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  • "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller en clôture du 65ème Festival de Cannes


    Eddy Brière © Les Films du 24 - UGC Distribution

    En attendant la conférence de presse officielle du Festival demain matin à laquelle je serai (à suivre en direct sur twitter, http://twitter.com/moodforcinema ) dès 11 h, une dernière annonce: celle du film de clôture qui sera donc "Thérèse Desqueyroux" de Claude Miller, l'adaptation du roman de François Mauriac que j'attends de découvrir avec impatience, d'abord parce que j'ai toujours beaucoup aimé le cinéma de Claude Miller et ensuite parce que c'est un roman qui m'a beaucoup marquée, je suis donc impatiente de découvrir cette adaptation. Une belle idée que de projeter ce film en clôture pour rendre hommage à ce grand cinéaste.

    Claude Miller fait partie de ces cinéastes qui ont bercé mes premières années de cinéphile. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai vu "Garde de vue"  dont les interprètes, les dialogues, la sobriété efficace de la mise en scène me fascinent autant à chaque fois. Je me souviens aussi de la master class qu'il avait donné au Master dont je faisais partie, de sa passion communicative. Pour lui rendre hommage, je vous propose ci-dessous la critique d'un de ses derniers films, "Un secret" et le communiqué de presse du festival à ce sujet ci-dessous.

    Thérèse Desqueyroux de Claude Miller, avec Audrey Tautou dans le rôle-titre, Gilles Lellouche et Anaïs Demoustier, sera projeté en clôture du 65e Festival de Cannes, le 27 mai, dans le Grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals.
    Ce sera en adaptant «Thérèse Desqueyroux», le roman de François Mauriac, que Claude Miller aura signé son ultime film. Emporté par la maladie le 4 avril dernier, peu après en avoir terminé le montage, il achève ainsi une œuvre immense à laquelle Cannes et tous les admirateurs du cinéaste seront heureux de rendre hommage.
    « Ce qui me passionne dans la démarche cinématographique, c'est de m'attacher au plus près au jeu des apparences, gestes, regards, comportements et d'essayer de faire deviner l'intérieur des êtres, leur jardin secret, alors qu'on ne voit d'eux que l'extérieur »
    Elève de la Nouvelle Vague et assistant de François Truffaut, Claude Miller « cinéaste de l’intime », a créé au fil de son œuvre un univers qui a su toucher un vaste public, de La meilleure façon de marcher (1976) à Garde à vue (1981), de Mortelle randonnée (1983) à l’Accompagnatrice (1992) et Un secret (2007), du Prix Delluc pour l’Effrontée (1985) au prix du Jury à Cannes pour la Classe de neige (1998). Cinéaste engagé, il a également présidé l’Association des réalisateurs producteurs et participé au « Club des 13 », groupe de réflexion pour une réforme du système de production.
    En lui dédiant sa soirée de clôture, le Festival de Cannes, accompagné de sa famille, de ses amis, de ses producteurs, de ses distributeurs, est heureux de saluer la mémoire de Claude Miller.

    Critique de "Un secret" de Claude Miller

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    Un petit garçon malingre, François, voit indistinctement son image à travers un miroir tacheté de noir. Ce premier plan en dit déjà tellement... Puis, ce petit garçon, à travers son regard d'adulte, (interprété par Mathieu Amalric) nous raconte son histoire et celle de ses parents, Maxime (Patrick Bruel) et Tania (Cécile de France), l'histoire qu'il a apprise de la bouche de Louise (Julie Depardieu), la voisine et amie : l'histoire d'un secret.

     

    Dans un des plans suivants, le même petit garçon marche à côté de sa mère Tania, Tania dont on ne voit d'abord que le corps sculptural qui contraste tellement avec celui, si frêle, du petit garçon. Un petit garçon qui s'imagine un frère beau et glorieux au point de laisser une assiette à table pour lui, devant le regard terrassé de ses parents comme si le poids du secret, de cet enclos de silence, devenu celui de l'inconscient, avait tellement pesé sur sa famille qu'il avait deviné sans savoir.

     

    Les images du passé, en couleurs, alternent judicieusement avec celles du présent, en noir et blanc, (dans le roman le passé est écrit au présent et inversement) un présent que le passé pourtant si sombre, va venir éclairer en révélant l'existence de ce frère, Simon, à l'époque où Maxime s'appelait encore Grinberg et non Grimbert, ces deux lettres pour lui porteuses de mort, porteuses aussi de son douloureux secret profondément enfoui.

     

    Revenons à ce premier plan auquel de nombreux autres feront ensuite songer : ces plans de corps sublimes au bord de la piscine, au milieu de couleurs chaudes, d'une gaieté insolente. Le dos nu de Tania lorsque Maxime la voit pour la première fois. Son corps qui, dans une acrobatie parfaite, fend l'air et le bleu du ciel puis de la piscine, lorsqu'elle plonge. Les corps décharnés et sans vie des camps. Les corps, leur force et leur fragilité, symboles de vie et de mort, tout le temps mis en parallèle. Ce corps que Maxime sculpte jour après jour, ce corps qui nie presque son identité juive à une époque où le régime nazi fait l'apologie du corps, à une époque où les images de Jeux Olympiques filmées par Leni Riefenstahl défilent sur les écrans, à une époque où il faut porter une étoile sur le cœur, une étoile que Maxime refuse de porter, parce que, pour lui, montrer son identité juive signifie souffrir, mourir et faire prendre des risques à son enfant. Le corps, encore, de François, cet enfant si chétif que son père regarde avec des éclairs d'amertume, cet enfant qui « lui a échappé », cet enfant qui suscite une douloureuse et cynique réminiscence de son passé. Pourquoi ? C'est ce fameux secret que je ne vous dévoilerai pas ici. Celui de trois amours fous qui font déraisonner, qui s'entrechoquent finalement, qui se croisent et qui bouleversent plusieurs existences.

