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cannes - Page 7

  • 66ème Festival de Cannes : compte-rendu détaillé et commenté de la conférence de presse

    Pour une meilleure lecture de cet article, notamment pour un meilleur format des photos, retrouvez-le sur mon site http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel il est également publié: http://inthemoodforfilmfestivals.com/la-selection-officielle-du-festival-de-cannes-2013/

    Comme chaque année, un mois avant l’ouverture du Festival de Cannes, à Paris, a lieu la conférence de presse d’annonce de la sélection qui, cette année s’est déroulée, non pas au Grand Hôtel comme ces dernières années mais sur les Champs-Elysées, à l’UGC Normandie. Avant de vous livrer cette enthousiasmante sélection 2013 et le compte-rendu de la conférence de presse, au préalable, je vous rappelle que je vous ferai vivre le Festival en direct du 14 au 27 Mai. Certes, ce sera (déjà !) mon 13ème Festival de Cannes et jamais, lorsque j’y étais allée pour la première fois après avoir été sélectionnée par le Prix de la jeunesse en 2001, non, jamais, je n’aurais imaginé avoir le bonheur d’y retourner, quoiqu’il arrive, chaque année. Les années n’ont pas entamé la passion, bien au contraire, et c’est aussi la voix de la passion que je souhaite continuer à faire entendre sur mes sites, en particulier quand les sources d’informations se multiplient et quand cela devient parfois une course vaine à l’immédiateté, souvent au détriment de la réflexion, parfois indispensable pour réellement appréhender un film. Je vous rappelle au passage (puisque je reçois fréquemment des emails adressés à « mes collaborateurs ») que mes 7 sites sont créés et rédigés par une seule et même personne.

    Avant de commenter la sélection, une dernière digression qui n’en est pas tout à fait une pour vous recommander à nouveau le livre du Président du Festival Gilles Jacob, publié le 24 Avril prochain, chez Flammarion, intitulé « Les pas perdus » (dont vous pouvez retrouver ma critique, ici). J’espère vous donner envie de les suivre si je vous dis que ces « Pas perdus » s’achèvent par un hommage à la vie, une douce confusion entre cinéma et réalité, et par « Woody », évidemment par Woody dont le plaisir à mélanger fiction et réalité, l’enthousiasmante et enthousiaste curiosité, l’amour du cinéma et plus encore l’humour, décidément, le rapprochent tant. Leur lecture, elle, s’achève par l’envie de réécouter la chanson de ces Pas perdus et de retourner sur ce doux rivage bercé par le flux et le flot d’une mémoire composée d’oublis judicieux et de souvenirs drôles, élégants, émouvants. Pouvoir, inestimable, de ce doux « démon » de l’écriture que de rendre universelle une mélodie finalement très personnelle et que de rendre harmonieux tous ces souvenirs épars de 7 décennies. Un savoureux et mélodieux tourbillon de (la) vie, de mots et de cinéma, « en-chanté» et enchanteur qui est aussi un avant-goût de ce qu’est (aussi) le Festival de Cannes.

    Lorsque le Président du Festival Gilles Jacob et le Délégué général Thierr Frémaux (qui ont en commun un enthousiasme et une passion pour le cinéma communcatifs ) font leur entrée dans la salle de l’UGC, celle-ci retient son souffle. L’évènement revêt toujours une joyeuse solennité (pour moi en tout cas) même si pour certains c’est surtout l’occasion de se revendiquer tristement blasés ou du moins de s’en donner l’air.

    Cela commence par « le mot du président » puis Thierry Frémaux dévoile la sélection tant attendue. Gilles Jacob a ainsi rappelé le rôle essentiel du festival « la maison où viennent s’abriter les artistes en danger », « Cannes, terre d’accueil» tout en évoquant cette belle initiative pour l’année 2013 quand la liberté est mise à rude épreuve dans tant d’endroits du globe : « L’année 2013 illustre au sens propre cette ligne de conduite. Nous avons invité en effet des dessinateurs de presse qui se battent à leur manière pour la liberté. Sous l’égide de Plantu, nous présenterons à l’étage de la presse une exposition de dessins humoristiques autour du cinéma, dessins vifs et talentueux. Petite flamme du caricaturiste dont l’art est de tout dire, de tout résumer en une image, prenons garde qu’elle ne s’éteigne jamais : c’est le dernier rempart contre le despotisme et la dictature du fort sur le faible. En programmant un ensemble où vibre un appel à l’indocilité, le festival n’a pas craint de prendre le risque qu’on l’applique à lui-même! » Le 20 Mai, aura ainsi lieu une vente aux enchères au profit de Cartooning for Peace.

    Gilles Jacob a également fait l’éloge de « Lady Jane » (Jane Campion, l’occasion pour moi de vous rappeler qu’elle présidera cette année le jury de la Cinéfondation et des courts métrages, de retour à Cannes, après avoir présenté « Bright star » en 2009, alors en compétition, le récit des amours contrariées du jeune poète anglais John Keats et de sa voisine Fanny Brawne) dont le parcours cannois est exemplaire mais aussi symptomatique du rôle d’accompagnement et de « propulseur » de carrière que peut jouer Cannes. « C’est une force, une unité, un lyrisme sec, une violence. Elle sait de quoi elle parle. Ses trois courts-métrages montrés groupés la première fois qu’elle est venue, en 86, disaient tout de son univers. Ils étaient grands pour toutes ces qualités mais aussi parce qu’ils ne répétaient pas ce qui existait déjà. Et 7 ans après « Peel », « La Leçon de piano » a gagné la Palme d’or. Quel bel exemple, quel rêve pour nos futurs cinéastes… », a ainsi rappelé Gilles Jacob.

    Ce dernier a également annoncé la composition du jury qui l’accompagnera. Elle sera ainsi accompagnée par « Maji-daAbdi, réalisatrice et productrice éthiopienne, par Nicoletta Braschi, actrice italienne, par Nandita Das, actrice indienne et par Semih Kaplanoglu, réalisateur turc. »

    Vous le saviez déjà, puisque je vous en avais parlé, ici : c’est « Gatsby le magnifique » le film de Baz Luhrmann avec notamment Leonardo DiCaprio, Carey Mulligan et Tobey Maguire qui ouvrira cette 66ème édition. Je suis curieuse de découvrir cette nouvelle adaptation du roman de Francis Scott Fitzgerald après l’adaptation par Jack Clayton en 1974 qui nous laissait avec l’irrésistible envie de relire encore et encore le chef d’œuvre de Fitzgerald et d’être dangereusement grisés par l’atmosphère du film et du livre : de chaleur écrasante, d’extravagance et d’ennui étrangement mêlés dans une confusion finalement criminelle. Un film empreint de la fugace beauté de l’éphémère et de la nostalgie désenchantée qui portent le fascinant et romanesque Gatsby. L’élégance mélancolique et romantique et le jeu irréprochable de Robert Redford sont aussi pour beaucoup dans cette réussite. Jusqu’ici, je n’aurais jamais imaginé un autre Gatsby mais s’il y a bien un acteur qui pourrait me faire changer d’avis, c’est Leonardo DiCaprio qui, tant de fois, que ce soit dans « Les noces rebelles » de Sam Mendes ou « Shutter island » de Martin Scorsese s’est glissé de manière époustouflante dans la peau de personnages si différents.

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    Vous comprendrez donc à quel point je me réjouis également de la venue de Robert Redford qui viendra à Cannes cette année pour « All is lost » de J.C Chandor (hors compétition) et à qui le festival a l’excellente idée de rendre un hommage. Un acteur rare dans tous les sens du terme, et d’une élégance tout aussi rare.

    Je vous l’avais déjà annoncé avant-hier : c’est Sofia Coppola qui donnera le coup d’envoi à Un Certain Regard, le jeudi 16 Mai, avec « The Bling Ring », un film avec Emma Watson dans le rôle-titre, Taïssa Farmiga, Leslie Mann et Kirsten Dunst. L’histoire vraie d’un groupe d’adolescents californiens qui cambriolèrent les maisons de plusieurs célébrités hollywoodiennes d’octobre 2008 à août 2009. Parmi leurs victimes : Megan Fox, Orlando Bloom, ou encore Paris Hilton…

    Le jury Un Certain Regard sera cette année présidé par Thomas Vinterberg, en compétition en 2012 avec « La Chasse » pour lequel Mads Mikkelsen (également attendu à Cannes) avait obtenu le prix d’interprétation.

    Nous savions également déjà que l’Inde serait cette année le pays invité à l’honneur. Le cycle 100 ans de cinéma indien sera l’occasion de rendre hommage à la nouvelle génération cinéma indien et pour le festival d’accueillir notamment Amitabh Bachchan, véritable star dans son pays, également au générique de « Gatsby le magnifique » pour lequel il viendra à l’ouverture.

    De cette édition, nous connaissions également la très belle affiche avec Joanne Woodward et Paul Newman, une photo d’une beauté étourdissante, prise sur le tournage de « A New Kind of Love » de Melville Shavelson, et qui nous invite à un tourbillon de cinéma, à un désir infini de pellicule, le désir infini…comme celui (de cinéma) que suscite Cannes. Une affiche qui donne l’illusion du mouvement, de la profondeur, du cinéma donc. Une affiche moderne et intemporelle, d’un noir et blanc joyeusement nostalgique, paradoxale à l’image de tous ces cinémas qui se côtoient à Cannes. Une affiche qui nous donne envie de ce tourbillon de (la) vie, d’envies, de cinéma, d’envies de cinéma, un vertig(o)e (presque hitchcockien) troublant. Thierry Frémaux a par ailleurs rappelé que la présence de Joanne Woodward était espérée à Cannes.

