurs un des nombreux points communs entre les deux longs-métrages réalisés par Hugo Gélin.

     Il en va des films comme des personnes, rares certainement, qui d’emblée, par leur charme indéfinissable et ineffable, vous séduisent, vous emportent dans leur univers, dans un tourbillon d’émotions, vous font oublier qu’existent un ailleurs, une réalité, et auxquels vous pouvez tout pardonner. Et qui, une fois le voyage avec eux terminé, ne vous donnent qu’une envie: reprendre un ticket pour un nouveau tour de manège.  C’était le cas de "Comme des frères”. C’était aussi le cas d’un classique projeté dans le cadre du festival, « Itinéraire d’un enfant gâté » de Claude Lelouch. Et c’est le cas de ce nouveau film, un remake de la comédie mexicaine réalisée par Eugenio Derbez, « Ni repris ni échangé », tournée en 2013.  Mais dire que ce film est un remake est réducteur tant le réalisateur y apporte son style, son regard, son univers, sa sensibilité, sa bienveillance.

    Samuel, incarné par Omar Sy, vit sa vie sans attaches ni responsabilités, au bord de la mer sous le soleil du sud de la France, près des gens qu’il aime et avec qui il travaille sans trop se fatiguer. Jusqu’à ce qu’une de ses anciennes conquêtes, Kristin, (Clémence Poésy) lui laisse sur les bras un bébé de quelques mois, Gloria : sa fille ! Incapable de s’occuper d’un bébé et bien décidé à rendre l’enfant à sa mère, Samuel se précipite à Londres pour tenter de la retrouver, sans succès. 8 ans plus tard, alors que Samuel et Gloria ont fait leur vie à Londres et sont devenus inséparables, la mère de Gloria revient dans leur vie pour récupérer sa fille…

    Ce synopsis est là aussi un peu réducteur car il ne résume par la magie, la tendre drôlerie, et le rythme trépidant qui se dégagent des premières minutes qui vous happent, vous captivent, capturent  votre attention, pour ne plus vous lâcher jusqu’à la dernière seconde. Le film commence par une magnifique parabole de la peur et de la vie qui prend tout son sens dans les dernières minutes. Samuel nous entraîne ensuite dans son rythme de vie échevelé. Le charisme indéniable, le rire si singulier et communicatif qui emporterait le sérieux du plus acariâtre et stoïque des spectateurs, l’énergie folle déployée par Omar Sy font démarrer le film sur les chapeaux de roue. Ce qui marque aussi de prime abord, c’est l’élégance et le dynamisme de la réalisation (profondeur de champ, plans, décors, costumes et photographie travaillés avec soin) qui exacerbent le charme qui se dégage  du personnage principal et l’envoûtement quasi immédiat que le film opère sur le spectateur.

    A Londres (magnifiquement filmée, le voyage auquel il nous convie participant aussi du charme du film), nouvelle ambiance et nouveau voyage pour le spectateur, transporté avec Samuel dans une autre vi(ll)e, qui passe du soleil du sud à la pluie d’outre-Manche. L’empathie, pour ce grand enfant immature et insouciant (« On ne fait pas de gosse à un autre gosse » dit-il d’ailleurs à Kristin) soudain confronté à des responsabilités d’adulte et égaré dans une ville dont il ne parle pas (et ne parlera jamais vraiment) la langue, est immédiate. A Londres, il fait la connaissance de Bernie (formidable Antoine Bertrand, acteur québécois que nous avons notamment pu voir dans « Starbuck ») qui lui aussi tombe immédiatement sous le charme et va lui venir en aide. Judicieuse ellipse. Nous retrouvons alors Samuel devenu cascadeur pour le cinéma (Bernie est producteur) dont l’appartement ressemble à un parc d’attractions dans lequel tout est fait pour que la petite Gloria soit la reine des lieux  tout comme Roberto Benigni inventait un jeu pour permettre à son fils d’affronter l’horreur indicible, pour lui faire croire à ce doux mensonge : la vie est belle (dans le film éponyme).

    Avec le retour de la mère de Gloria, et une annonce que je vous laisse découvrir, le film se teinte peu à peu de couleurs plus dramatiques. Avec ces menaces qui planent, les scènes drôles et parfois aux frontières du burlesque gagnent encore en force tout comme les drames de la vie nous font savourer avec plus de vigueur et d’intensité ses moments de joie.