     

    L'ambiguïté du personnage de Maxime parcourt et enrichit tout le film : Maxime qui exhibe son corps, qui nie presque sa judaïté, qui fera dire à son père sur le ton de l'humour, certes, qu'il a un fils antisémite, à qui dans son roman Philippe Grimbert attribue des « ambitions de dandy ». L'ambiguïté est encore accrue quand il tombe amoureux de Tania : une femme blonde aux yeux bleus, sportive comme lui, et ce qui n'arrange rien, sa belle sœur, dont il tombe amoureux, pour couronner le tout, le jour de son mariage. Tania, si différente de sa femme, Hannah (Ludivive Sagnier), la timide, la mère parfaite, plus mère que femme dans le regard de Maxime, dans son regard hypnotisé par Tania, son double, celle qui lui ressemble tellement. Hanah : celle pour qui Maxime est pourtant tout. Et qui le signifiera tragiquement.

     

    Avec Un Secret, Claude Miller a fait beaucoup plus que transcrire en images le roman éponyme de Philippe Grimbert, il a écrit et réalisé une adaptation particulièrement sensible et personnelle, d'abord par la manière dont il filme les corps, les mains qui s'accrochent les unes aux autres, les mains qui en disent tant, et puis ces regards lourds de sens, de vie, de désespoir, de passion, magnifiquement orchestrés par le chef d'orchestre Claude Miller pour nous donner cette mélodie bouleversante du passé. Par la manière dont présent et passé se répondent. Comme ce plan de François qui regarde son père à travers le grillage d'un court de tennis. Un grillage qui rappelle celui, abject, du passé, des camps.

     

    Passé et présent se répondent constamment en un vibrant écho. L'entrelacement de temporalités rendait d'ailleurs le roman quasiment inadaptable, selon les propres propos de Philippe Grimbert. Claude Miller y est pourtant admirablement parvenu. Echo entre le passé et le présent donc, Echo c'est aussi le nom du chien dans le roman. Celui dont la mort accidentelle fera ressurgir le passé, cette douleur ineffable intériorisée pendant tant d'années. Maxime s'effondre alors sur la mort de son chien alors qu'il avait surmonté les autres. Il s'effondre, enfin abattu par le silence meurtrier, le poids du secret et de la culpabilité.

     

    Ce n'est pas « le » secret seulement que raconte ce film mais « un » secret, un secret parmi tant d'autres, parmi tous ceux que cette époque a engendrés. Des secrets qui s'emboîtent et dont la révélation devient insoluble. Doit-on et peut-on tout dire ?

     

    La chanson de Charles Trenet, Tout ça c'est pour nous, est d'une douloureuse légèreté. La musique, l'autre, pourtant sublime, qui était dans la première version que j'ai vue en février ne subsiste que dans la bande annonce : la preuve que Claude Miller a voulu éviter l'outrance mélodramatique. Son film n'en a pas besoin.

     

    Claude Miller signe en effet un film d'une intensité et d'une densité dramatiques rares, empreint de la passion irrépressible, tragiquement sublime, qui s'empare de Maxime et Tania. Il nous raconte une transgression amoureuse, une passion dévastatrice, une quête d'identité, un tango des corps : un grand film tout simplement où il témoigne de l'acuité de son regard de metteur en scène (il témoigne d'ailleurs aussi dans un autre sens : il témoigne aussi de son passé), de ces films qui vous font frissonner, vous étreignent, vous bouleversent, tout simplement et ne vous bouleversent pas avec des « recettes » mais subrepticement, sincèrement.

     

    Claude Miller offre là à Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, Patrick Bruel et Cécile de France un de leurs plus beaux rôles. Ces deux derniers ne jouent pas, leur passion dévaste l'écran, l'envahit, en déborde. Une fatale évidence.

     

    Le psychanalyste Philippe Grimbert a écrit ce livre, en grande partie autobiographique, après la découverte d'un cimetière de chiens dans le jardin de la fille de Pierre Laval. Là, les dates qui pourraient être celles d'enfants morts dans les camps, s'alignent avec obscénité, alors que les enfants morts pendant la guerre n'ont même pas eu de tombe, eux, n'ont pas eu droit à une sépulture et sont partis en fumée. De cette découverte indécente est né ce livre. Ce film et ce livre constituent le tombeau de ces enfants et participent au devoir de mémoire. Parce que l'oubli est une menace constante, parce que l'Histoire se complait trop souvent dans une amnésie périlleuse. Et puis, pour que le petit garçon, qui a délivré son père de son secret, distingue enfin une image précise dans le miroir... L'image de son passé et de son identité et de son corps retrouvés.

    Catégories : CLÔTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Bérénice Béjo maîtresse de cérémonie de l'ouverture et de la clôture du Festival de Cannes 2012

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

     

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

    Puisque, après une fuite dans la presse, cela a été confirmé par l'agent de l'actrice puis officiellement par le festival (alors que l'annonce ne devait être faîte que demain, lors de la conférence de presse du festival), je peux également vous annoncer que Bérénice Béjo sera la maîtresse de cérémonie de l'ouverture et de la clôture de ce 65ème Festival de Cannes, après Mélanie Laurent, maîtresse de cinéma enjouée qui avait même esquissé quelques pas de danse, l'an passé.

    Après une année remarquable propulsée par la découverte de "The Artist" à Cannes, Bérénice Béjo la termine donc en beauté là où tout avait commencé. Nommée comme meilleur second rôle aux Oscars, elle a également reçu le César de la meilleure actrice 2012.

    La première fois que je l'avais réellement remarquée, c'était dans un très beau film intitulé "Sans elle" signé Anna de Palma et dans lequel cette dernière et Aurélien Wiik irradiaient l'écran.

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    Pour l'occasion, ci-dessous, je vous propose 2 critiques de films dans lesquels elle joue : "The Artist", évidemment et "L'enfer" ainsi que sa filmographie.