    « Nous allons faire en sorte qu’elle soit joyeuse, généreuse, plein de cinéma, de surprises, de stars» a annoncé en préambule Thierry Frémaux à propos de cette 66ème édition. Il a également devancé les polémiques récurrentes en précisant : « On a coutume de dire qu’il y a beaucoup d’habitués. Les grands auteurs font les grands films. » « Pourquoi se priverait-on, au nom du renouvellement permanent, des grands auteurs ? Encore une fois les grands metteurs en scène font de grands films. » Nous pourrions difficilement lui donner tort d’autant que les nombreuses sections cannoises permettent à de nouveaux talents d’émerger.

    Il a également tenu à préciser que si certains films évoqués par la presse n’avaient pas été retenus, c’est souvent qu’ils n’avaient même pas été présentés, précisant également que, auparavant, le comité de sélection recevait les films beaucoup plus longtemps avant car le délai de post-production était très long, ce que la révolution du numérique a évidemment changé.

    Il a également devancé une autre polémique (l’an passé il avait été reproché au festival l’absence de femmes dans la compétition officielle) concernant la présence d’une seule femme en compétition (Valeria Bruni Tedeschi pour « Un château en Italie ») précisant qu’ils recevaient « des films dont ne nous préjugeons pas des qualités selon que réalisés par des hommes ou des femmes. », évoquant notamment le problème dans les écoles de cinéma. « Ce n’est pas à Cannes une fois par an qu’il faut se poser la question. », « On s’y attendait à la polémique sur ce sujet. On a discuté de cela avec Najat Vallaud-Belkacem et Aurélie Filippetti » « Là où nous pouvons le faire, il y aura parité », ce qui est par exemple le cas du jury de la Cinéfondation et des courts-métrages a rappelé Gilles Jacob puisque celui-ci sera majoritairement composé de femmes.

    Lors de la conférence ont donc été annoncés 19 films en compétition (que vous pourrez découvrir ci-dessous) parmi les 1858 longs-métrages soumis au festival même si la liste pourra être prochainement complétée, comme c’est le cas chaque année. Le jury dont nous savons seulement pour l’instant qu’il sera présidé par Steven Spielberg (retrouvez, ici, mes critiques de films de ce dernier) que Thierry Frémaux dit déjà « très impliqué » devra donc décerner la palme d’or 2013 parmi les films suivants.

    Au programme, figurent beaucoup de français avec, pour mon plus grand plaisir François Ozon, en compétition pour « Jeune et jolie » (venu une seule fois en compétition en 2003 avec « Swimming pool », en attendant (re)voyez « Dans la maison »), Arnaud Desplechin (avec son premier film américain « Jimmy P. »), Arnaud Des Pallières ( qui vient à Cannes avec « Michael Kohlhaas » …et avec Mads Mikkelsen dont je vous rappelle qu’il avait reçu le prix d’interprétation du Festival de Cannes 2012 pour « La Chasse » de Thomas Vinterberg, lui-même président d’un Certain Regard cette année), Abdellatif Kechiche (« La vie d’Adèle »), et Roman Polanski (« La Vénus à la fourrure ») sans oublier la franco-italienne Valeria Bruni Tedeschi (« Un château en Italie »).

    A propos de Roman Polanski, venu pour « Tess » l’an passé, Thierry Frémaux a précisé qu’il était un « réalisateur polonais » et que, avec « La vénus à la fourrure » , il était« dans la condition d’Haneke l’an dernier », qu’il était par ailleurs « de plus en plus difficile de dire quelle est la nationalité d’un film » prenant l’exemple de Guillaume Canet qui a tourné « Blood ties » aux USA ou de Desplechin dont « Jimmy P. » est un film tourné aux USA avec Mathieu Amalric et Guillermo Del Toro.

    Deux autres films français seront donc également présentés hors compétition : « Blood Ties », de Guillaume Canet et « Zulu » de Jérôme Salle, en clôture du festival.

    Parmi les films en compétition, nous retrouvons 4 films américains, 4 grands cinéastes: « Behind the Candelabra » (« Ma vie avec Liberace ») de Steven Soderbergh, « Inside Llewyn Davis » des frères Coen, « The Immigrant » de James Gray, (film annoncé comme « très sombre » dans lequel joue notamment Marion Cotillard, à l’affiche de deux films de cette édition 2013) et « Nebraska » d’Alexander Payne.

    Plusieurs films d’acteurs sont également au programme puisque si Valeria Bruni-Tedeschi aura les honneurs de la sélection officielle avec « Un château en Italie », il y aura également James Franco qui viendra présenter « As I lay dying » à Un Certain Regard ou encore « Miele » de Valeria Golino également à Un Certain Regard.

    Parmi les grands évènements, en plus de l’hommage au cinéma indien et l’hommage à Robert Redford, à signaler l’hommage à la carrière de Jerry Lewis.

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    Parmi les films très attendus, après « Drive », il y aura également « Only god forgives » de Nicolas Winding Refn au sujet suquel Thierry Frémaux a d’ailleurs parlé de « film radical de cette sélection ». « Ne vous attendez pas à Drive 2 », a-t-il ajouté.

    Il a également évoqué le film de Soderbergh, « Ma vie avec Liberace » décidément très prolifique ces derniers temps (je reviendrai prochainement sur le très réussi « Effets secondaires ») film sur le pianiste Liberace, « pas un un biopic complètement » précisant qu’ « il voulait être hors compétition. On l’a convaincu d’être en compétition en particulier parce qu’il a annoncé que c’était son dernier. Or, son 1er a gagné la palme d’or. Nous lui souhaitons le même futur » avant de raconter lui avoir envoyé un long email pour le convaincre, se terminant par « Say yes », ce à quoi Soderbergh a répondu par un laconique et décisif « Yes ». Matt Damon et Michael Douglas, dans la distribution, viendront à Cannes pour l’occasion.

    A propos d’Alexander Payne, Thierry Frémaux a précisé qu’il était « à l’intérieur du système des studios continuant à leur proposer des films que d’habitude ils ne produisent pas. Film que nous avons vu il y a 48H. »

    « Ethan et Joel Coen sont contents de retrouver leur oncle Gilles» a-t-il ironisé (revoyez « Une journée particulière »…) à propos de ce « film qui raconte l’émergence, l’invention et le succès de la Folk song américaine »

    A propos de « The immigrant », le nouveau titre du film de James Gray : « Nous verrons si sa présence à Cannes sera comme d’habitude » a ajouté Thierry Frémaux faisant référence à l’accueil mitigé de la presse à Cannes pour ses précédents films contrastant avec le succès en salles et égratignant gentiment une presse souvent versatile et injustement assassine, en particulier à Cannes. Profitez-en pour revoir le sublime « Two lovers », Un film d’une tendre cruauté, d’une amère beauté, et parfois même d’une drôlerie désenchantée, un thriller intime d’une vertigineuse sensibilité à l’image des sentiments qui s’emparent des personnages principaux, et de l’émotion qui s’empare du spectateur. James Gray parvient à faire d’une histoire a priori simple un très grand film d’une mélancolie d’une beauté déchirante qui nous étreint longtemps encore après le générique de fin.

    Le cinéma asiatique sera également présent avec notamment Takashi Miike avec « Shield of straw », en compétition, pour un « film criminel, de poursuite, policier, qui en dit long de la société japonaise » mais aussi Jia Zhangke, également en compétition officielle : « on apprendra beaucoup de ce qu’est la Chine contemporaine dans ce film à histoires » a ainsi précisé Thierry Frémaux.

    Au programme également, « un film mexicain qui dit que dans la désagrégation absolue que connait ce pays avec la drogue il y a quand même des lueurs d’espoir» ou encore « Le Passé » d’Ashgar Farhadi, thriller psychologique tourné à Paris avec Tahar Rahim et Bérénice Béjo. Tahar Rahim sera donc de retour en compétition après le Grand prix reçu en 2009 par « Un Prophète » de Jacques Audiard et « A perdre la raison » de Joachim Lafosse à Un Certain Regard l’an passé.

    Enfin, la conférence de presse s’est achevée par quelques questions de la presse parmi lesquelles « Est-ce que la crise affecte le cinéma ? », ce à quoi Thierry Frémaux a répondu ceci :

    « La crise a commencé en 2008 et le festival n’a jamais été affecté du point de vue de sa santé économique, jamais en terme de présence, d’accréditation. », « Nous sommes très heureux de la sélection, néanmoins beaucoup de films n’y sont pas n’étant pas présentés », « Plutôt moins une santé éclatante sur le plan artistique et économique. Il est arrivé très souvent que des gens se montrent heureux et surtout soulagés par leur sélection officielle. Je ne révèle pas un secret en disant que le cinéma connaît une petite crise. Le festival s’associe aux débats qui ont lieu en ce moment sur cette notion d’exception culturelle. Nous continuons à dire que le système français produit une bonne santé artistique. »

    Il a terminé en saluant le travail de l’Agence Bronx sur l’affiche dont je vous parlais plus haut et par un judicieux clin d’œil au débat actuel en précisant que « 2 films montrent que l’amour concerne tout le monde », faisant notamment référence au film de Steven Soderbergh «Ma vie avec Liberace ».