    La petite Gloria Colston qui incarne Gloria est d’une justesse remarquable et sidérante. Son personnage possède la maturité qui fait (apparemment) défaut à son père, et un charme aussi indéniable que ce dernier. Après Pierre Niney dans « Comme des frères » (ce dernier avait certes auparavant tourné dans le magnifique « J’aime regarder les filles » de Frédéric Louf mais c’est « Comme des frères » qui l’a fait connaître auprès du grand public, il ne serait d’ailleurs pas étonnant de le retrouver face à Omar Sy lors des prochains César, tant il le mérite à nouveau pour son rôle dans « Frantz » de François Ozon), Hugo Gélin est décidément aussi un remarquable découvreur et directeur d’acteurs. Chaque réplique est ciselée, sonne et touche juste.

    Ce film comme le précédent possède la beauté troublante et le charme renversant de ces êtres qui portent un masque d’insouciance pour dissimuler leurs fêlures et les blessures de l’existence, et qui n’en sont que plus touchants. Pour incarner ce masque de pudeur et de bienveillance, ce père qui aime sa fille inconditionnellement, il fallait un acteur exceptionnel et d’une sensibilité rare.  Omar Sy, après « Samba » et « Chocolat » (pour lequel il mérite aussi à mon  sens une nomination aux César, tant il y est remarquable) prouve la large palette de son talent et qu’il est un des acteurs les plus brillants de sa génération et surtout qu’il n’a pas fini de nous émouvoir et de nous surprendre.  Clémence Poésy  apporte de l’humanité à son personnage, si fragile, et qu’il n’était pas facile de défendre.

    Et comme dans les meilleures comédies anglaises avec lesquelles « Demain tout commence » peut rivaliser sans rougir, la BO contribue à cette magie. Nous la devons ici au compositeur américain Rob Simonsen  notamment auteur des BO de « 500 jours ensemble », « Foxcatcher », « The Spectacular Now » ou plus récemment de « Nerve ». Comme ses consœurs comédies dramatiques britanniques, je gage d’ailleurs que « Demain tout commence » fera rapidement partie de ces films jubilatoires et insidieusement mélancoliques que l’on ne peut s’empêcher de revoir chaque année, a fortiori au cœur de l’hiver.

    Avec « Comme des frères », le deuxième long-métrage d’Hugo Gélin en tant que réalisateur possède aussi en commun des personnages attachants,  une vitalité,  un montage et un scénario habiles et malins (qui multiplie les rebondissements qui toujours nous cueillent, tant pis pour les rabat-joie  que leur récurrence laissera de marbre), et sont finalement aussi l’un et l’autre de splendides métaphores du cinéma et des mensonges nécessaires qu’il nous raconte pour que la vie soit  moins âpre. Souvent, j’ai envie de dire aux frileux et timorés qui se laissent bercer par la vie, cette ensorceleuse, qui se laissent endormir même, à ceux qui ne mesurent pas à quel point elle peut être fourbe, imprévisible, brève, à quel point le simple fait d’être là avec ceux qui la partagent, est une chance inouïe, qu’il faut en saisir, enchanter, sublimer chaque seconde, et donner plus d’intensité à chacun de nos battements de cœur. Ce film en est l’éclatante et irréfutable démonstration.

    Alors prenez votre ticket pour ce tour de manège sans temps mort, cette magnifique histoire d’amour paternel, cet hymne à la vie et aux liens du cœur qui parfois priment sur ceux du sang, ce délicieux mensonge qui, lorsqu’il s’achèvera et délivrera ses derniers secrets, vous laissera KO, de gratitude, d’émotion, dont vous réaliserez que chaque seconde vous a rappelé à quel point la vie est belle. Malgré tout. Malgré les vicissitudes du destin. Un film qui bouleversera a fortiori ceux qui portent les cicatrices des blessures de la vie. J’en suis d’ailleurs sortie bouleversée. Littéralement. Chavirée d’émotions. Comme rarement. Mais aussi avec l’idée revigorante que « demain tout commence », le très beau titre inspiré d'une phrase de Bachelard que la grand-mère du cinéaste avait coutume de répéter. Et quel plus bel hommage à celle-ci et à cette phrase que ce film généreux, lumineux, tendre, drôle, au charme décidément irrésistible, à l’image de son duo d’acteurs principaux ! Sans aucun doute un des meilleurs films de l’année qui vous rappelle que la vie est le plus beau des risques et qui, croyez-moi, vous procurera une envie irrépressible d’empoigner et d’étreindre l’existence et ceux que vous aimez. Intensément. Follement. La magie du cinéma dans toute sa splendeur. Alors n’oubliez pas : demain, tout commence…