    Cliquez ici pour lire ma critique de "The Artist" de Michel Hazanavicius

    Cliquez ici pour lire ma critique de "L'Enfer" de Henri-Georges Clouzot

    Filmographie de Bérénice Béjo

    1998 : Les Sœurs Hamlet de Abdelkrim Bahloul

     1999 : Passionnément de Bruno Nuytten

     2000 : Meilleur Espoir féminin de Gérard Jugnot

     2000 : La Captive de Chantal Akerman

     2001 : Chevalier de Brian Helgeland

     2001 : 24 heures de la vie d'une femme de Laurent Bouhnik

     2002 : Comme un avion de Marie-France Pisier

     2003 : Une petite fée (court métrage) de Jerome Genevray

     2003 : Dans le rouge du couchant de Edgardo Cozarinsky

     2003 : Sans elle (Sem ela) de Anna da Palma

     2003 : Ciao bambino (court métrage) de Pascal Chauveau

     2004 : Dissonances de Jérôme Cornuau

     2004 : Le Grand Rôle de Steve Suissa

     2004 : Sans douleur (court métrage) de Eric Paccoud

     2005 : Cavalcade de Steve Suissa

     2006 : OSS 117 : Le Caire, nid d'espions de Michel Hazanavicius

     2007 : La Pomme d'Adam de Jerome Genevray

     2007 : La Maison de Manuel Poirier

     2007 : 13 m² de Barthélémy Grossman

     2008 : Modern Love de Stéphane Kazandjian

     2008 : Bouquet final de Michel Delgado

     2009 : L'Enfer d'Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea (reconstitutions).

     2011 : La Traque de Antoine Blossier

     2011 : The Artist de Michel Hazanavicius

     2012 : Populaire de Regis Roinsard

     2012 : Au bonheur des ogres de Nicolas Bary

     

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Le Festival de Cannes 2012 à l’hôtel Majestic Barrière

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    Lieu stratégique et incontournable du festival depuis des décennies, l'hôtel Majestic Barrière, cette année, plus que jamais, constituera un des points centraux du festival. A la fois à l’abri et en plein cœur de l’agitation festivalière, nombreux sont les festivaliers à s’y retrouver pour discuter (cinéma évidemment !). Si le soir il est souvent difficile de trouver une place dans les salons du Fouquet’s ou au restaurant (je vous conseille de réserver) l’après-midi vous pourrez trouver là un havre de paix entre deux projections. C’est souvent là aussi que je passe ma dernière soirée du festival, un peu nostalgique déjà et les yeux brillants de ces douze journées au rythme du cinéma. J’en garde de mémorables souvenirs (c’est souvent là que dînent les lauréats ou qu’ils passent avant le dîner de clôture) comme ce dîner dans une salle du Fouquet’s presque vide où Pedro Almodovar et ses actrices étaient venus célébrer les récompenses pour « Volver » en attendant le dîner. Je vous disais par ailleurs, ici, dans mon article consacré aux hôtels à Cannes tout le bien que je pensais de l'établissement.

    Ainsi plus de plus de 500 émissions de radio et de Télévision y sont tournés ! Le Majestic Barrière est l’épicentre du Festival de Cannes . C’est aussi le seul palace dont les fenêtres des chambres et suites – dont le Penthouse Majestic (à 38 000 euros la nuit, certes) – s’ouvrent directement sur la montée des marches.

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    Quelques chiffres qui vous donneront une idée de l’énorme machinerie que constitue le Majestic Barrière :

     -Au standard, aboutissent ainsi 10 000 appels téléphoniques quotidiens en provenance du monde entier et dans les chambres sont disposées 8000 roses à l’attention des hôtes du palace qui confient au personnel le nettoiement et repassage de quelque 10 000 smokings et robes du soir…

     -Ce n’est presque rien au regard des moyens mobilisés et des mets traités pour satisfaire le palais des 25 000 convives qui fréquenteront la table du Majestic : 350 kgs de foie gras, 50 kg de caviar, 800 kgs de langouste, 250 kgs de chocolat, 20 000 macarons, 36 000 thés et cafés, 15 000 bouteilles de champagne…

     -700 employés – contre près de 300 habituellement – sont aux petits soins des festivaliers, dont beaucoup fréquenteront aussi la plage du palace, rebaptisée pour l’occasion « Majestic 65 », dont la décoration a été confiée à ADR Production (dont je vous ) pour créer, face aux îles de Lérins, un espace enchanteur et intime. C’est un de mes lieux de prédilection pendant le festival (je vous en ai déjà parlé et vous en reparlerai) et vous y serez toujours chaleureusement accueillis par l’équipe d’ADR prod.

     

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    Enfin, et ce n’est pas la moindre des prestations proposées à la clientèle, le flambant neuf U Spa Barrière – avec sauna, hammam, douche « Expérience » – a d’ores et déjà enregistré des réservations pour 700 séances de massage et autant de maquillage !

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site officiel:

    http://www.lucienbarriere.com/fr/hotel-luxe/Cannes-Majestic-Barriere/accueil.html

     

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  • L'Oréal Paris au Festival de Cannes 2012 : 15ème anniversaire de la présence de la marque glamour à Cannes

    Je vous parle rarement de marques de cosmétiques sur ce blog mais je fais exception pour cette marque, que j'apprécie par ailleurs, désormais indissociable du Festival de Cannes à laquelle je dois par ailleurs d'avoir remporté le concours du meilleur blog (avec inthemoodforcannes.com) organisé par la marque à Cannes en 2008 et d'avoir ainsi pu vivre trois journées de rêve à l'hôtel Martinez (maquillée, coiffée avec en prime une montée des marches avec l'équipe L'Oréal et Eva Longoria dans une atmosphère  joyeusement électrique -photos ci-dessous- ) l'année suivante. Vous pourrez ainsi retrouver le récit de cette journée en cliquant ici.

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    Du 15 au 27 mai 2012, les égéries L’Oréal seront, comme d’habitude,  présentes sur le tapis rouge pour célèbrer la 15ème année de présence de la marque à Cannes contribuant à l'image glamour du festival (qui ne nuit pas à l'atmosphère "cinéphilique" mais contribue au contraire aux étincelants paradoxes du festival).

    Sur le site officiel de la marque, vous pourrez ainsi découvrir les coulisses des shoots et des interviews (  http://www.loreal-paris.fr/festival-cannes.aspx ) et vous pourrez également laisser guider par la dream team d’experts maquilleurs qui vous dévoileront en exclusivité les secrets des plus beaux looks du Festival.