    C’est sur ces belles paroles que s’achève ce premier article sur cette sélection qui s’annonce réjouissante et éclectique (bien sûr, j’y reviendrai chaque jour pour la détailler) et que je vous donne rendez-vous chaque jour sur http://inthemoodforfilmfestivals.com pour de nouvelles informations sur le festival, de nouvelles critiques de films, de nouveaux « bons plans ».

    J’en profite pour vous parler de mon roman « Les Orgueilleux » puisqu’il se déroule dans le cadre d’un festival de cinéma et puisqu’il qui sortira début Mai, juste avant le festival. Il sera publié chez Numeriklivres. Ce roman possède un compte twitter http://twitter.com/LesOrgueilleux et une page Facebook http://facebook.com/LesOrgueilleux sur lesquels vous pourrez recevoir de nombreuses informations en avant-première.

    Enfin, je vous recommande également de suivre les pages Facebook de mes blogs pour des infos régulières http://facebook.com/inthemoodforcinema et http://facebook.com/inthemoodforfilmfestivals et mes comptes twitter pour davantage d’informations et ensuite pour me suivre en direct du festival http://twitter.com/moodforcinema et http://twitter.com/moodforcannes .

    En Compétition

    Film d’ouverture    
         
    Baz LUHRMANN THE GREAT GATSBY (H.C.) (GATSBY LE MAGNIFIQUE) 1h45
         
      ***  
         
    Valeria BRUNI-TEDESCHI UN CHÂTEAU EN ITALIE 1h44
         
    Ethan COEN, Joel COEN INSIDE LLEWYN DAVIS 1h45
         
    Arnaud DESPALLIÈRES MICHAEL KOHLHAAS 2h05
         
    Arnaud DESPLECHIN JIMMY P. (PSYCHOTHERAPY OF A PLAINS INDIAN) 2h
         
    Amat ESCALANTE HELI 1h45
         
    Asghar FARHADI LE PASSÉ 2h10
         
    James GRAY THE IMMIGRANT 2h
         
    Mahamat-Saleh HAROUN GRIGRIS 1h40
         
    JIA Zhangke TIAN ZHU DING (A TOUCH OF SIN) 2h15
         
    KORE-EDA Hirokazu SOSHITE CHICHI NI NARU (LIKE FATHER, LIKE SON) 2h
         
    Abdellatif KECHICHE LA VIE D’ADЀLE 3h07
         
    Takashi MIIKE WARA NO TATE (SHIELD OF STRAW) 2h05
         
    François OZON JEUNE ET JOLIE 1h30
         
    Alexander PAYNE NEBRASKA 1h50
         
    Roman POLANSKI LA VÉNUS À LA FOURRURE 1h30
         
    Steven SODERBERGH BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) 1h58
         
    Paolo SORRENTINO LA GRANDE BELLEZZA (THE GREAT BEAUTY) 2h30
         
    Alex VAN WARMERDAM BORGMAN 1h58
         
    Nicolas WINDING REFN ONLY GOD FORGIVES 1h30
         
      ***  
    Film de clôture    
         
    Jérôme SALLE ZULU (H.C.) 1h50

     

     

     

    Un Certain Regard

    Film d’ouverture    
         
    Sofia COPPOLA THE BLING RING 1h30
         
      ***  
         
    Hany ABU-ASSAD OMAR 1h37
         
    Adolfo ALIX JR. DEATH MARCH 1h45
         
    Ryan COOGLER FRUITVALE STATION 1er film 1h30
         
    Claire DENIS LES SALAUDS 2h
         
    Lav DIAZ NORTE, HANGGANAN NG KASAYSAYAN 4h
         
    James FRANCO AS I LAY DYING 2h
         
    Valeria GOLINO MIELE 1er film 1h36
         
    Alain GUIRAUDIE L’INCONNU DU LAC 1h32
         
    Flora LAU BENDS 1er film 1h32
         
    Rithy PANH L’IMAGE MANQUANTE 1h30
         
    Diego QUEMADA-DIEZ LA JAULA DE ORO 1er film (LA CAGE DORÉE) 1h42
         
    Mohammad RASOULOF ANONYMOUS 2h14
         
    Chloé ROBICHAUD SARAH PRÉFÈRE LA COURSE 1er film 1h34
         
    Rebecca ZLOTOWSKI GRAND CENTRAL 1h35
         

     

    Hors Compétition

     

     

    J.C CHANDOR ALL IS LOST   1h45
           
    Guillaume CANET BLOOD TIES   2h24
           

     

     

     

     

    Séances de minuit

     

     

    Amit KUMAR MONSOON SHOOTOUT 1er film 1h22
         
    Johnnie TO BLIND DETECTIVE 2h07
         

     

     

     

    Hommage à Jerry Lewis

     

     

    Daniel NOAH MAX ROSE   1h26
           

     

     

     

     

    Séances spéciales

     

     

    Stephen FREARS MUHAMMAD ALI’S GREATEST FIGHT 1h37
         
    Roberto MINERVINI STOP THE POUNDING HEART 1h38
         
    Roman POLANSKI WEEK END OF A CHAMPION 1h20
         
    James TOBACK SEDUCED AND ABANDONED 1h35
         
    Cinéfondation : Taisia IGUMENTSEVA OTDAT KONCI 1er film (BITE THE DUST) 1h41
         

     

     

     

    Séance de Gala en l’honneur de l’Inde

     

     

    Anurag KASHYAP, Dibakar BANERJEE, Zoya AKHTAR, Karan JOHAR BOMBAY TALKIES
    Catégories : CONFERENCES DE PRESSE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • 66ème Festival de Cannes : programme et sélection officielle

    En attendant mon compte-rendu complet de la conférence de presse d’annonce de sélection du 66ème Festival de Cannes à laquelle j’ai eu le plaisir d’assisster ce matin, avec mes commentaires sur la sélection (cet article sera complèté dans la journée), retrouvez, ci-dessous, l’enthousiasmante sélection 2013 que je me réjouis d’avance de vous faire suivre en direct pour la 13ème année consécutive ici et surtout sur http://inthemoodforfilmfestivals.com (sur lequel vous pourrez trouver la sélection au bon format) .

    En Compétition

    Film d’ouverture    
         
    Baz LUHRMANN THE GREAT GATSBY (H.C.) (GATSBY LE MAGNIFIQUE) 1h45
         
      ***  
         
    Valeria BRUNI-TEDESCHI UN CHÂTEAU EN ITALIE 1h44
         
    Ethan COEN, Joel COEN INSIDE LLEWYN DAVIS 1h45
         
    Arnaud DESPALLIÈRES MICHAEL KOHLHAAS 2h05
         
    Arnaud DESPLECHIN JIMMY P. (PSYCHOTHERAPY OF A PLAINS INDIAN) 2h
         
    Amat ESCALANTE HELI 1h45
         
    Asghar FARHADI LE PASSÉ 2h10
         
    James GRAY THE IMMIGRANT 2h
         
    Mahamat-Saleh HAROUN GRIGRIS 1h40
         
    JIA Zhangke TIAN ZHU DING (A TOUCH OF SIN) 2h15
         
    KORE-EDA Hirokazu SOSHITE CHICHI NI NARU (LIKE FATHER, LIKE SON) 2h
         
    Abdellatif KECHICHE LA VIE D’ADЀLE 3h07
         
    Takashi MIIKE WARA NO TATE (SHIELD OF STRAW) 2h05
         
    François OZON JEUNE ET JOLIE 1h30
         
    Alexander PAYNE NEBRASKA 1h50
         
    Roman POLANSKI LA VÉNUS À LA FOURRURE 1h30
         
    Steven SODERBERGH BEHIND THE CANDELABRA (MA VIE AVEC LIBERACE) 1h58
         
    Paolo SORRENTINO LA GRANDE BELLEZZA (THE GREAT BEAUTY) 2h30
         
    Alex VAN WARMERDAM BORGMAN 1h58
         
    Nicolas WINDING REFN ONLY GOD FORGIVES 1h30
         
      ***  
    Film de clôture    
         
    Jérôme SALLE ZULU (H.C.) 1h50

     

     

     

    Un Certain Regard

    Film d’ouverture    
         
    Sofia COPPOLA THE BLING RING 1h30
         
      ***  
         
    Hany ABU-ASSAD OMAR 1h37
         
    Adolfo ALIX JR. DEATH MARCH 1h45
         
    Ryan COOGLER FRUITVALE STATION 1er film 1h30
         
    Claire DENIS LES SALAUDS 2h
         
    Lav DIAZ NORTE, HANGGANAN NG KASAYSAYAN 4h
         
    James FRANCO AS I LAY DYING 2h
         
    Valeria GOLINO MIELE 1er film 1h36
         
    Alain GUIRAUDIE L’INCONNU DU LAC 1h32
         
    Flora LAU BENDS 1er film 1h32
         
    Rithy PANH L’IMAGE MANQUANTE 1h30
         
    Diego QUEMADA-DIEZ LA JAULA DE ORO 1er film (LA CAGE DORÉE) 1h42
         
    Mohammad RASOULOF ANONYMOUS 2h14
         
    Chloé ROBICHAUD SARAH PRÉFÈRE LA COURSE 1er film 1h34
         
    Rebecca ZLOTOWSKI GRAND CENTRAL 1h35
         

     