    Critique LE DISCOURS D'UN ROI de Tom Hooper

    discours1.jpg

     

    Le roi en question, c’est George VI (Colin Firth), à la fois fragile et colérique, qui n’avait d’ailleurs pas vocation à le devenir puisque c’est sont frère Edouard VIII (Guy Pierce) qui était destiné au trône à la mort de leur père.  Seulement Edouard VIII préféra abdiquer pour vivre son amour avec une femme, Wallis Simpson, à la réputation légère (du moins pour un monarque) car notamment divorcée deux fois, histoire à laquelle est d’ailleurs consacré le prochain film de Madonna W.E, dont la rumeur court qu’il pourrait être présenté dans le cadre du prochain Festival de Cannes. George VI que toute la famille royale appelle « Bertie » va donc devoir surmonter son handicap, un bégaiement qui l’empêche de s’exprimer en public. Pour cela, il pourra compter sur le soutien indéfectible de sa femme (Helena Bonham Carter) et sur l’aide d’un thérapeute du langage aux méthodes peu orthodoxes, Lionel Rogue (Geoffrey Rush). Alors qu’il mène cette guerre contre lui-même, une autre guerre beaucoup moins intime se fait de plus en plus menaçante…

    discours2.jpg

    A priori, cela s’annonçait donc comme un énième biopic avec reconstitution historique spectaculaire de rigueur et c’est sans doute d’abord le choix de prendre le contrepied de ce à quoi nous aurions pu nous attendre qui fait de ce film une grande réussite. Tom Hooper et son scénariste David Seidler ont ainsi fait le judicieux choix de l’intime, de l’histoire sans nier son implication sur l’Histoire mais vue telle que la voyait George VI, relativement lointaine. Le monde extérieur et ses rumeurs sont étouffés par l’atmosphère ouatée et non moins redoutable des allées du pouvoir.

    Plutôt que de  filmer George VI comme un personnage historique distant, Tom Hooper le filme à portée d’homme avec ses angoisses et ses faiblesses. Il n’apparait alors pas comme le puissant lointain (éloigné de nous historiquement et humainement) mais comme un homme qui doit affronter ses faiblesses en lequel chacun peut se reconnaître. La caméra de Tom Hooper le suit au plus près de son visage, de ses doutes, de son angoisse qui s’amorce. Le jeu en nuances de Colin Firth et la caméra sensible de Tom Hooper qui l’enferme ans son cadre, (il est tantôt filmé à gauche ou à droite, à son image, en marge) comme il l’est dans son handicap, nous donne la sensation asphyxiante d’éprouver nous aussi son angoisse si bien que notre souffle est  suspendu à ses lèvres hésitantes. La maîtrise du langage devient alors le véritable enjeu du suspense du film, haletant comme un thriller. Arrivera-t-il à prononcer ce fameux discours qui fera entrer le Royaume-Uni dans la guerre contre l’Allemagne nazie ?

     Un sujet qui n’a rien d’anachronique et qui est même particulièrement actuel à une époque (la nôtre)  où le contenant, la forme, la communication priment sur le contenu et le message, où celui ou celle qui recevra le plus de suffrages ne sera pas forcément le ou la plus apte à gouverner mais le ou la plus apte à délivrer son message et à maîtriser la communication et le langage. Un ancien premier ministre français au phrasé si particulier en a ainsi souvent fait les frais revendiquant et regrettant lui-même que son message qu’il ne veut pas lapidaire, expéditif, ou résumable à un slogan ne puisse être développé dans des médias toujours plus avides d’images chocs que de pensées profondes. Un peu la génération twitter aussi qui recherche le choc de la formule et qui pousse souvent à l’exagération, quitte à piétiner quelques personnes voire la réalité au passage. Plutôt que le pouvoir des mots, c’est donc celui de la communication que doit donc maîtriser le monarque. Un pouvoir qu’il était d’autant plus urgent de détenir quand un dictateur outre-Rhin en faisait un des instruments de sa propagande et l’utilisait pour haranguer, galvaniser et endormir les foules.  