    « Rendez-vous le 15 mai 2012 pour célébrer 15 ans d’absolue beauté, 15 ans de glamour ultime. 

     Maquilleur officiel du Festival de Cannes, L’Oréal Paris contribue chaque année à la magie et la beauté de l’événement Cinéma le plus prestigieux du monde.

    Depuis leur suite au dernier étage du Martinez, la dream team des make-up artists L’Oréal Paris usent de tout leur talent pour faire de chaque montée des marches un moment de glamour absolu. »

    Retrouvez également cet article sur mon blog http://www.inthemoodforluxe.com .

     
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  • Programme et sélection officielle du Festival de Cannes 2012 : conférence de presse du 19 avril 2012

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    C'est ce jeudi 19 avril que se tiendra la conférence de presse de ce 65ème Festival de Cannes au cours de laquelle sera annoncée la sélection officielle.

     Comme l'an passé, j'aurai le plaisir d'y être. J'essaierai de vous annoncer la sélection en direct sur twitter sur mon compte principal http://twitter.com/moodforcinema depuis l'hôtel Intercontinental de Paris où se déroulera la conférence, à partir de 11H.

     Bien entendu, vous retrouverez ensuite ici ainsi que sur http://www.inthemoodforcinema.com et http://inthemoodlemag.com la sélection complète et un article détaillé à ce sujet.

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  • Courts-métrages en compétition et sélection de la Cinéfondation du Festival de Cannes 2012

    Voici le communiqué de presse du Festival à ce sujet en attendant de vous livrer et commenter l'annonce de la sélection officielle complète ce 19 avril :

     

    Alors que la sélection officielle des longs métrages sera présentée jeudi 19 avril, celle des courts métrages est dévoilée en avant-première.
    C’est le jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Jean-Pierre Dardenne, qui récompensera les meilleurs films de la compétition des courts métrages et de la sélection Cinéfondation.

     

    La Compétition des courts-métrages

    Dix films vont concourir en 2012 pour la Palme d’or du court métrage, choisis parmi les 4 500 présentés au comité de sélection. Pour la première fois, un réalisateur syrien et un portoricain participent à la compétition qui accueille également un artiste français plus connu du monde de la musique, le rappeur Hamé du groupe la Rumeur.

     

     

    Alvaro APONTE-CENTENO

    MI SANTA MIRADA

    Porto Rico

    15'

           
                   

    Eicke BETTINGA

    GASP
    (SOUFFLE)

    Allemagne

    15'

           
                   

    Mohamed BOUROKBA
    (dit Hamé)

    CE CHEMIN DEVANT MOI

    France

    15'

           
                   

    Bassam CHEKHES

    FALASTEIN, SANDOUK AL INTEZAR
    LIL BURTUQAL

    Syrie

    15'

           
                   

    Grainger DAVID

    THE CHAIR

    Etats-Unis

    12'

           
                   

    Zia MANDIVWALLA

    NIGHT SHIFT

    Nouvelle-Zélande

    14'

           
                   

    Chloé ROBICHAUD

    CHEF DE MEUTE

    Canada

    13'

           
                   

    Michael SPICCIA

    YARDBIRD

    Australie

    13'

           
                   

    Emilie VERHAMME

    COCKAIGNE

    Belgique

    13'

           
                   

    L.Rezan YESILBAS

    SESSIZ-BE DENG
    (SILENCIEUX)

    Turquie

    14'

           

     

    La Sélection Cinéfondation

    Quinze films ont été retenus sur les 1 700 envoyés par 320 écoles de cinéma dans le monde. Pour la première fois, une école libanaise est présente dans la sélection composée de fictions et d’animations qui ont en partage une même ambition de mise en scène et l’expression d’une vision très personnelle.

     

     

    Pascale ABOU JAMRA

    ALBA, Liban

    DERRIÈRE MOI LES OLIVIERS

    20’

         

    Shoichi AKINO

    Tokyo University of the Arts, Japon

    RIYOUSHI

    39’

         

    Arthur CAHN
    La Fémis, France

    LES RAVISSEMENTS

    50’

         

    Morten HELGELAND
    The Animation Workshop, Danemark

    SLUG INVASION

    6’

         

    Michal HOGENAUER
    FAMU, République Tchèque

    TAMBYLLES

    58’

         

    Leni HUYGHE
    Sint-Lukas Brussels, Belgique

    MATTEUS

    18’

         

    Cristi IFTIME
    UNATC, Roumanie

    TABĂRA DIN RĂZOARE

    22’

         

    Taisia IGUMENTSEVA
    VGIK, Russie

    DOROGA NA

    32’

         

    Piero MESSINA

    CSC, Italie

    TERRA

    23’

         

    Miguel Angel MOULET
    EICTV, Cuba

    LOS ANFITRIONES

    16’

         

    Meryl O'CONNOR

    UCLA, États-Unis

    THE BALLAD OF FINN + YETI

    18’

         

    Timothy RECKART

    NFTS, Royaume-Uni

    HEAD OVER HEELS

    10’

         

    Matthew James REILLY
    NYU, États-Unis

    ABIGAIL

    17’

         

    Eti TSICKO

    TAU, Israël

    RESEN

    26’

         

    Eduardo WILLIAMS
    UCINE, Argentine

    PUDE VER UN PUMA

    17’

     

     

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  • Trouver un logement pour le Festival de Cannes 2012: tous mes conseils (hôtels, palaces, résidences, locations)

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    Si vous cherchez encore un logement pour le Festival de Cannes 2012 (16 au 27 mai), autant vous dire que la tâche risque d'être difficile, mais néanmoins pas impossible. Chaque année je consacre un article à ce sujet et le réactualise. Vous trouverez ainsi mon article des années passées complété et réactualisé ci-dessous avec de très nombreuses adresses...en attendant l'annonce en direct de la sélection officielle de ce 65ème Festival de Cannes ce 19 avril à suivre sur http://twitter.com/moodforcinema .