    Hors Compétition

     

     

    J.C CHANDOR ALL IS LOST   1h45
           
    Guillaume CANET BLOOD TIES   2h24
           

     

     

     

     

    Séances de minuit

     

     

    Amit KUMAR MONSOON SHOOTOUT 1er film 1h22
         
    Johnnie TO BLIND DETECTIVE 2h07
         

     

     

     

    Hommage à Jerry Lewis

     

     

    Daniel NOAH MAX ROSE   1h26
           

     

     

     

     

    Séances spéciales

     

     

    Stephen FREARS MUHAMMAD ALI’S GREATEST FIGHT 1h37
         
    Roberto MINERVINI STOP THE POUNDING HEART 1h38
         
    Roman POLANSKI WEEK END OF A CHAMPION 1h20
         
    James TOBACK SEDUCED AND ABANDONED 1h35
         
    Cinéfondation : Taisia IGUMENTSEVA OTDAT KONCI 1er film (BITE THE DUST) 1h41
         

     

     

     

    Séance de Gala en l’honneur de l’Inde

     

     

    Anurag KASHYAP, Dibakar BANERJEE, Zoya AKHTAR, Karan JOHAR BOMBAY TALKIES
    Catégories : CONFERENCES DE PRESSE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Programme et sélection officielle du Festival de Cannes 2013 : conférence de presse en direct

    C'est demain, à 11H, qu'aura lieu la conférence de presse d'annonce de la sélection du 66ème Festival de Cannes par Gilles Jacob et Thierry Frémaux. Je vous propose de me suivre en direct sur twitter sur http://twitter.com/moodforcinema . Des éléments du programme ont d'ores et déjà été dévoilés, retrouvez-les sur mon site consacré au Festival de Cannes http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lequel vous pourrez aussi trouver de très nombreuses rubriques et informations sur le Festival de Cannes. Accédez à ce site en cliquant sur la photo ci-dessous.

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    Catégories : CONFERENCES DE PRESSE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • La Conférence de presse du 66ème Festival de Cannes en direct

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    Comme chaque année, j’aurai le plaisir d’assister à la conférence de presse d’annonce de sélection du Festival de Cannes donnée par le Président du festival M. Gilles Jacob et par le délégué général M. Thierry Frémaux et qui aura lieu ce jeudi 18 avril, à 11H, à l’UGC Normandie (alors qu’elle avait auparavant lieu à l’InterContinental Grand hôtel de Paris) et que je vous ferai suivre en direct sur twitter, sur mon compte principal http://twitter.com/moodforcinema et dont vous pourrez bien entendu retrouver le compte-rendu détaillé et commenté ici dès jeudi après-midi.

    Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du 66ème Festival de Cannes, de l'ouverture à la clôture sur http://inthemoodforfilmfestivals.com sur lesquel vous pouvez retrouver d'ores et déjà de nombreuses informations sur ce 66ème Festival de Cannes.

    Catégories : CONFERENCES DE PRESSE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Zulu" de Jérôme Salle en clôture du 66ème Festival de Cannes

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    Voici le communiqué de presse du Festival de Cannes au sujet du film de clôture dont vous pourrez retrouver la critique ici et en attendant la conférence de presse officielle de sélection dont vous pourrez suivre le LT en direct sur mon compte twitter http://twitter.com/moodforcinema .

    C’est le thriller Zulu, tourné entièrement en Afrique du Sud par Jérôme Salle et adapté du roman éponyme de Caryl Férey, qui sera projeté dimanche 26 mai en clôture du 66e Festival de Cannes.

    L’action se déroule à Cape Town, dans une Afrique du Sud encore hantée par l’apartheid, où la misère des townships côtoie les quartiers aisés. Deux flics équipiers, Orlando Bloom (Pirates des Caraïbes de Gore Verbinski, Le Seigneur des anneaux de Peter Jackson) et Forrest Whitaker (Le dernier Roi d’Ecosse de Kevin McDonald, Ghost Dog, La Voie du Samouraï de Jim Jarmush) sont entraînés dans une enquête haletante qui tient aussi du film noir politique et de l’étude sociale.

    Co-écrit par Julien Rappeneau, Zulu est produit par Richard Grandpierre (Eskwad), coproduit avec Pathé, Lobster Tree et M6 Films et distribué en France par Pathé, qui en assure également les ventes internationales. La musique du film est composée par Alexandre Desplat.
    En 1988, Forest Whitaker avait reçu à Cannes le Prix d’interprétation masculine pour son rôle dans Bird de Clint Eastwood. Rappelons que le 66e Festival de Cannes s’ouvrira le mercredi 15 mai prochain avec la projection de Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann et que le Jury de la Compétition est présidé par Steven Spielberg.

    Catégories : CLÔTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Trouvez votre logement pour le 66ème Festival de Cannes : conseils, bons plans...

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    Si vous cherchez encore un logement pour le Festival de Cannes 2013 (15 au 26 mai), et que vous désespérez d’en trouver un aussi tardivement (il faut savoir que beaucoup d’établissements affichent complets d’une année sur l’autre), soyez rassurés, il reste encore de nombreuses possibilités. Je peux vous garantir qu’il reste encore de la place en de nombreux endroits, quel que soit le type de logement que vous recherchez et quel que soit votre budget qui se devra néanmoins d’être conséquent si vous voulez loger à proximité du palais des festivals, mais il existe de nombreuses solutions…

    Chaque année, je consacre un article à ce sujet et le réactualise en fonction de mes propres recherches. Vous trouverez ainsi mon article des années passées complété et réactualisé ci-dessous avec de très nombreuses adresses…en attendant l’annonce en direct de la sélection officielle de ce 66ème Festival de Cannes ce 18 avril à 11H à suivre sur http://twitter.com/moodforcinema .

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    La question du logement à Cannes peut se résoudre très simplement en temps normal étant donné le nombre d’établissements à Cannes et dans les environs ( et de toutes catégories) mais il est plus compliqué d’y trouver une solution en période de festival.

    Tout d’abord, comme je vous le disais, sachez que les hôtels et la plupart des résidences sont complets d’une année sur l’autre, réservés par les sociétés (production, distribution etc) et certains directement par le festival. Je devine déjà votre air catastrophé, vous qui rêviez de deux journées impromptues sur la Croisette, en période de festival (si vous ne venez pas pour le festival, je vous le déconseille par ailleurs, ce n’est pas la période idéale pour profiter pleinement de Cannes). En 13 ans de Festival de Cannes, j’ai largement eu l’occasion de faire un petit tour d’horizon des logements proposés et de tirer un bilan des prix pratiqués à Cannes pendant le festival. Pendant ou en dehors du festival, j’ai testé des dizaines de logements à Cannes et ai eu de très nombreuses informations à ce sujet puisque, à de nombreuses reprises, j’ai réservé très tardivement et ai eu le le loisir de faire le tour d’horizon des différents établissements pour rechercher un logement disponible pour cette période.

    Il faut avouer que, pendant le festival, la liberté des prix donne lieu à des tarifs et à des méthodes qui dans certains cas frôlent l’escroquerie, pas partout évidemment et heureusement mais les prix s’envolent allègrement à cette période souvent sans aucun rapport avec les prestations proposées. Vous trouverez même des 2 étoiles plus chers que des 5 étoiles. D’abord, dans les hôtels, les prix en période de Festival de Cannes sont rarement affichés mais « sur demande« . Une fois le tarif ( prohibitif, le plus souvent ) annoncé (en général multiplié par 4 voire jusqu’à 10 par rapport à la basse saison et plus élevé qu’en haute saison, sachant qu’on vous oblige la plupart du temps à réserver pour tout le festival -même si, à l’approche du festival s’il reste des nuits disponibles, on acceptera souvent de vous les louer pour une période plus courte-) on vous demande généralement le prépaiement intégral à la réservation (ou des arrhes, en général la moitié du séjour, et le règlement intégral avant le début du festival). Inutile également d’espérer des tarifs préférentiels, que vous réserviez un an à l’avance ou à la dernière minute: ce sont des forfaits fixes, et que vous soyez détenteurs d’une carte (Accor, Lucien Barrière ou autre) n’y changera rien.

    Appartements

    Si vous aimez la vie en communauté, le meilleur conseil que je pourrais vous donner est de choisir une location à plusieurs pour partager les frais ou, seul(e), de prendre un studio. Vous pourrez ainsi en trouver (de toutes les grandeurs et à tous les prix) sur Amivac ou sur Homelidays, notamment mais aussi auprès d’agences comme Immosol, Cannes Accommodation ou de sites comme Sejourning . Pour un appartement, en plein centre et proche du palais, vous trouverez difficilement à moins de 3000 euros (ce que peut néanmoins revenir à beaucoup moins cher à plusieurs). Si vous voulez une belle résidence à proximité, je vous recommande notamment la résidence Gray d’Albion. Plus vous vous éloignerez du palais, plus vous irez vers les boulevards ou le Suquet et moins vous paierez cher. Je vous déconseille en revanche d’habiter en dehors de Cannes. La circulation est très difficile, en particulier aux heures de montées des marches.

    Passé le Boulevard Carnot, vous trouverez plus facilement des disponibilités avec des tarifs plus attractifs. Reste donc à savoir si vous souhaitez traverser le Boulevard et faire 2 kms en noeud papillon ou robe longue sachant que la circulation est bloquée aux abords du palais aux heures de montées des marches transformant vos déambulations diurnes et nocturnes en parcours du combattant. Vous pourrez aussi trouver des colocations parfois à partir de 300 ou 400 euros par personne. Twitter et Facebook sont aussi d’excellents moyens de passer une petite annonce pour trouver un logement, en suivant également les comptes de personnes allant au festival.

    Je garde ainsi un très bon souvenir de ma première année de festival où, invitée par le Prix de la Jeunesse du Ministère de la Jeunesse et des sports (un concours qui permettait à de jeunes cinéphiles d’être invités au Festival de Cannes pour toute sa durée), je logeais à la Résidence Pierre et Vacances à Cannes La Bocca (vous pouvez y aller en bus ou bien à pied en longeant le front de mer). Vous pourrez également opter pour la Résidence Pierre et Vacances Villa Francia sur les hauteurs de Cannes.

    Concernant les hôtels, vous pourrez trouver de tout: des hôtels 2 étoiles plus chers que des 4 étoiles, donc, qui pratiquent les mêmes conditions que celles précédemment évoquées (prépaiement intégral à la réservation ) et le plus grand palace de Cannes avec des chambres moins chères que certaines d’un 3 étoiles médiocre.

    Petit tour d’horizon des différents hôtels:

    Pour fait un tour d’horizon rapide d’une sélection d’hôtels que je vais détailler ci-dessous et pour connaître les disponibilités rapidement, pour la période qui vous intéresse, je vous recommande vivement le site http://www.cannes-hotel-reservation.fr/.

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    Ci-dessus, l’hôtel Gray d’Albion

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    -Si vous avez la chance d’en avoir la possibilité pécuniaire choisissez le Gray d’Albion (plus de 500 euros par nuit avec réservation de 12 nuits obligatoires même s’il arrive que des chambres se libèrent vers la fin du festival à des tarifs plus « avantageux », je suis une adepte de son restaurant de plage au sujet duquel vous pourrez retrouver mon article en cliquant ici -et qui est aussi le lieu de la Terrazza Martini pendant le festival-, un des meilleurs restaurants de Cannes rapport qualité/prix/amabilité. Je vous le recommande.).

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    L’hôtel Gray d’Albion est un peu en retrait de la Croisette, entièrement modernisé et refait à neuf, très cher certes pendant le festival mais finalement moins que d’autres 4 étoiles qui n’en ont pas le standing (comme l’hôtel Cristal par exemple qui, il y a trois ans, proposait sa dernière chambre à 4700 euros pour 12 nuits) ou évidemment le Majestic Barrière (photos ci-dessous) qui, avec ses nouveaux aménagements, est devenu le plus beau palace de la Croisette et surtout le plus proche du palais des festivals (Cliquez ici pour tout savoir sur le Majestic et sa rénovation). Si je le pouvais (il n’est pas interdit de rêver…), c’est sans aucun doute celui que je choisirais.

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    Ci-dessus l’hôtel Majestic

    -Evidemment, au rang des palaces intemporels et à la hauteur de leur classification, vous trouverez le Carlton Intercontinental où loge le jury.

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    -L’ancien Palais Stéphanie (lui-même ancien Noga Hilton) devenu depuis le 1er Avril 2011 le JW Marriott Hotel Cannes est aussi devenu une des adresses incontournables, joliment rénové avec une vue idyllique sur la Croisette et des prestations haut de gamme.

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    -Parmi les nouveautés, également le Radisson Blu 1835 Hotel et Thalasso , ancien White Palm, véritable havre de paix et de luxe sur le port de Cannes, entièrement reconstruit, doté d’un splendide spa et d’une vue à couper le souffle sur la baie de Cannes (mais là, un peu plus loin, et sans doute pas assez pour qu’un taxi accepte de vous y emmener depuis le palais des festivals). Les photos ci-dessous ont toutes été prises du Radisson.

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    -Si vous voulez encore quelques exemples de prix, sachez ainsi encore que l’hôtel Victoria, petit 4 étoiles, proposait l’an passé des chambres à 450 euros la nuit, sans compter le petit-déjeuner à 18 euros ou qu’un hôtel comme l’hôtel Fouquet’s (qui n’a strictement rien à voir avec l’établissement éponyme du groupe Lucien Barrière) proposait il y a deux ans une chambre privilège à 4100 euros ou des studios à 2900 euros, un hôtel dont les 4 étoiles (au regard de son emplacement, de ses prestations, de son aspect extérieur -derrière le Marriott-) demeurent un mystère… -il vient néanmoins apparemment d’être rénové…-.

    -Hôtel également rénové, l’hôtel America qui, cette année, propose une chambre classique single à 5299 euros pour tout le festival …sans les petits-déjeuners, un 4 étoiles certes, mais sans rien de particulier…et situé juste derrière le Majestic qui lui fait de l’ombre, dans tous les sens du terme.

    -Je peux aussi vous parler du Martinez puisque j’y étais en 2009 invitée par L’Oréal en tant que gagnante du concours de blogs du Festival de Cannes 2008. Le service est attentionné (mais bousculé en période de festival et parfois dépassé par les événements), mais étant donné la grandeur de l’établissement toutes les chambres n’ont pu être rénovées et certaines mériteraient un petit rafraichissement. L’endroit n’en demeure pas moins exceptionnel (spa, belle plage…).

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    -L’hôtel le plus proche du palais des festivals (juste en face) est l’hôtel Splendid, un trois étoiles dont la propreté et l’amabilité laissent à désirer (sans compter que si vous avez une chambre ou même une suite au premier étage, on vous demandera de laisser les volets fermés « à cause des vols »). A noter que certaines chambres ont des kitchenettes (même si je doute que cela corresponde aux normes actuelles), ce qui peut s’avérer pratique et économique en période de festival… même si l’hôtel, lui, ne l’est pas et propose en tout cas des prix bien au-dessus de ses prestations. Même constatation à l’Ibis qui, par ailleurs, est plus loin de la Croisette.

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    -Pour le rapport qualité prix, je vous recommanderais l’hôtel Mondial (sans restaurant mais moderne et propre, dans la rue d’Antibes), un quatre étoiles dont certaines suites (moins chères que des chambres d’autres hôtels de même catégorie) donnent sur la mer (à noter: le wifi est gratuit, ainsi que le petit-déjeuner, et c’est à ma seule connaissance le seul hôtel à proposer le minibar à discrétion pendant le festival, machine à Expresso également à disposition dans les chambres). On viendra même vous chercher à la gare en cas de problèmes.

     

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    -Parmi les hôtels « abordables », j’aime beaucoup aussi l’hôtel Canberra. Même si le service est parfois aléatoire en période de festival, pour cause de personnel insuffisant, la nourriture y est bonne et la décoration (glamour et style années 50 avec de magnifiques salles de bain) des chambres leur donne un aspect cocooning particulièrement agréable et relaxant en période de festival. L’année où j’y ai séjourné (2009), le personnel était néanmoins insuffisant la nuit avec une employée au bord de la crise de nerfs (devant gérer la réception et le room service…et donc laisser la réception vide lorsqu’elle s’occupait du room service…y compris de la préparation des plats). Des prestations donc pas tout à fait au niveau d’un 4 étoiles mais un hôtel bien rénové.

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    -Juste à côté de l’hôtel Canberra se situe l’hôtel Cristal où, là, les prestations et l’infrastructure (chambres particulièrement vétustes) ne sont vraiment pas à la hauteur des 4 étoiles et du tarif en période de festival. On m’avait parlé d’une rénovation prévue (les hôteliers ayant visiblement conscience de la vétusté de l’établissement et la reconnaissant, ce qui n’est pas le cas partout) en début d’année…elle n’apparait pourtant pas sur leur site officiel. Comptez environ 4700 euros (minimum, l’an passé) pour un séjour pendant le festival .

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    Ci-dessus l’hôtel Cristal

    - L’hôtel Mercure Croisette Beach, dont certaines chambres mériteraient là aussi d’être rénovées fait aussi partie des bonnes adresses (amabilité au rendez-vous, bonne situation, petite piscine, plage, bon room service, possibilité de manger sur place) même si le prix dépasse largement celui d’un Mercure « classique » même en haute saison (minimum 4700 euros pour tout le festival, l’an passé).

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    -Tout au bout de la rue d’Antibes, vous trouverez l’hôtel Eden, un hôtel 4 étoiles, également rénové avec de belles prestations…mais totalement inabordable en période de festival et aussi cher que des hôtels de catégorie supérieure. Attention par ailleurs, certaines chambres sont minuscules et les chambres dîtes « économiques » n’ont pas réellement de fenêtres.
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    Ci-dessus: l’hôtel Eden et ci-dessous sa piscine

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    -Parmi les hôtels les plus récents, le 3.14 avec ses 5 étages dont chacun représente un continent. Une décoration kitsch (et un lieu particulièrement bruyant pendant le festival, photos ci-dessous). Comptez pas moins de …800 euros par nuit pendant le festival!

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    Ci-dessus, l’hôtel 3:14

    -Chaque année Cannes compte de nouveaux établissements. En juin 2011 a ainsi ouvert le Five Hotel & Spa, un hôtel 5 étoiles situé au coeur de Cannes (mon article, ici). Hôtel situé en plein centre à l’emplacement de l’ancienne poste où, cette année, se trouvera le BO, futur restaurant VIP de la cité du cinéma.

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    Copyright : Marcel Jolibois

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    Copyright : Marcel Jolibois

    -Si vous ne souhaitez pas à tout prix être à proximité du palais des festivals, vous pourrez enfin opter pour des hôtels récemment rénovés, des 4 étoiles moins chers que certains 2 étoiles situés en plein centre. Vous pourrez ainsi choisir l’hôtel Renoir (photo de chambre ci-dessous) dont les « 3 minutes à pied du palais des festivals » indiquées sur le site me semblent néanmoins un peu sous-estimées. Vous pourrez également choisir l’hôtel Cézanne situé sur le Boulevard d’Alsace ou le Novotel Cannes Montfleury, sur les hauteurs.

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    Si vous voulez les adresses précises et des renseignements, je vous conseille la page « Hôtel Réservation » de l’office de tourisme de Cannes qui vous informera de tous les appartements et chambres disponibles et sur laquelle vous trouverez toutes les informations pratiques nécessaires. Vous trouverez encore de la place dans la plupart des hôtels et dans certaines résidences. Je vous conseille néanmoins plutôt d’appeler directement les hôtels et de vous faire inscrire sur listes d’attente si ceux que vous désirez sont complets. Il arrive que des désistements surviennent à la dernière minute (c’est néanmoins assez rare étant donné le prépaiement exigé). Quant aux appartements, vous en trouverez encore de nombreux à tous les tarifs dans les agences que je vous ai recommandés.

    Je vous laisse découvrir les autres offres, sur la page précitée. Si vous voulez des hôtels (de qualité) aux tarifs plus attractifs, il vous faudra vous éloigner de la Croisette, voire de Cannes, direction La Bocca ou même Mandelieu, voire plus loin… (mais certains, même en dehors de Cannes, en profitent aussi pour augmenter leurs tarifs ).

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    Evidemment, reste encore la solution locations auprès des particuliers. Là, je vous conseille de demander des photographies au préalable (j’en connais pas mal qui ont eu des déconvenues) et surtout l’emplacement exact (on vous dira souvent « à deux pas de la Croisette » ou « proche du palais des festivals », comme pour les hôtels d’ailleurs, ce qui, en période de festival où il est difficile de circuler ou de déambuler, peut représenter beaucoup de temps perdu et ce qui ne correspond par ailleurs pas toujours à la réalité. Si votre logement se situe du côté du Palm Beach, vous ne serez pas réellement « à deux pas de la Croisette »). L’emplacement idéal est pour moi entre la Croisette et le Boulevard Carnot et entre le palais des festivals et l’hôtel Martinez.

    N’hésitez pas à me faire part dans les commentaires ou par email (inthemoodforcinema@gmail.com ) de vos bons plans ou de vos propres déconvenues… Je les ajouterai ici.

    Je vous rappelle que vous pourrez suivre le 66ème Festival de Cannes en direct sur ce blog http://www.inthemoodforcannes.com, sur mon blog entièrement consacré au festival http://inthemoodforcannes.com mais aussi sur deux de mes autres blogs, http://wwwinthemoodforcinema.com et http://inthemoodlemag.com . Suivez-moi également sur mon compte twitter spécial Cannes (http://twitter.com/moodforcannes ) et sur mon compte twitter principal (http://twitter.com/moodforcinema ).

    Retrouvez également cet article sur http://www.inthemoodforluxe.com .

    Catégories : INFORMATIONS PRATIQUES Lien permanent 4 commentaires Pin it! Imprimer
  • MAGNUM ouvre sa plage privée pendant le Festival de Cannes 2013 !

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    En attendant la conférence de presse officielle de sélection de ce 66ème Festival de Cannes, ce 18 Avril, que vous retrouverez bien entendu, comme chaque année, commentée et détaillée ici, partons pour un des lieux qui s’annonce comme l’incontournable des soirées cannoises pour débattre des films jusqu’au bout de la nuit… Je vous rappelle au passage que vous pourrez me suivre en direct du festival, du 15 au 26 Mai sur http://inthemoodforcannes.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com.

     

    C’est une nouvelle venue sur la Croisette et son entrée en scène a en effet de grandes chances d’être remarquée ! À l’occasion du 66ème, Magnum, la marque de glaces iconique, créera l’événement. Elle ouvrira les portes de sa plage privée, baptisée Magnum Cannes, un espace entièrement dédié au plaisir pour vivre des expériences uniques. Glamour, sensualité, passion, plaisir : autant de valeurs que Magnum partage avec le 7 Glamour, sensualité, passion, plaisir : autant de valeurs que Magnum partage avec le 7ème art. La marque s’est ancrée dans l’univers du cinéma grâce à ses collaborations avec des égéries de renommée internationale, qui l’ont incarnée dans des sagas publicitaires réalisées comme de véritables films.

     

    Pour cette première apparition à Cannes, une soirée exceptionnelle sera dédiée à la magnifique Liv Tyler, qui honorera Magnum Cannes de sa présence. À l’occasion du lancement de l’innovation phare de l’année, Magnum 5 Kisses, elle prête son image à la marque dans une « mood video » réalisée par le célèbre Wim Wenders. C’est ainsi que, tout naturellement, la marque brillera à ce rendez-vous international du cinéma.

     

    Après le succès de la boutique éphémère Magnum Paris, la marque a choisi cette année une destination de rêve… Elle prendra ses quartiers sur la Croisette entre deux des plus grands palaces cannois où elle ouvrira les portes de sa plage privée, baptisée Magnum Cannes. Une adresse qui deviendra rapidement incontournable pour des invités privilégiés

     

    Avec sa scénographie résolument glamour et son esprit festif, Magnum Cannes fera vivre chaque jour à ses invités des moments uniques, alternant press junkets et happenings. Dans le premier rôle : le plaisir façon Magnum, bien sûr !

     

    Au coeur de cette plage privée, le « Make My Magnum Bar » fera littéralement fondre les festivaliers. Ils y découvriront un bar majestueux avec une vue imprenable sur la mer… Grâce à des toppings « gold » et des ingrédients exclusifs rappelant toute la magie du cinéma, cet espace de dégustation permettra de créer et de personnaliser le Magnum de ses rêves !

     

    Chaque jour de la quinzaine, entre midi et 18h, les festivaliers se verront proposer des happenings à l’image de Magnum : gourmands, sensuels, fondants, craquants ! On pourra s’y prélasser sur de confortables transats en savourant sa création Magnum ou s’offrir une manucure réalisée par The Manucurist au Nail Bar de la plage…

     

     De plus, ils pourront craquer pour la dernière nouveauté de la marque : Magnum 5 Kisses. Une collection glacée en édition limitée qui revisite les classiques de la pâtisserie française. L’occasion également de découvrir ce qu’il y a de meilleur après un baiser …

     

    Magnum Cannes promet une programmation d’exception aux festivaliers ! Des soirées inoubliables et des concerts exceptionnels orchestrés par André et Lionel de La Clique, l’équipe du mythique club Le Baron.

     

    Au coucher du soleil, Magnum Cannes se métamorphoser en un lieu des plus exclusifs, avec la complicité de Lionel et André du Baron. Sa programmation musicale mettra à l’honneur têtes d’affiche et événements uniques intimement liés au cinéma, dans un esprit résolument exclusif et festif.

     

     Pendant la montée des marches, Magnum Cannes passera en mode « warm up » avec des dégustations de cocktails et de glaces au son d’une playlist décontractée… Le temps de se préparer pour la soirée et d’admirer la plage au coucher du soleil.

     

    Une fois la nuit tombée, place à une programmation pointue, digne des plus belles fêtes de la Croisette ! Magnum Cannes célébrera son grand opening le jeudi 16 mai avec le showcase exceptionnel d’un des artistes les plus en vogue du moment ! Tout au long de la quinzaine, la plage Magnum Cannes vivra au rythme des soirées officielles de films, concerts exclusifs et DJs sets des résidents du Baron… Si la programmation est encore tenue secrète, une chose est certaine : Magnum Cannes sera l’adresse incontournable de ce 66ème Festival de Cannes !

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  • MAGNUM ouvre sa plage privée pendant le Festival de Cannes 2013 !

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    En attendant la conférence de presse officielle de sélection de ce 66ème Festival de Cannes, ce 18 Avril, que vous retrouverez bien entendu, comme chaque année, commentée et détaillée ici, partons pour un des lieux qui s’annonce comme l’incontournable des soirées cannoises pour débattre des films jusqu’au bout de la nuit… Je vous rappelle au passage que vous pourrez me suivre en direct du festival, du 15 au 26 Mai sur http://inthemoodforcannes.com et http://inthemoodforfilmfestivals.com.

     

    C’est une nouvelle venue sur la Croisette et son entrée en scène a en effet de grandes chances d’être remarquée ! À l’occasion du 66ème, Magnum, la marque de glaces iconique, créera l’événement. Elle ouvrira les portes de sa plage privée, baptisée Magnum Cannes, un espace entièrement dédié au plaisir pour vivre des expériences uniques. Glamour, sensualité, passion, plaisir : autant de valeurs que Magnum partage avec le 7 Glamour, sensualité, passion, plaisir : autant de valeurs que Magnum partage avec le 7ème art. La marque s’est ancrée dans l’univers du cinéma grâce à ses collaborations avec des égéries de renommée internationale, qui l’ont incarnée dans des sagas publicitaires réalisées comme de véritables films.

     

    Pour cette première apparition à Cannes, une soirée exceptionnelle sera dédiée à la magnifique Liv Tyler, qui honorera Magnum Cannes de sa présence. À l’occasion du lancement de l’innovation phare de l’année, Magnum 5 Kisses, elle prête son image à la marque dans une « mood video » réalisée par le célèbre Wim Wenders. C’est ainsi que, tout naturellement, la marque brillera à ce rendez-vous international du cinéma.

     

    Après le succès de la boutique éphémère Magnum Paris, la marque a choisi cette année une destination de rêve… Elle prendra ses quartiers sur la Croisette entre deux des plus grands palaces cannois où elle ouvrira les portes de sa plage privée, baptisée Magnum Cannes. Une adresse qui deviendra rapidement incontournable pour des invités privilégiés

     

    Avec sa scénographie résolument glamour et son esprit festif, Magnum Cannes fera vivre chaque jour à ses invités des moments uniques, alternant press junkets et happenings. Dans le premier rôle : le plaisir façon Magnum, bien sûr !

     

    Au coeur de cette plage privée, le « Make My Magnum Bar » fera littéralement fondre les festivaliers. Ils y découvriront un bar majestueux avec une vue imprenable sur la mer… Grâce à des toppings « gold » et des ingrédients exclusifs rappelant toute la magie du cinéma, cet espace de dégustation permettra de créer et de personnaliser le Magnum de ses rêves !

     

    Chaque jour de la quinzaine, entre midi et 18h, les festivaliers se verront proposer des happenings à l’image de Magnum : gourmands, sensuels, fondants, craquants ! On pourra s’y prélasser sur de confortables transats en savourant sa création Magnum ou s’offrir une manucure réalisée par The Manucurist au Nail Bar de la plage…

     

     De plus, ils pourront craquer pour la dernière nouveauté de la marque : Magnum 5 Kisses. Une collection glacée en édition limitée qui revisite les classiques de la pâtisserie française. L’occasion également de découvrir ce qu’il y a de meilleur après un baiser …

     

    Magnum Cannes promet une programmation d’exception aux festivaliers ! Des soirées inoubliables et des concerts exceptionnels orchestrés par André et Lionel de La Clique, l’équipe du mythique club Le Baron.

     

    Au coucher du soleil, Magnum Cannes se métamorphoser en un lieu des plus exclusifs, avec la complicité de Lionel et André du Baron. Sa programmation musicale mettra à l’honneur têtes d’affiche et événements uniques intimement liés au cinéma, dans un esprit résolument exclusif et festif.

     

     Pendant la montée des marches, Magnum Cannes passera en mode « warm up » avec des dégustations de cocktails et de glaces au son d’une playlist décontractée… Le temps de se préparer pour la soirée et d’admirer la plage au coucher du soleil.

     

    Une fois la nuit tombée, place à une programmation pointue, digne des plus belles fêtes de la Croisette ! Magnum Cannes célébrera son grand opening le jeudi 16 mai avec le showcase exceptionnel d’un des artistes les plus en vogue du moment ! Tout au long de la quinzaine, la plage Magnum Cannes vivra au rythme des soirées officielles de films, concerts exclusifs et DJs sets des résidents du Baron… Si la programmation est encore tenue secrète, une chose est certaine : Magnum Cannes sera l’adresse incontournable de ce 66ème Festival de Cannes !

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  • Festival de Cannes 2013 - Audrey Tautou : maîtresse de cérémonie à l'ouverture et à la clôture du 66ème Festival de Cannes

    Nous l’avons appris hier soir: cette année, ce sera la pétillante Audrey Tautou qui sera la maîtresse de cérémonie de l’ouverture et de la clôture de ce 66ème Festival de Cannes, après Bérénice Béjo, l’an passé. La cérémonie d’ouverture aura lieu le 15 Mai et la cérémonie de clôture le 26 Mai. Audrey Tautou sera à l’affiche de « L’écume des jours », le film de Michel Gondry adapté du roman de Boris Vian, le 24 Avril prochain. Elle reste pour moi avant tout l’inoubliable Amélie Poulain mais elle a depuis incarné de nombreuses autres héroïnes. Ci-dessous, à cette occasion, je vous propose deux critiques de films avec Audrey Tautou: »Coco avant Chanel » d’Anne Fontaine » et « La délicatesse » de David et Stéphane Foenkinos, ainsi que la filmographie de cette éclatante comédienne qui, à n’en pas douter, sera une maîtresse de cérémonie lumineuse et espiègle.

    CRITIQUE DE LA DELICATESSE DE DAVID ET STEPHANE FOENKINOS

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    Il y a quatre ans, dans le cadre du jury des lectrices de Elle dont je faisais partie, je découvrais « La Délicatesse », le roman de David Foenkinos en lice pour le prix et dont le film éponyme est l’adaptation signée par ce dernier et Stéphane Foenkinos. Je découvrais aussi l’écriture fantaisiste, précise et délicate de David Foenkinos (oui, je l’avoue, il m’a fallu attendre son 8ème roman pour cela) après avoir remarqué la présence joliment discrète de l’auteur quand d’autres se mettaient en avant avec une ridicule et présomptueuse ostentation, lors d’un débat dans le cadre de feu Forum International Cinéma et Littérature de Monaco. Bien qu’ayant obtenu dix prix littéraires, « La Délicatesse » (à mon grand regret) n’avait pas reçu celui des lectrices de Elle…mais cela ne l’a pas empêché d’en vendre 700000 exemplaires et d’être traduit dans 21 pays…et c’est particulièrement rassurant. Rassurant de voir que pour cela il n’aura fallu ni faire voyager le lecteur dans le temps, ni lui raconter des histoires rocambolesques improbables, ni faire preuve d’un cynisme vengeur et racoleur, ni recourir à un style même pas digne d’un scénario avec deux phrases par page (vous voyez à qui je songe ?). Un livre dont l’auteur ose l’intituler « La Délicatesse » dans une société (pas seulement littéraire) souvent brutale qui prône et glorifie plutôt le cynisme, cela force déjà le respect. A l’encontre d’une société qui veut qu’une pensée se résume à 140 caractères d’exagération ou de mauvaise foi (ah, twitter, mon amour…), ou qu’une personne soit appréhendée et jugée en quelques secondes, le temps d’un regard scrutateur et sentencieux.

    « C’est l’histoire d’une femme qui va être surprise par un homme. Réellement surprise ». Ainsi était résumé ce roman. C’est l’inverse aussi. L’histoire d’un homme qui va être surpris par une femme. Réellement surpris. Et c’est surtout l’histoire de Nathalie (Audrey Tautou), une jeune femme qui a tout pour être heureuse, jeune, belle, insouciante, amoureuse de François (Pio Marmaï) qui avait décidé de la séduire parce qu’elle avait choisi un jus d’abricot, ou à peu près. Ils se marièrent et n’eurent pas le temps d’avoir beaucoup d’enfants car François décède brutalement. Tout pourrait s’arrêter là. D’ailleurs, pour elle le temps s’est arrêté, le jour où la lecture de son livre a été interrompue par la mort de François, mais après le deuil va venir le temps de la renaissance, là où et comme on ne l’attendait pas : un jour, sans raison, un peu perdue dans ses rêveries, elle embrasse un de ses collègues, l’insignifiant Markus (François Damiens)…enfin a priori insignifiant. Va alors naitre l’idée de ce couple improbable…

    Pas facile de transcrire à l’écran ce qui faisait en partie le charme du roman : l’écriture sensible, à la fois pudique et sensuelle, de David Foenkinos, une écriture émaillée d’une réjouissante fantaisie (aphorismes, digressions aussi savoureuses que décalées) qui faisait de ce roman une passionnante histoire autant qu’une aventure ludique pour le lecteur que Foenkinos, avec, décidément, une délicatesse quasiment amoureuse, n’oubliait jamais, ce qui n’est finalement pas si courant…

    « La Délicatesse » est un film à l’image de son personnage principal : d’apparence simple, discret, grave et triste, il se révèle gai, d’une lucidité joyeuse, tendre, et il vous charme d’une manière totalement inexplicable. Le charme des rencontres impromptues, improbables, inattendues. Les plus belles. Et ce n’était pas gagné d’avance. Il faut voir la première apparition de face de Markus, au bout de trente minutes de film (on aperçoit son dos et ses mains lors d’une réunion auparavant mais son visage reste invisible, insignifiant) avec son physique peu évident, son allure débraillée, son assurance hasardeuse. Le jeu du comédien est tel, remarquable François Damiens qui se glisse dans la peau du personnage avec une apparente facilité déconcertante (aidé par la réalisation), que le spectateur finit (presque) par le trouver séduisant, par être charmé à son tour, et en tout cas par comprendre le charme qu’il opère sur Nathalie. Il apparaît comme un personnage aussi lunaire que solaire, grâce à une photographie bienveillante, qui auréole la deuxième partie du film d’une douceur rassurante (très belle photographie de Rémy Chevrin) mais aussi grâce à la douce et énergique bo d’Emilie Simon.