    Sans tomber dans la psychologie de comptoir, le scénario montre habilement et par petites touches comment le poids de l’enfance et de l’Histoire (son père, ceux qui l’ont précédé, tous ceux dont les regards pèsent sur lui) sont responsables de son handicap. Mais, au-delà du combat personnel, c’est aussi une très belle histoire d’amitié entre deux hommes à la fois très différents et en quête de reconnaissance. Rogue demande constamment à être sur un pied d’égalité avec George VI, lui qui toujours à été à distance : du peuple, des autres, des mots. Prendre la parole c’est prendre sa place et exister. Le langage, dans le titre même, a d’ailleurs toute son importance : il ne s’agit pas du discours du roi mais d’un roi, qui n’a pas encore son identité propre, écrasé  par le poids de l’Histoire et  de ses prédécesseurs.

    La richesse des dialogues saupoudrés d’un humour so british participe amplement de la réussite du film. Il est vrai que le langage d’un film dont le sujet est justement le langage se devait d’être exemplaire mais ce n’était pas pour autant gagné d’avance.

    Enfin, le grand atout du film ce sont ses acteurs principaux : Colin Firth (absolument remarquable, ne forçant pas trop le trait comme c’est souvent le cas dans ces rôles à Oscars mais reflétant le bégaiement essentiellement par l’angoisse qu’il générait , Colin Firth d’ailleurs qui interprétait déjà pour moi un des meilleurs rôles de 2010  dans le très beau « A single man » de Tom Ford pour lequel il était déjà nommé à l’Oscar du meilleur acteur), Geoffrey Rush( impeccable en médecin peu conventionnel et malicieux ) et Helena Bonham Carter ( parfaite en future reine, à la fois cinglante et épouse aimante. )

    Si « Le discours d’un roi » n’est pas un film exceptionnel,  c’est un beau film en raison du degré de raffinement de chacun des éléments qui le constituent (musique –du Français Alexandre Desplat, d’ailleurs très belle mais parfois un peu trop présente pour un film sur le langage même si elle en est une autre forme-, scénario, interprétation, mise en scène), un film à résonance universelle autant de par le combat qu’il met en scène (un homme, fut-il roi, qui surpasse ses faiblesses et ses peurs) que de par le langage qu’il emploie et dont il souligne le poids historique.

    FRACTURES de Harry Roselmack (quelques mots sur le film écrits lors de sa projection en compétition dans le cadre du Festival du Cinéma et Musique de Film de La Baule)

    fractures.jpg

    Fariha une escort-girl (Alexandra Naoum) et Youssouf (Benoit Rabille) converti à l’islam radical, sont deux français, à la vision du monde opposée. Ils se rendent à une même Soirée sur un yacht...

    labaule201731.JPG

    L’autre objet filmique non identifié de ce festival (également reparti sans prix) fut  Fractures  la première réalisation du journaliste Harry Roselmack qui a là aussi le mérite de l’audace. S’il avait déjà produit des documentaires, ce film est en revanche sa première réalisation. Pour son premier long-métrage qu’il a écrit, réalisé et coproduit, indéniablement le journaliste n’a pas choisi la facilité. Saluons d’abord la volonté et l'engagement de son réalisateur pour mener à bien ce projet périlleux. Je vous le disais antérieurement, c'était le point commun des films de cette compétition : la confrontation de mondes qui n’étaient pas destinés à se rencontrer.  Là encore le hasard met en présence  deux mondes  que tout oppose a priori : celui d’une prostituée et d’un terroriste potentiel. Deux égarés. Roselmack n’a pas choisi le réalisme mais la fable pour opposer deux réalités, pour évoquer la radicalisation et le communautarisme, les fractures de la société. Cette volonté de scruter, ausculter, décrypter, sans la juger la société française lui a été inspirée par ses rencontres, lors de ses différentes enquêtes journalistiques. Les personnages sont ici des archétypes qu’il a rencontrés et qu’il assume d’avoir mis en scène. Ce qui donne d’ailleurs toute sa force à la joute verbale centrale du film qui pourrait avoir lieu dans un tribunal. Le film n’est pas dénué de partis pris de réalisation (que je vous laisse découvrir, très originale utilisation du hors-champ) qui captent notre attention, décontenancent, suscitent la curiosité, bousculent de potentiels préjugés et font la richesse de cette première œuvre qui ose aborder un sujet sensible avec un point de vue et un regard. Là aussi les genres se mêlent : film noir...et même comédie romantique par le biais des personnages secondaires joliment écrits et interprétés notamment par Alix Bénézech qui apporte une belle candeur à son personnage (à retrouver bientôt dans Mission impossible). Quant à Alexandra Naoum et Benoit Rabille, ils crèvent littéralement l'écran et apportent toutes les nuances nécessaires à leurs personnages fiévreux pourtant pétris de certitudes que leur rencontre fera voler en éclats. Même s'il s'agit d'un véritable exercice d'équilibriste, Harry Roselmack parvient sans justifier l'innommable, à une tentative d'explication es racines du "mal". L'exercice périlleux, conduit toujours au bord du gouffre mais évite tous les écueils grâce à des dialogues minutieusement élaborés dans lesquels chaque mot compte et grâce à des comédiens remarquables qui les exaltent avec fougue et conviction.