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    C'est sans doute curieusement la question qui revient le plus quand vous dîtes que vous partez au Festival de Cannes : où loges-tu? Question à résoudre très simplement en temps normal étant donné le nombre d'établissements à Cannes et dans les environs ( et de toutes catégories) et à laquelle il est compliqué de trouver une solution en période de festival.

    Tout d'abord, sachez que les hôtels et la plupart des résidences sont complets d'une année sur l'autre, réservés par les sociétés (production, distribution etc) et certains directement par le festival. Je devine déjà votre air catastrophé, vous qui rêviez de deux journées impromptues sur la Croisette, en période de festival (si vous ne venez pas pour le festival, je vous le déconseille par ailleurs, ce n'est pas la période idéale pour profiter pleinement de Cannes). Sachez que certain(e)s inconscient(e)s trouvent une chambre 4 jours avant (ce fut mon cas pendant 11 ans et cette année, enfin(!), j'ai réservé dès début février, et ai trouvé in extremis dans un de mes logements de prédilection). En 12 ans de Festival de Cannes, j'ai largement eu l'occasion de faire un petit tour d'horizon des logements proposés et de tirer un bilan des prix pratiqués à Cannes pendant le festival.

    Etonnamment ce sujet n'est jamais abordé par les médias. Or, la liberté des prix donne lieu à des tarifs et à des méthodes qui frôlent l'escroquerie (c'est un euphémisme). D'abord, les prix en période de Festival de Cannes sont rarement affichés mais "sur demande". Une fois le tarif ( prohibitif, le plus souvent ) annoncé (en général multiplié par 4 voire jusqu'à 10 par rapport à la basse saison et plus élevé qu'en haute saison, sachant qu'on vous oblige la plupart du temps à réserver pour tout le festival -même si, à l'approche du festival s'il reste des nuits disponibles, on acceptera peut-être de vous les louer pour une période plus courte-) on vous demande généralement le prépaiement intégral à la réservation! (ou des arrhes, en général la moitié du séjour, et le règlement intégral avant le début du festival). Inutile également d'espérer des tarifs préférentiels, que vous réserviez un an à l'avance ou à la dernière minute: ce sont des forfaits fixes, et que vous soyez détenteurs d'une carte (Accor, Lucien Barrière ou autre) n'y changera rien. En 12 ans, j'ai expérimenté toutes sortes de logement et presque aucun (sauf exceptions mentionnées ci-dessous) n'était réellement à la hauteur des tarifs pratiqués. Vous trouverez même des 2 étoiles plus chers que des 5 étoiles!

    Si vous aimez la vie en communauté, le meilleur conseil que je pourrais vous donner est de choisir une location à plusieurs pour partager les frais ou de prendre un studio. Vous pourrez ainsi en trouver (de toutes les grandeurs et à tous les prix) sur Amivac ou sur Homelidays, notamment mais aussi auprès d'agences comme Cannes Accommodation ou de sites comme Sejourning .

    Plus vous vous éloignez de la Croisette et plus les tarifs diminuent (ainsi si tous les hôtels du centre sont complets, passé le Boulevard Carnot, il reste des disponibilités avec des tarifs plus attractifs, reste à savoir si vous souhaitez traverser le Boulevard et faire 2 kms en noeud papillon ou robe longue sachant que la circulation est bloquée aux abords du palais aux heures de montées des marches transformant vos déambulations diurnes et nocturnes en parcours du combattant). Vous pourrez aussi trouver des colocations parfois à partir de 300 ou 400 euros par personne. (Twitter et Facebook sont d'excellents moyens de passer une petite annonce en suivant les comptes de personnes allant au festival).

    Je garde ainsi un très bon souvenir de ma première année de festival où, invitée par le Prix de la Jeunesse (un concours qui permettait et permet toujours à de jeunes cinéphiles d'être invités au Festival de Cannes pour toute sa durée), je logeais à la Résidence Pierre et Vacances à Cannes La Bocca (vous pouvez y aller en bus ou bien à pied en longeant le front de mer). Il y reste d'ailleurs encore de la place, à partir de 95 euros par nuit.

    Concernant les hôtels, vous pourrez trouver de tout: des hôtels 2 étoiles plus chers que des 4 étoiles, donc, qui pratiquent les mêmes conditions que celles précédemment évoquées (prépaiement intégral à la réservation ) et le plus grand palace de Cannes avec des chambres moins chères que certaines d'un 3 étoiles médiocre.

     

    Petit tour d'horizon des différents hôtels:

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    Ci-dessus, l'hôtel Gray d'Albion

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    -Si vous avez la chance d'en avoir la possibilité pécuniaire choisissez le Gray d'Albion (plus de 500 euros par nuit avec réservation de 12 nuits obligatoires même s'il arrive que des chambres se libèrent vers la fin du festival à des tarifs plus "avantageux", je suis une adepte de son restaurant de plage, je vous en reparlerai bientôt, à mon avis, le meilleur de Cannes rapport qualité/prix/amabilité), un peu en retrait de la Croisette, entièrement modernisé et refait à neuf, très cher certes mais finalement moins que d'autres 4 étoiles qui n'en ont pas le standing (comme l'hôtel Cristal par exemple qui, il y a deux ans, proposait sa dernière chambre à 4700 euros pour 12 nuits) ou évidemment le Majestic Barrière (photos ci-dessous) qui, avec ses nouveaux aménagements, est devenu le plus beau palace de la Croisette et surtout le plus proche du palais des festivals (Cliquez ici pour tout savoir sur le Majestic et sa rénovation).

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    Ci-dessus l'hôtel Majestic

     

    -Evidemment, au rang des palaces intemporels et à la hauteur de leur classification, vous trouverez le Carlton Intercontinental où loge le jury du festival.

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    -L'ancien Palais Stéphanie (lui-même ancien Noga Hilton) devenu depuis le 1er Avril 2011 le JW Marriott Hotel  Cannes est aussi devenu une des adresses incontournables, joliment rénové avec une vue idyllique sur la Croisette et des prestations haut de gamme.