    C’est sans doute cela la délicatesse : une sensation indicible, des petits gestes qui vous vont droit au cœur, une empathie du personnage qui emporte celle du spectateur et qui m’a totalement charmée. Par sa fantaisie (celle du roman qui se retrouve par petites touches). Par son mélange subtil de gravité et légèreté. Par sa manière d’appréhender le deuil et de célébrer le retour à l’espoir, à la vie.

    Dommage peut-être que Markus ne parle pas davantage puisque dans le roman, le charme opérait surtout par la parole. Il n’empêche que ce film est d’une douceur aussi simple que renversante. Audrey Tautou est l’actrice idéale pour incarner Nathalie. A la fois fragile et décidée, entre détermination énergique et une grâce enfantine qui me fait toujours penser à Audrey Hepburn. Une actrice trop rare qui jongle habilement entre le drame et la comédie, à l’image du film qui mêle subtilement les deux genres.

    Un bel hymne à la différence. Un film qui rend hommage aux anonymes, héros du quotidien, ces « émotifs anonymes » (on retrouve d’ailleurs une sensibilité commune avec celle de Jean-Pierre Améris), ces êtres vulnérables qui se découvrent plus qu’ils ne se remarquent mais qui n’en sont que plus intéressants. Avec le même sens de la précision et de l’humour décalé (ah, les joies de la Suède et du 114), avec ces mêmes accents truffaldiens, David et Stéphane Foenkinos réussissent non pas à transposer mais à retranscrire le style enchanteur du roman, son romantisme décalé et dénué de mièvrerie.

    Un délicieux film d’une gravité légère à déguster sans modération, l’histoire d’une renaissance lumineuse qui fera du bien tous ceux qui ont été touchés par le deuil, à tous ceux qui ne croient plus à la beauté foudroyante des hasards et coïncidences et des rencontres singulières, qui ne croit plus que le bonheur réside là où on ne l’attend pas. Voilà ce film m’a totalement charmée, aussi rare (et précieux) que la délicatesse qu’il met en scène, avec le même charme progressif et non moins ravageur. Une des grandes réussites de cette année !

    CRITIQUE DE « COCO AVANT CHANEL » D’ANNE FONTAINE

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    Anne Fontaine, avant de s’intéresse à Chanel s’intéresse à Coco, l’enfant placée dans un orphelinat avec sa sœur Adrienne (Marie Gillain), puis à la chanteuse sans voix et sans voie qui s’époumone et cherche un bon parti dans un bar interlope où se mêle une foule bigarrée et où elle rencontrera Etienne Balsan (Benoît Poelvorde), puis à la couturière dans l’arrière-boutique d’un tailleur de province, puis à l’anticonformiste, déjà, dans le château de Balsan…

    La bonne idée est d’avoir choisi un moment précis et déterminant de sa vie, nous épargnant le classique biopic avec maquillage outrancier et ridicule de rigueur, et d’avoir choisi cette période qui éclaire sa personnalité, son parcours, toute une époque aussi, celle où les femmes étaient encore corsetées et avides de liberté(s)…

    A la fois fière et arriviste, forte et fragile, émouvante et agaçante, frondeuse et menteuse, svelte et cassante, androgyne et symbole de féminité, comme son titre l’indique, le grand intérêt du film est de nous faire découvrir Coco avant qu’elle devienne Melle Chanel, avant qu’elle se fasse un nom, son obsession : qu’on se batte pour dîner à sa table, elle que Balsan faisait, dans un premier temps, dîner dans l’arrière-cuisine avec les domestiques. Elle s’humanise en tombant amoureuse de Boy Capel ( Alessandro Nivola, assez transparent pourtant) mais elle y perd aussi de son mordant, et le film avec elle…

    Audrey Tautou prête ses traits androgynes, sa fragilité apparente, sa détermination inébranlable, son allure et son élégance à ce fabuleux destin et moi qui dois avouer avoir souvent (mal) jugé son jeu assez limité, j’ai été totalement embarquée par son personnage, oubliant Audrey Tautou pour ne plus voir que Coco, fière et rebelle, éprise de liberté et terriblement vivante.

    Si la mise en scène reflète l’élégance de son personnage principal, dommage que Coco ne lui ait pas aussi insufflé sa liberté, son anticonformisme et sa modernité. Anne Fontaine nous avait habitués à des mises en scène fiévreuses, voire charnelles, mettant habilement en lumière passions destructrices et dévastatrices, d’où probablement ma déception devant cette réalisation académique même si, l’espace d’un instant, une caméra qui glisse avec sensualité sur les étoffes et caresse amoureusement le noir et blanc, nous rappelle la langueur envoûtante dont son cinéma sait faire preuve.

    Le scénario qui a l’élégante simplicité de son personnage principal a été coécrit par Anne Fontaine avec Camille Fontaine et Christopher Hampton (notamment scénariste de « Chéri » et des « Liaisons dangereuses », mais, côté scénario, on lorgne ici malheureusement davantage du côté du premier) et la musique a été composée par le très demandé Alexandre Desplat (notamment nommé aux Oscars pour la musique de « L’Etrange histoire de Benjamin Button » de David Fincher) apportant au film la touche de lyrisme qui lui fait défaut.

    Quant à Benoît Poelvoorde dont Anne Fontaine avait déjà révélé une autre facette dans l’excellent « Entre ses mains », il excelle à nouveau parvenant à être tour à tour odieux, touchant, désinvolte, pathétique et Emmanuelle Devos en courtisane est assez réjouissante.

    Reste ce plan final où Coco devenue Chanel regarde son passé défiler en même temps que ses mannequins, un regard dans lequel se reflète une jubilation mélancolique, le regard d’une actrice qui a intelligemment su se départir du mimétisme pour incarner un personnage, faire oublier l’original tout en lui rendant hommage, et dont la forte personnalité laisse une empreinte dans son sillage, le film s’effaçant devant celle-ci, devant Chanel et celle qui l’incarne admirablement. Rien que pour cela, ce parfum entêtant d’une forte personnalité, ce film vous est recommandé par Inthemoodforcinema.com.

    FILMOGRAPHIE D’AUDREY TAUTOU (source : wikipédia)

    1998 : Casting : Archi-dégueulasse (court-métrage) : Comédienne 1 (Talents Cannes 1998)

    1998 : La Vieille Barrière (court-métrage) : La jeune fille du quartier

    1998 : Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall : Marie

    1999 : Triste à mourir (court-métrage) : Caro

    1999 : Épouse-moi de Harriet Marin : Marie-Ange

    1999 : Voyous, voyelles de Serge Meynard : Anne-Sophie

    2000 : Le Libertin de Gabriel Aghion : Julie d’Holbach

    2000 : Le Battement d’ailes du papillon de Laurent Firode : Irène

    2001 : Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet : Amélie

    2001 : Dieu est grand, je suis toute petite de Pascale Bailly : Michèle

    2001 : À la folie… pas du tout de Laetitia Colombani : Angélique

    2001 : L’Auberge espagnole de Cédric Klapisch : Martine

    2002 : Dirty Pretty Things de Stephen Frears : Senay

    2002 : Happy End de Amos Kollek : Val

    2003 : Les Marins perdus de Claire Devers : Lalla

    2003 : Pas sur la bouche de Alain Resnais : Huguette Verberie

    2004 : Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet : Mathilde

    2005 : Les Poupées russes de Cédric Klapisch : Martine

    2006 : Da Vinci Code de Ron Howard : Agent Sophie Neveu

    2006 : Hors de prix de Pierre Salvadori : Irène

    2007 : Ensemble, c’est tout de Claude Berri : Camille

    2009 : Coco avant Chanel de Anne Fontaine : Gabrielle Chanel

    2010 : De vrais mensonges de Pierre Salvadori : Émilie

    2011 : Des vents contraires de Jalil Lespert : Sarah

    2011 : La Délicatesse de Stéphane et David Foenkinos : Nathalie

    2012 : Thérèse Desqueyroux de Claude Miller : Thérèse Desqueyroux

    2013 : L’Écume des jours de Michel Gondry : Chloé

    2013 : Casse-tête chinois de Cédric Klapisch

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  • Festival de Cannes 2013 - Le Carrosse d'or 2013 pour Jane Campion

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    En partenariat avec CANAL+ CINEMA, la Société des Réalisateurs de Films (SRF) décerne le Carrosse d'or, prix  remis lors de la soirée d’ouverture de la 45ème Quinzaine des Réalisateurs qui se déroulera du 16 au 26 mai. Le Carrosse d'Or est attribué cette année à la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion, lauréate de la Palme d'Or 1993 pour "La Leçon de piano" et, cette année, présidente du jury de la compétition officielle des courts-métrages.   Ce prix récompense chaque année un(e) cinéaste choisi(e) pour "les qualités novatrices de ses films, pour son audace et son intransigeance dans la mise en scène et la production".

    Depuis 2002 ont reçu ce prix:

     Jacques Rozier, Clint Eastwood, Nanni Moretti, Ousmane Sembene, David Cronenberg, Alain Cavalier, Jim Jarmusch, Naomi Kawase, Agnès Varda, Jafar Panahi et Nuri Bilge Ceylan.

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