    Critique de 120 BATTEMENTS PAR MINUTE de Robin Campillo 

    battements6.jpg

    Cette critique est extraite de mon compte rendu du Festival de Cannes 2017 à retrouver ici. "120 battements par minute" a également obtenu le prix du public du Festival du Film de Cabourg 2017 dont vous pouvez retrouver mon bilan, là.

    C’est le film qui avait bouleversé les festivaliers au début de la 70ème édition du Festival de Cannes  et qui méritait amplement son Grand Prix. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’émotion que Pedro Almodovar l’avait évoqué lors de la conférence de presse du jury du festival. On sentait d’ailleurs poindre un regret lorsqu’il a déclaré : « J'ai adoré 120 battements par minute. Je ne peux pas être plus touché par un  film. C'est un jury démocratique. Et je suis 1/9ème seulement. » Il avait également déclaré :   « Campillo raconte l'histoire de héros qui ont sauvé de nombreuses vies. Nous avons pris conscience de cela. »

    cinéma, Festival de Cannes, Festival de Cannes 2017, Almodovar, film, In the mood for cinema, Cannes

    Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan (Arnaud Valois) va être bouleversé par la radicalité de Sean (Nahuel Perez Biscayart) qui consume ses dernières forces dans l’action. Sean est un des premiers militants d' Act Up. Atteint du VIH, il est membre de la commission prisons.  Au film politique va s’ajouter ensuite le récit de son histoire avec Nathan, nouveau militant, séronégatif.

    Le film s’attache en effet à nous raconter à la fois la grande Histoire et celle de ces deux personnages. Celle d’Act Up se heurtant aux groupes pharmaceutiques, essayant d’alerter  l’opinion publique et le gouvernement insensible à sa cause. Celle de l’histoire d’amour entre Sean et Nathan. Deux manières de combattre la mort. La première est racontée avec une précision documentaire. La seconde est esquissée comme un tableau avec de judicieuses ellipses. L’une domine tout le début du film avant que la seconde ne prenne une place grandissante, le film se focalisant de plus en plus sur l’intime même si le combat est toujours présent, en arrière-plan.

    La durée du film (2H10) devient alors un véritable atout nous permettant de nous immerger pleinement dans leur action et de faire exister chaque personnage, de nous les rendre attachants, de nous permettre d'appréhender la violence apparente de leurs actions qui deviennent alors simplement  à nos yeux des appels au secours, des cris de colère, si compréhensibles. Parce qu’il n’y a pas d’autre solution face à l’indifférence et l’inertie. Parce que le temps court et leur manque. La caméra s’attache et s’attarde à filmer les visages et les corps, vivants, amoureux, mais aussi les particules qui les détruisent inéluctablement. Deux réalités qui s’opposent. Une course contre la montre. Contre la mort.

    Nahuel Pérez Biscayart, Arnaud Valois et Antoine Reinartz sont impressionnants de force, d’intensité, de justesse, de combattivité. Ils rendent leurs personnages furieusement vivants et Adèle Haenel impose sa colère avec force, totalement imprégnée de son rôle.