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    -Parmi les nouveautés, également le Radisson Blu 1835 Hotel et Thalasso , ancien White Palm, véritable havre de paix et de luxe sur le port de Cannes, entièrement reconstruit, doté d'un splendide spa et d'une vue à couper le souffle sur la baie de Cannes (mais là, un peu plus loin, et sans doute pas assez pour qu'un taxi accepte de vous y emmener depuis le palais des festivals).

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    -Si vous voulez encore quelques exemples de prix, sachez ainsi encore que l'hôtel Victoria, petit 4 étoiles, propose des chambres à 450 euros la nuit, sans compter le petit-déjeuner à 18 euros ou qu'un hôtel comme l'hôtel Fouquet's (qui n'a strictement rien à voir avec l'établissement éponyme du groupe Lucien Barrière) proposait l'an passé une chambre privilège à 4100 euros ou des studios à 2900 euros, un hôtel dont les 4 étoiles (au regard de son emplacement, de ses prestations, de son aspect extérieur -derrière le Marriott-) demeurent un mystère... -il vient néanmoins apparemment d'être rénové...-.

    -Je peux aussi vous parler du Martinez puisque j'y étais en 2009 invitée par L'Oréal en tant que gagnante du concours de blogs du Festival de Cannes 2008. Le service est attentionné (mais bousculé en période de festival et parfois dépassé par les événements), mais étant donné la grandeur de l'établissement toutes les chambres n'ont pu être rénovées et certaines mériteraient un petit rafraichissement. L'endroit n'en demeure pas moins exceptionnel (spa, belle plage...).

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    -L'hôtel le plus proche du palais des festivals (juste en face) est l'hôtel Splendid, un trois étoiles dont la propreté et l'amabilité laissent à désirer (sans compter que si vous avez une chambre ou même une suite au premier étage, on vous demandera de laisser les volets fermés "à cause des vols"). A noter que certaines chambres ont des kitchenettes (même si je doute que cela corresponde aux normes actuelles), ce qui peut s'avérer pratique et économique en période de festival... même si l'hôtel, lui, ne l'est pas et propose en tout cas des prix bien au-dessus de ses prestations. Même constatation à l'Ibis qui, par ailleurs, est plus loin de la Croisette.

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    -Pour le rapport qualité prix, je vous recommanderais l'hôtel Mondial (sans restaurant mais moderne et propre, dans la rue d'Antibes), un quatre étoiles dont certaines suites (moins chères que des chambres d'autres hôtels de même catégorie) donnent sur la mer (à noter: le wifi est gratuit, ainsi que le petit-déjeuner, et c'est à ma seule connaissance le seul hôtel à proposer le minibar à discrétion pendant le festival, machine à Expresso également à disposition dans les chambres).

     

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    -Parmi les hôtels "abordables", j'aime beaucoup aussi l'hôtel Canberra. Même si le service est parfois aléatoire en période de festival, pour cause de personnel insuffisant, la nourriture y est bonne et la décoration (glamour et style années 50 avec de magnifiques salles de bain) des chambres leur donne un aspect cocooning particulièrement agréable et relaxant en période de festival. L'année où j'y ai séjourné (2009), le personnel était néanmoins insuffisant la nuit avec une employée au bord de la crise de nerfs (devant gérer la réception et le room service...et donc laisser la réception vide lorsqu'elle s'occupait du room service...y compris de la préparation des plats). Des prestations donc pas tout à fait au niveau d'un 4 étoiles mais un hôtel bien rénové.

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    -Juste à côté de l'hôtel Canberra se situe l'hôtel Cristal où, là, les prestations et l'infrastructure (chambres particulièrement vétustes) ne sont vraiment pas à la hauteur des 4 étoiles et du tarif en période de festival. On m'avait parlé d'une rénovation prévue (les hôteliers ayant visiblement conscience de la vétusté de l'établissement et la reconnaissant, ce qui n'est pas le cas partout) en début d'année...elle n'apparait pourtant pas sur leur site officiel. Comptez environ 4700 euros (minimum) pour un séjour pendant le festival.

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    Ci-dessus l'hôtel Cristal

    - L'hôtel Mercure Croisette Beach, dont certaines chambres mériteraient là aussi d'être rénovées fait aussi partie des bonnes adresses (amabilité au rendez-vous, bonne situation, petite piscine, plage, bon room service, possibilité de manger sur place) même si le prix dépasse largement celui d'un Mercure "classique" même en haute saison (minimum 4700 euros pour tout le festival).

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    -Tout au bout de la rue d'Antibes, vous trouverez l'hôtel Eden, un hôtel 4 étoiles, également rénové avec de belles prestations...mais totalement inabordable en période de festival et aussi cher que des hôtels de catégorie supérieure. Attention par ailleurs, certaines chambres sont minuscules et les chambres dîtes "économiques" n'ont pas réellement de fenêtres.
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    Ci-dessus: l'hôtel Eden et ci-dessous sa piscine

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    -Parmi les hôtels les plus récents, le 3.14 avec ses 5 étages dont chacun représente un continent. Une décoration kitsch (et un lieu particulièrement bruyant pendant le festival, photos ci-dessous). Comptez pas moins de ...800 euros par nuit pendant le festival!

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    Ci-dessus, l'hôtel 3:14

    -Chaque année Cannes compte de nouveaux établissements. En juin 2011 a ainsi ouvert le Five Hotel & Spa, un hôtel 5 étoiles situé au coeur de Cannes (mon article, ici). Hôtel situé en plein centre à l'emplacement de l'ancienne poste.

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    Copyright : Marcel Jolibois

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    Copyright : Marcel Jolibois

     

    -Si vous ne souhaitez pas à tout prix être à proximité du palais des festivals, vous pourrez enfin opter pour des hôtels récemment rénovés, des 4 étoiles moins chers que certains 2 étoiles situés en plein centre. Vous pourrez ainsi choisir l'hôtel Renoir (photo de chambre ci-dessous) dont les "3 minutes à pied du palais des festivals" indiquées sur le site me semblent néanmoins un peu sous-estimées. Vous pourrez également choisir l'hôtel Cézanne situé sur le Boulevard d'Alsace.