    Campillo démontre ici une nouvelle fois son talent de scénariste (il fut notamment celui d’ « Entre les murs », palme d’or 2008 mais aussi  notamment des autres films de Laurent Cantet), dosant brillamment l’intime et le collectif, l’histoire d’amour et le combat politique et parvenant à faire de chacun des débats, parfois virulents,  des moments passionnants, témoignant toujours de ce sentiment d’urgence.  Certains ont reproché au film d’être trop long ou bavard mais aucun de ces échanges n’est vain ou gratuit. Ils sont toujours vifs et incisifs, enragés de l’urgence dictée par la maladie et la mort qui rôde. Ne pas s’arrêter, ne pas se taire pour ne pas mourir.

    La dernière partie du film, poignante, ne tombe pourtant jamais dans le pathos ni dans la facilité. Campillo raconte avec minutie et pudeur les derniers sursauts de vie, puis la mort et le deuil, leur triviale absurdité. « Mince » réagit une mère à la mort  de son enfant. Et c’est plus bouleversant que si elle s’était écroulée, éplorée.

     En immortalisant ces combats personnels et ce combat collectif, Campillo a réalisé un film universel, transpirant la fougue et la vie dont chaque dialogue, chaque seconde, chaque plan palpitent d'une urgence absolue. A l’image de la réalisation, effrénée, nerveuse,  d’une énergie folle qui ne nous laisse pas le temps de respirer. Avec sa musique exaltant la vie. Ses images fortes aussi comme ces corps allongés sur le sol de Paris symbolisant les défunts, des corps que la caméra surplombe, tourbillonnant autour comme si elle filmait un ballet funèbre. Sa poésie aussi. Un film jalonné de moments de grâce et d’images fortes qui nous laissent une trace indélébile. Lorsque la Seine devient rouge. Lorsque Sean évoque le ciel et la vie, plus prégnante avec la maladie, et que Paris défile, insolemment belle et mélancolique, derrière la vitre, irradiée de soleil.

    Un film qui rend magnifiquement hommage à ces combattants, à leur ténacité. Lorsque, finalement, le désir de vie l’emporte, avec ces battements musicaux et cardiaques, qui s’enlacent et se confondent dans un tourbillon sonore et de lumières stroboscopiques, qui exaltent la force de l’instant, et nous accompagnent bien après le générique de film, Campillo nous donne envie d’étreindre furieusement le moment présent. Un grand film.

    Critique de VISAGES VILLAGES d'Agnès Varda

    visagesvillages.jpg

    Que de poésie dans ce film, révélateur de la profondeur, la noblesse, la beauté et la vérité des êtres ! Présenté hors-compétition du dernier Festival de Cannes où il a reçu le prix L’œil d’or du meilleur documentaire, il est coréalisé par Agnès Varda et JR.

    Agnès Varda et JR ont des points communs : passion et questionnement sur les images en général et plus précisément sur les lieux et les dispositifs pour les montrer, les partager, les exposer. Agnès a choisi le cinéma. JR a choisi de créer des galeries de photographies en plein air. Quand Agnès et JR se sont rencontrés en 2015, ils ont aussitôt eu envie de travailler ensemble, tourner un film en France, loin des villes, en voyage avec le camion photographique (et magique) de JR. Hasard des rencontres ou projets préparés, ils sont allés vers les autres, les ont écoutés, photographiés et parfois affichés. Le film raconte aussi l’histoire de leur amitié qui a grandi au cours du tournage, entre surprises et taquineries, en se riant des différences.

    Dès le générique, le spectateur est saisi par la délicatesse et la poésie. Poésie ludique des images. Et des mots, aussi : « tu sais bien que j’ai mal aux escaliers » dit Agnès Varda lorsqu’elle peine à rejoindre JR, « Les poissons sont contents, maintenant ils mènent la vie de château» à propos de photos de poissons que l'équipe de JR a collées sur un château d’eau.

    « Le hasard a toujours été le meilleur de mes assistants », a ainsi déclaré Agnès Varda et en effet, de chacune de ces rencontres surgissent des instants magiques, de profonde humanité. Sur chacun des clichés, dans chacun de leurs échanges avec ces « visages » affleurent les regrets et la noblesse de leurs détenteurs.

    En parallèle de ces explorations des visages et des villages, se développe l’amitié entre ces deux humanistes qui tous deux ont à cœur de montrer la grandeur d’âme de ceux que certains appellent avec condescendance les petites gens (terme qui m’horripile), de la révéler (au sens photographique et pas seulement).

    En les immortalisant, en reflétant la vérité des visages que ce soit celui de la dernière habitante de sa rue, dans un coron du Nord voué à la destruction en collant sa photo sur sa maison, à ces employés d'un site chimique,  ils en révèlent la beauté simple et fulgurante. Et nous bouleversent. Comme cet homme à la veille de sa retraite  qui leur dit avoir « l’impression d’arriver au bout d’une falaise et que ce soir je vais sauter dans le vide ». Et dans cette phrase et dans son regard un avenir effrayant et vertigineux semble passer.

    Le photographe de 33 ans et la réalisatrice de « 88 printemps » forment un duo singulier, attachant, complice et attendrissant. Le grand trentenaire aux lunettes noires (qu’Agnès Varda s’évertuera pendant tout le film à lui faire enlever) et la petite octogénaire au casque gris et roux. Deux silhouettes de dessin animé. Les mettre l’un avec l’autre est déjà un moment de cinéma. Tous deux se dévoilent aussi au fil des minutes et des kilomètres de ce road movie inclassable. Et ces visages dont les portraits se dessinent sont aussi, bien sûr, les leur. Ce voyage est aussi leur parcours initiatique. Celui d’un JR gentiment taquin, empathique, et d’une Agnès Varda tout aussi à l’écoute des autres, tantôt malicieuse et légère (impayable notamment quand elle chante avec la radio) tantôt grave et nous serrant le cœur lorsqu’elle dit « la mort j’ai envie d’y être parce que ce sera fini ».

    Ce récit plein de vie et fantaisie est aussi jalonné par l’évocation tout en pudeur de ceux qui ne sont plus, du temps qui efface tout (parce que photographier les visages c’est faire en sorte qu’ils « ne tombent pas dans les trous de la mémoire ») comme la mer qui engloutit ce portrait de cet ami d’Agnès Varda qui avait pourtant été soigneusement choisi pour être collé sur un bunker en bord de mer. Et la nostalgie et la mélancolie gagnent peu à peu du terrain jusqu’à la fin. Jusqu’à cette « rencontre » avec le « redoutable » Jean-Luc Godard qui donne lieu à un grand moment de cinéma poignant et terriblement cruel. Jusqu’au lac où la vérité et le regard sont, enfin, à nu. Et le nôtre embué de larmes.

    Ajoutez à cela la musique de M. Et vous obtiendrez une ode au « pouvoir de l’imagination », un petit bijou de délicatesse et de bienveillance. Un pied de nez au cynisme. Passionnant. Poétique. Surprenant. Ensorcelant. Emouvant. Rare. A voir absolument.

     

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Festival de Cannes 2018 : les premières informations officielles

     

    cannesh.jpg

    Comme chaque année, pour ce qui sera mon 18ème Festival de Cannes, vous pourrez suivre ici en direct le festival (ainsi que sur mes autres blogs Inthemoodforcinema.com, Inthemoodforfilmfestivals.com pour la partie cinéma et, pour la partie "luxe", Inthemoodforhotelsdeluxe.com). Vous pourrez également le suivre sur mes différents réseaux sociaux : @moodforcannes et @Sandra_Meziere pour twitter, @sandra_meziere pour Instagram et Facebook.com/inthemoodforcannes et http://facebook.com/inthemoodforcinema pour Facebook.

    Comme d'habitude, je ne partagerai ici aucune "rumeur" sur la programmation mais seulement les informations officielles.

    Pour l'instant, à 41 jours de l'ouverture officielle, nous savons seulement que :

    -Pour sa 71ème édition, le Festival de Cannes aura lieu du mardi 8 au samedi 19 mai! Il commencera un jour plus tôt mais aura une durée identique aux années précédentes

    -Cate Blanchett présidera le jury du Festival de Cannes 2018.

    Retrouvez mon article complet à ce sujet en cliquant ici avec trois critiques de films avec Cate Blanchett.

    blanchett.jpg

    Photo personnelle ci-dessus prise lors de l'hommage rendu à l'actrice dans le cadre du Festival du Cinéma Américain de Deauville.