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    Si vous voulez les adresses précises et des renseignements, je vous conseille la page "Hôtel Réservation" de l'office de tourisme de Cannes qui vous informera de tous les appartements et chambres disponibles et sur laquelle vous trouverez toutes les informations pratiques nécessaires. Vous trouverez encore de la place dans des hôtels 2 et 3 étoiles et dans certaines résidences. Je vous conseille néanmoins plutôt d'appeler directement les hôtels et de vous faire inscrire sur listes d'attente si ceux que vous désirez sont complets. Il arrive que des désistements surviennent à la dernière minute (c'est néanmoins assez rare étant donné le prépaiement exigé).

    Je vous laisse découvrir les autres offres, sur la page précitée. Si vous voulez des hôtels (de qualité) aux tarifs plus attractifs, il vous faudra vous éloigner de la Croisette, voire de Cannes, direction La Bocca ou même Mandelieu, voire plus loin... (mais certains, même en dehors de Cannes, en profitent aussi pour augmenter leurs tarifs surtout que cette année la fin du festival tombe en même temps que le Grand Prix de Monaco qui a également pour effet de faire exploser les prix).

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    Evidemment, reste encore la solution locations auprès des particuliers. Là, je vous conseille de demander des photographies au préalable (j'en connais pas mal qui ont eu des déconvenues) et surtout l'emplacement exact (on vous dira souvent "à deux pas de la Croisette" ou "proche du palais des festivals", comme pour les hôtels d'ailleurs, ce qui, en période de festival où il est difficile de circuler ou de déambuler, peut représenter beaucoup de temps perdu et ce qui ne correspond par ailleurs pas toujours à la réalité. Si votre logement se situe du côté du Palm Beach, vous ne serez pas réellement "à deux pas de la Croisette"). L'emplacement idéal est pour moi entre la Croisette et le Boulevard Carnot et entre le palais des festivals et l'hôtel Martinez.

    N'hésitez pas à me faire part dans les commentaires ou par email (inthemoodforcinema@gmail.com ) de vos bons plans ou de vos propres déconvenues...

    Je consacrerai prochainement un article aux bonnes adresses où se restaurer et prendre un verre pendant le festival, à Cannes.

    Je vous rappelle que, comme chaque année, vous pourrez suivre le 65ème Festival de Cannes en direct sur ce blog http://www.inthemoodforcannes.com mais aussi sur deux de mes autres blogs, http://wwwinthemoodforcinema.com et http://inthemoodlemag.com . Suivez-moi également sur mon compte twitter spécial Cannes (http://twitter.com/moodforcannes ) et sur mon compte twitter principal (http://twitter.com/moodforcinema ).

    Retrouvez également cet article sur http://www.inthemoodforluxe.com .

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  • Découvrez la plage Majestic 65 du Festival de Cannes 2012

    Chaque année, c'est un des endroits où je préfère venir discuter (cinéma, forcément) et me reposer entre deux séances: la plage Majestic aménagée pour l'occasion du Festival par ADR prod. Découvrez en avant-première les premiers visuels de la plage.

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  • Nouveau - Le restaurant New York New York à Cannes (Bâoli group)

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    C'est sans aucun doute ce qui faisait défaut à Cannes, en particulier pour les festivaliers: une adresse à proximité du palais, abordable, avec un large choix à la carte et un cadre agréable. Il se pourrait donc que ce nouveau restaurant devienne ma nouvelle "cantine" pendant le festival (outre le restaurant de la plage de l'hôtel Gray d'Albion où je vais depuis mon premier Festival de Cannes, il y a 12 ans, où je suis toujours royalement reçue et où le rapport qualité/prix est à mon avis le meilleur).

    En attendant de tester ce nouvel établissement, je vous propose de découvrir le communiqué de presse de l'établissement ci-dessous ainsi que d'autres photos et le menu complet sur mon blog http://www.inthemoodforluxe.com : http://www.inthemoodforluxe.com/archive/2012/04/13/ouverture-d-un-nouveau-restaurant-a-cannes-le-new-york-new-y.html .

    Dernière acquisition en date du Bâoli Group, La Brasserie devient NEW YORK NEW YORK après plus d’un million et demi d’euros de travaux effectués. Son concept unique sur la Côte d’Azur propose le raffinement d’une brasserie à la française mêlée aux services d’un établissement haut de gamme dans une ambiance New Yorkaise. Son emplacement central et stratégique, face aux Palais, est propice aux nombreux congrès qui se déroulent tout au long de l’année. Occupant un espace de 450m², NEW YORK NEW YORK est un des plus grands établissements de Cannes. Le service non-stop 7/7 jours de 8h à 2h du matin est, là encore, une valeur ajoutée au NEW YORK NEW YORK qui se place comme un des rares restaurants sur Cannes dans ce créneau horaire. On peut aussi y trouver un coin lounge cosy bordé d’une magnifique cheminée, d’un des plus beaux bars de la ville ainsi que d’un espace DJ. Celui-ci est là pour rythmer les soirées sur des sons lounge et jazzy qui peuvent varier en fonction de la période de l’année ou de la soirée. Les murs pavés de briques rappellent l’ambiance chaleureuse et vivante de la ville de New York. Assis depuis votre sofa, on découvre une cave à vins d’exception ainsi qu’une cuisine apparente qui dévoile le travail minutieux réalisé par cuisson au feu de bois. Le four à pizzas, nous renvoie à la façon traditionnelle et artisanale de servir une pizza authentique. La carte nous ouvre un panel de choix très large : des soupes, des pâtes, des sandwichs, et surtout des grillades de viandes de grande qualité, tel que le Kobe beef en provenance du Kansas. Le ticket moyen se situe entre 20€ pour le déjeuner et 40€ pour le dîner. La terrasse, recouverte par un toit rétractable, inonde de lumière tout l’espace et permet d’apprécier la chaleur des beaux jours. La richesse de cette brasserie-steakhouse réside aussi dans la disparité de sa clientèle, un businessman connecté en Wifi, un groupe d’amis autour d’une bière au bar ou un couple d’amoureux qui se partage notre mousse au chocolat maison.

    Adresse:

    1, allée de la Liberté 06400 Cannes
    Tél. (0)4 93 06 78 27

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  • Tim Roth sera le président du Jury Un Certain Regard 2012

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    C'est l'acteur et réalisateur britannique Tim Roth qui, cette année, présidera le jury Un Certain Regard. Retrouvez sa filmographie, ci-dessous (source wikipédia). Je vous rappelle que c'est l'acteur/réalisateur italien Nanni Moretti qui présidera le jury du Festival de Cannes 2012.

    Voici le communiqué de presse du festival:

    Tim Roth, acteur et réalisateur anglais, sera le président du Jury Un Certain Regard, Sélection Officielle du Festival de Cannes dont la composition d’une vingtaine de films sera annoncée, en même temps que celle de la Compétition, lors de la conférence de presse du 19 avril prochain.
    Acteur anglais ayant débuté à la télévision puis au cinéma dans The Hit de Stephen Frears, Tim Roth a fait ses premières apparitions à Cannes avec Reservoir Dogs et Pulp Fiction de Quentin Tarantino (Palme d'or, 1994) qui lui ont valu une reconnaissance mondiale. En 1995, il est nommé aux Oscars pour son rôle dans Rob Roy de Michael Caton-Jones. Il réalise son premier film en 1999, The War Zone, qui est sélectionné à Cannes, Sundance et Toronto. On l'a également vu dans Le Nouveau Monde de Terrence Malick, Don't Come Knocking de Wim Wenders, La Planète des singes de Tim Burton, Funny Games de Michael Haneke ou Tout le monde dit : I love you de Woody Allen. Depuis 2009, il joue le rôle principal de Lie to Me, une série américaine à succès.

    Accompagné d’un jury composé d’artistes, de journalistes et de directeurs de festivals qui sera connu dans les prochains jours, Tim Roth décernera le Prix Un Certain Regard et son palmarès samedi 26 mai, veille de la clôture du Festival.


    Le Prix Un Certain Regard avait récompensé ex-aequo en 2011 Arirang réalisé par Kim Ki-Duk (Corée) et Pour Lui de Andreas Dresen (Allemagne), qui vient de sortir dans les salles françaises.

    Années 1980

     1982 : Made in Britain, d'Alan Clarke

     1983 : Meantime, de Mike Leigh

     1983 : The Hit, de Stephen Frears

     1984 : Return to Waterloo, de Ray Davies (TV)

     1988 : Un monde à part (A World apart), de Chris Menges

     1988 : Le Complot (To kill a priest), d'Agnieszka Holland

     1989 : Le Cuisinier, le voleur, sa femme et son amant (The Cook, the thief, his wife and her lover), de Peter Greenaway

     Années 1990

     1990 : Rosencrantz et Guildenstern sont morts (Rosencrantz and Guildenstern are dead), de Tom Stoppard

     1990 : Vincent et Théo (Vincent & Theo), de Robert Altman

     1991 : Jumpin' at the boneyard, de Jeff Stanzler

     1992 : Reservoir Dogs, de Quentin Tarantino

     1992 : Les contes de la crypte, "La peinture au sang"

     1994 : Pulp Fiction, de Quentin Tarantino

     1994 : Little Odessa, de James Gray

     1995 : Groom Service (Four Rooms), d'Allison Anders, Alexandre Rockwell, Robert Rodriguez et Quentin Tarantino

     1995 : Rob Roy, de Michael Caton-Jones

     1995 : Amour captif, de A. Pope

     1996 : Tout le monde dit I love you (Everyone says I love you), de Woody Allen

     1996 : No way home, de Buddy Giovinazzo

     1997 : Gridlock'd, de Vondie Curtis-Hall

     1997 : Les Seigneurs de Harlem (Hoodlum), de Bill Duke

     1997 : Le Suspect idéal (Liar), de Jonas Pate

     1998 : Animals (Animals with the Toolkeeper), de Michael Di Jiacomo

     1999 : La Légende du pianiste sur l'océan (The Legend of 1900), de Giuseppe Tornatore

     1999 : Vatel, de Roland Joffé

     1999 : The Million Dollar Hotel, de Wim Wenders

     

    Années 2000

     2000 : Bread and Roses, de Ken Loach

     2000 : Le Bon Numéro (Lucky numbers), de Nora Ephron

     2001 : La Planète des singes (Planet of the apes), de Tim Burton

     2001 : D'Artagnan, de Peter Hyams

     2001 : Invincible, de Werner Herzog

     2002 : Emmett's mark, de Keith Snyder

     2002 : The Beautiful country, de Hans Petter Moland

     2003 : La mort d'un roi (To Kill a King), de Mike Barker

     2004 : Silver City, de John Sayles

     2004 : Living in neon dreams, de Jeremy Tarr

     2004 : Dark Water, de Walter Salles

     2004 : Don't come knocking, de Wim Wenders

     2004 : Nouvelle France de Jean Beaudin

     2005 : The Death of Harry Tobin, de Daniel Hainey

     2005 : Even Money - l'enfer du jeu, de Mark Rydell

     2005 : A doll's house, de Liv Ullmann

     2005 : Le Dernier signe (The Last sign), de Douglas Law

     2006 : Tsunami : les jours d'après (Tsunami: The Aftermath), de Bharat Nalluri

     2007 : L'Homme sans âge (Youth Without Youth), de Francis Ford Coppola

     2008 : Funny Games U.S., de Michael Haneke

     2008 : L'Incroyable Hulk (The Incredible Hulk), de Louis Leterrier

     2008 : Medieval Pie : territoires vierges (Virgin Territory), de David Leland

     2009 : Skellig, de Annabel Jankel

     2009-2011 : Lie to Me (série TV)

     

    Années 2010

     2011 : Pete Smalls Is Dead, de Alexandre Rockwell

     2012 : Arbitrage, de Nicholas Jarecki

     2012 : The Liability, de Craig Viveiros

     2012 : Broken, de Rufus Norris

     

    Comme réalisateur

     1999 : The War Zone

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