    -Le cinéaste français Bertrand Bonello présidera le Jury de la Cinéfondation et des Courts métrages de la 71ème édition du Festival de Cannes du 8 au 19 mai :« Qu’attendons-nous de la jeunesse, des cinéastes inconnus, des premiers films ? Qu’ils nous bousculent, qu’ils nous fassent regarder ce que nous ne sommes pas capables de voir, qu’ils aient la liberté, le tranchant, l’insouciance et l’audace que parfois nous n’avons plus. La Cinéfondation s’attache depuis 20 ans à faire entendre ces voix et je suis extrêmement fier cette année de pouvoir les accompagner. »

    -Vivier de nouveaux talents du 7ème art, l’Atelier de la Cinéfondation 2018 accueille ainsi 15 réalisateurs internationaux et leurs prometteurs projets de films. Cette 14ème édition sera, comme chaque année, l’occasion pour ces cinéastes et leurs producteurs de rencontrer des partenaires financiers à Cannes. Un précieux sésame pour passer à la réalisation ! Retrouvez les heureux sélectionnés de l'édition 2018 sur

    http://www.cinefondation.com/fr/.

    -A l’occasion du 50ème anniversaire de la sortie de "2001 : L’Odyssée de l’espace" le samedi 12 mai 2018 à Cannes vous pourrez (re)découvrir en avant-première mondiale le film culte de Stanley Kubrick, dans sa version originale 70mm. La copie sera présentée dans le cadre de Cannes Classics par Christopher Nolan qui a étroitement collaboré avec Warner Bros. Entertainment sur le processus de re-masterisation et qui honorera le Festival de Cannes de sa première venue.  Christopher Nolan participera également à une Masterclass le dimanche 13 mai 2018, au cours de laquelle il évoquera sa filmographie et partagera sa passion pour l’œuvre singulière de Stanley Kubrick.

    cinéma,cannes,in the mood for cannes,in the mood for cinéma,festival de cannes,71ème festival de cannes,cate blanchett,semaine de la critique

    - Ursula Meier présidera le Jury de la Caméra d’or. "Depuis 1994, la réalisatrice suisse façonne une cinématographie audacieuse qui souligne la complexité du monde. Ses 5 courts métrages, 2 œuvres télévisées, 2 documentaires et 2 longs métrages ont chacun rivalisé d’inventivité, et lui ont permis de s’imposer dans le paysage européen" a souligné le Festival de Cannes. Avec 6 professionnels à ses côtés, Ursula Meier désignera la meilleure première œuvre présentée en Sélection officielle, à la Semaine de la Critique - Cannes ou à la Quinzaine des Réalisateurs lors de la soirée de Clôture du Festival de Cannes, le samedi 19 mai.

    -A l'occasion d'une interview dans le Film Français, le délégué général du Festival de Cannes, Thierry Frémaux a annoncé quelques nouveautés  : désormais tout film en compétition devra sortir dans les salles françaises, la presse ne découvrira plus les films avant les festivaliers et la séance de gala sera ainsi la vraie première mondiale, la presse verra ainsi le film à 19h en même temps en Debussy et pour les séances de 22, le lendemain matin dans le grand théâtre Lumière.

    Le film français Cannes 2018.jpg

      -Pour cette année a été créé un nouveau prix intitulé "prix de la citoyenneté". Je vous en reparlerai longuement dans un prochain article.

    Dans les sélections parallèles :

    -L’affiche de la compétition de la Semaine de la Critique au prochain Festival de Cannes. Sur cette affiche figure l'actrice Noée Abita, révélation du film Ava de Léa Mysius dont vous pouvez retrouver ma critique ici.

    l'affiche de la semaine de la critique 2018.jpg

    ava.jpg

    -Le réalisateur et scénariste norvégien Joachim Trier présidera le jury de la 57ème Semaine de la Critique qui décernera 3 prix à Cannes. Il sera entouré de l’actrice et jeune réalisatrice américaine Chloë Sevigny, du comédien argentin Nahuel Pérez Biscayart, récent lauréat d’un César pour son rôle dans 120 Battements par minute de Robin Campillo, Eva Sangiorgi, nouvelle directrice de la Viennale, Festival international du film de Vienne et du journaliste culturel français Augustin Trapenard.

     

    En attendant l'édition 2018 du Festival de Cannes en direct, retrouvez, en cliquant ici, mon compte rendu de l'édition 2017.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer