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festival - Page 13

  • L'ouverture du 62ème Festival de Cannes

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    Un an. Un an déjà. Un an que je me trouvais dans cette même salle du Grand Théâtre Lumière, alors pour l'ouverture du 61ème Festival de Cannes. Toujours aussi vertigineuse. Ou peut-être était-ce hier : le présentateur est d’ailleurs toujours le même, avec son air et ce ton  si particulier, faussement nonchalants, d’une légèreté gravité ou d’une gravité légère, un oxymore à lui tout seul d’ailleurs. Tête d’oxymore, voilà une qualification très baerienne. Il y a un an disais-je. Il y a un an déjà : cette même sensation que cela durerait éternellement, cette belle parenthèse, le doux miroir de mes rêves pour paraphraser une chanson à l’honneur lors de cette ouverture. Oui, alors peut-être bien était-ce hier, peut-être que les 365 autres jours n’ont existé que dans mon esprit, que je n’ai jamais quitté ce lieu  qui, en une seconde, peut vous saisir d’émotion sans doute en raison de « la force si perceptible en ce lieu du cinéma, notre art » pour reprendre les termes de la présidente de cette édition 2009, Isabelle Huppert. Elle aussi était légèrement grave. La voix qui trahissait une émotion à peine audible mais bel et bien là, une voix assurée sans être arrogante, une voix qui sera celle du cinéma, et peut-être au-delà, du monde et de ses rêves et de ses tourments, par le nom qu’elle prononcera dans 10 jours. 10 jours qui vont « rendre fantastique le réel », 10 jours à l’oublier ce réel, 10 jours à le transcender. 10 jours à découvrir des films magistraux à voir les extraits des films en compétition projetés hier soir. Chacun contenait déjà la promesse d’un grand moment de cinéma. Grâce à des cinéastes obstinés, libres, imaginatifs, intelligents, fous qui, selon Isabelle Huppert citant Fellini, nous diront qui « nous sommes et qui nous serons » même si peut-être ce festival nous le fera parfois oublier, chacun jouant ici à être quelqu’un d’autre, jouant avec l’image, avec son image, avec les images.

     

    Sean Penn nous avait promis une palme d’or politique. Isabelle Huppert nous parle du « cinéma comme une machine de vérité ».  La vérité est-elle toujours politique ? L’est-elle toujours à Cannes, en tout cas ? Réponse dans 10 jours.  Après cette « fête en larmes ». Cette « joie et cette souffrance ». Edouard Baer a bien fait de citer Truffaut. Oui, hier je disais aussi que le cinéma était une joie. Mais comme toute passion, aussi cinématographique soit-elle, c’est une joie et c’est aussi une souffrance. Une fête en larmes, il nous l’a bien dit. Même si elles seront de crocodiles pour certains. Parce que la machine de vérité sera probablement plus présente sur les écrans cannois que sur la Croisette, comme toujours.

     

    Et puis… et puis la voix de Bryan Ferry a retenti, et on a tout oublié : la joie, la souffrance, Fellini, Truffaut, la salle vertigineuse pour se laisser porter par cette voix, cet air envoûtant, si cinématographique, mélancolique, une joie et une souffrance qui nous fait revenir à Truffaut finalement, une voix qui nous a portés donc  comme je me laisserai porter pendant ces 10 jours sans doute, avant de réaliser que le rêve était éveillé, évidemment lorsqu’il sera trop tard.

     

    2009_0514Cannesouverture20090049.JPGAprès ? Après vous savez : Charles Aznavour et Hafsia Herzi ont déclaré ouverte cette 62ème édition. Et puis après, encore, quand pour vous le rideau est tombé, Thierry Frémaux est monté sur scène, avec son enthousiasme toujours aussi débordant et communicatif, et accessoirement ses lunettes pour la projection en 3D de « Là-haut », le film d’animation des Studios Disney-Pixar qui sortira en salles le 29 juillet prochain, un film scénarisé par  Pete Docter et Bob Peterson, et produit par Jonas Riviera et John Lasseter. « Là-haut » est ainsi le premier dessin animé à être projeté en ouverture du Festival de Cannes, et aussi le premier à être projeté en 3D dans le grand théâtre Lumière (d’où ces lunettes si seyantes, je vous rassure ainsi, ou pas : ce n’est pas le remède à une cataracte précoce…).

     

    là-haut.jpgDans « Là-haut », un vieux monsieur bougon qui a toujours rêvé de partir à l’aventure, s’y résout, après le décès de sa femme. Il part en Amérique du Sud,  avec sa maison qui vole,  entraînée par des ballons multicolores, accompagné d’un jeune scout. Evidemment l’un et l’autre vont s’enrichir et grandir grâce à cette rencontre et à cette aventure jalonnée d’animaux truculents. Un film qui ressemblait finalement beaucoup à ce Festival. Un conte initiatique. Cannes ne l’est-il pas aussi ? Initiatique, en tout cas. Une histoire qui nous emmène au-dessus du monde, nous fait voler, rêver, certes mais peut-être pour mieux le voir et le regarder, ce monde. Une histoire qui nous dit qu’il n’y a pas d’âge pour réaliser ses rêves aussi fous ou démesurés soient-ils. Une idée judicieuse donc pour cette ouverture. Un film qui, certes, n’a pas déchainé l’enthousiasme des festivaliers à l’issue de la projection, mais qui les fait commencer ce festival avec optimisme, des ballons multicolores plein les yeux, l’envie de dévorer l’existence et ses rêves.

     

     Le passage muet et si parlant est magnifique, le visuel est irréprochable, c’est drôle et touchant, sans être simpliste ou trop moralisateur, même si cela captivera sans doute plus les petits que les grands… Espérons en tout cas que ce festival nous emmènera aussi haut et loin  que Carl, ce jeune homme de 78 ans (dont la voix française est celle d’un autre jeune homme de 84 ans, Charles Aznavour que nous n’avons malheureusement pas entendu accompagner « She » avec Bryan Ferry comme c’était apparemment prévu, comme quoi la magie est unique et imprévisible, comme celle du tourbillon de la vie de Jeanne Moreau et Vanessa Paradis). A suivre sur « In the mood for Cannes » avec, pour commencer aujourd’hui « Nuits d’ivresse printanière »  du chinois Lou Ye.

     

    Vous pourrez revoir l’intégralité de cette cérémonie sur le site officiel du Festival: http://www.festival-cannes.com .

     

    Mes vidéos (pardon pour la mauvaise qualité et les mouvements un peu brusques, je ferai mieux la fois prochaine...):

     

    L'arrivée de l'équipe de "Là-haut" dans la salle du Grand Théâtre Lumière:

     

    La tête d'oxymore présente la cérémonie d'ouverture:

     

     

    Madame la Présidente: Isabelle Huppert

     

     

    Bryan Ferry interprète "She"... et la magie opère...

     

     

    Charles Aznavour et Hafsia Herzi déclarent le 62ème Festival de Cannes ouvert

     

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films), PALMARES Lien permanent 5 commentaires Pin it! Imprimer
  • Edito "In the mood for Cannes" n°1: ce que le Festival de Cannes représente pour moi...

    affichecannes2009.jpgDernier article avant d'arriver sur la Croisette sur le chemin de laquelle je serai quand cette note sera mise en ligne!

     

    Le prochain article sera publié en direct de Cannes, ce soir...

     

    A la demande d'Allociné (pour son site "Off Cannes" dont je vous communiquerai le lien cette semaine), un article medley "in the mood for Cannes" sur ce que représente le Festival de Cannes pour moi, un article à la suite duquel vous aussi, dans les commentaires, pouvez bien entendu écrire ce que le Festival de Cannes représente pour vous.

     

    Ce que le Festival de Cannes représente pour moi (notamment...):

     

    Avant d’en fouler les célébrissimes marches, pour la première fois, il y a neuf ans déjà (j’avais alors été sélectionnée pour le prix de la jeunesse du Ministère de la Jeunesse et des Sports, avec 39 autres jeunes cinéphiles qui, eux, en revanche, n’étaient pas des marches, ce qui, vu leur nombre, aurait procuré une allure hitchcockienne à cette aventure), Cannes représentait pour moi une mythologie inaccessible,  l’image d’Epinal d’un festival idéalisé à travers le petit écran qui me renvoyait le cliché insaisissable et majestueux d’un cénacle impénétrable (aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours regardé les cérémonies d’ouverture et de clôture, et  l’annonce de la sélection cannoise, avec un vif intérêt), idéalisé comme un diamant pur et étincelant (j’ignorais alors que le diamant, en plus de briller, fasciner, peut dangereusement éblouir et surtout couper, blesser).  Cannes représentait alors pour moi cet endroit mythique où le cinéma est omniprésent, omniscient, omnipotent même. La fête du cinéma. De tous les cinémas. Des cinémas du monde entier. Le miroir grossissant et informant du monde, déroutant parfois aussi. Le reflet de ses colères, de ses blessures, de sa poésie. C’était Cannes qui brandit le poing comme Pialat. Cannes qui embrasse, complimente et encense comme Benigni. Qui émeut aussi, violemment même parfois. Cannes, tourbillon de la vie, envoûtant comme la voix de Jeanne Moreau. Tourbillon de cinéma aussi, évidemment. Cannes et ses rituels, sublimes et parfois ridicules, futiles et nécessaires, dérisoires et essentiels.

     Et désormais ? Désormais, Cannes, c’est pour moi cette bulle d’irréalité où les émotions, les frustrations, les joies réelles et cinématographiques, si disproportionnées, procurent un sentiment d’éternité fugace et déroutant. Désormais, Cannes, c’est aussi une Croisette insolemment insomniaque où se frôle, se heurte une faune inénarrable et volubile, une foule bigarrée aux déambulations unanimes. Cannes, c’est ce va-et-vient incessant de festivaliers  exaltés, harassés, excessifs, cyniques, désinvoltes, las, aveugles et sourds à tout ce qui se déroule hors les murs de la Croisette.

    Cannes, cet animal sauvage palmé, mystérieux et indomptable, qui en a perdu certains et tant à force de les éblouir, les fasciner, les aliéner. Jeu dangereux avec lequel, là plus qu’ailleurs, les personnalités peuvent prendre des reflets changeants, finalement éclairants, révélant le portrait de Dorian Gray en chacun.

     Ne vous méprenez pas: malgré la noirceur, ou plutôt la lucidité du tableau, j’y vais avec un enthousiasme inégalé, une curiosité inextinguible pour le cinéma et la vie qui s’y entremêlent, s’y défient et entrechoquent, étrangement et parfois même sublimement, l’espace d’un inestimable instant,  lequel instant sublime, à lui seul, éclipse alors le souvenir amer de la foire aux vanités que Cannes est aussi. C’est en effet parfois le culte du dérisoire qui y devient essentiel mais qui, à y regarder de plus près, le révèle aussi, si bien ou si mal, cet essentiel.

      Et puis évidemment on aurait presque tendance à l’oublier: il y a aussi le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique encore et plus que jamais, à Cannes, plus qu’ailleurs. D’ailleurs, à Cannes, tout est plus qu’ailleurs. Les émotions. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s’égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d’être enchaînées pour certains. La foule si pressée et atypique du festival qui, mieux que nulle autre, sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation.

    Cannes, c’est aussi cet endroit où on ne cesse d’être surpris, de s'acharner à ne pas le paraître,  même si d'autres sont vraiment blasés, tristement: valse troublante des apparences que Cannes exhale et exhibe, adore et abhorre. Cannes décidément si versatile et éclectique. A Cannes, nous sommes tous des enfants gâtés, capricieux qui oublions le lendemain, qui oublions que tout doit finir un jour, que la vie ne peut être une fête et un spectacle et une histoire et une nuit sans fin.

    Cannes passionnément : tour à tour haïssable et adorable donc. Effrayante et fascinante. Là où la réalité titube, où la vie virevolte. Cannes hiérarchique et arrogante où, soudain, subrepticement, magnifiquement, surgissent des instants de grâce. Cannes et ses applaudissements effrénés, ses réactions exacerbées, ses émotions démultipliées, ses regards parfois blasés, harassés,  rassasiés. Rassasiés de feindre d’être blasés. Rassasiés d’images. Rassasiés d’hypocrisie, là où, aussi, pour paraphraser Molière, elle est « un vice à la mode » et, là où aussi, elle « passe pour vertu ». Ou, comme le mien, captivé et curieux, le plus souvent.

     Cannes et sa frénésie : de fêtes, de bruit, de rumeurs, de scandales, de cinéma, surtout, malgré tout. Cannes effervescente qui s’enivre de murmures, qui se grise de lumières éphémères, qui s’en étourdit oubliant presque celles du Septième Art. Cannes magique, insaisissable. Cannes versatile. Cannes excessive. Cannes qui ne connaît pas la demi-mesure dans la majesté comme dans la brutalité, dans le rêve comme dans le cauchemar, mais c’est aussi ce qui rend ce festival irrésistible et unique.

     

    Cannes prompt à magnifier ou détruire. A déifier ou piétiner. Cannes où des rêves achoppent, où des illusions se brisent, où des projets s’esquissent, où des carrières s’envolent, où des films vous éblouissent, où des regards étincellent, où des cinéastes émergent, se révèlent au monde, nous révèlent un monde. Le leur. Le nôtre. Cannes et sa palme. D’or et de bruit et de lumières. Tonitruante, retentissante, scintillante. Cannes aux intentions pacifistes, aux débats presque belliqueux. Cannes paradoxale.  Multiple et unique. Lumineuse et violente. Inimitable.

    Cannes, aussi, surtout, le plus grand festival de cinéma au monde que j’aime passionnément, où j’ai tant de souvenirs inénarrables et inoubliables :  j’y ai ainsi découvert  des cinéastes comme Alexandre Sokourov, Nuri Bilge Ceylan, Park Chan-wook, Paolo Sorrentino, James Gray, Fatih Akin et tant d’autres ; j’y ai vécu des instants de cinéma uniques comme les projections d’ « Elephant » de Gus Van Sant, de « L’enfant » des frères Dardenne, du « Pianiste » de Roman Polanski, d’ « Entre les murs » de Laurent Cantet, dans le vertigineux Grand Théâtre Lumière ; j’y ai assisté à la si émouvante cérémonie des 60 ans du festival ; j’y ai assisté aux passionnantes leçons de cinéma de Catherine Deneuve, de Martin Scorsese et de Quentin Tarantino ; j’y ai revu le burlesque et irrésistible «  Mécano de la Général » de Buster Keaton ; j’y ai découvert des films saisissants comme « Je veux voir » de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige ; j’y ai croisé Pedro Almodovar et ses actrices auréolées d’un prix d’interprétation lors d’un moment improbable et magique ; j’y ai vécu de formidables frissons cinéphiliques. De bonheur. D’effroi. D’émotion. De tension.

     Cannes où,  pour paraphraser Gilles Jacob dans son autobiographie, cette année plus que jamais la « vie passera comme un rêve », Cannes qui, pourtant, n’est « pas un paradis pour les âmes sensibles » : Cannes qui marie si bien les paradoxes. Cannes dont j’attends avec une impatience fébrile et grandissante cette 62ème édition avec sa myriade inégalée ( ?) de grands réalisateurs : Almodovar, Resnais, Haneke, To, Campion, Lee, Audiard, Loach et tant d’autres, mais aussi tous ceux, inconnus et non moins talentueux peut-être, que ce festival me fera découvrir!

    Alors… quand  retentira la musique de Saint-Saëns, indissociable de ce festival, réminiscence de tant de souvenirs, ceux de mon enfance à travers l’écran et ceux de mon irréelle réalité, je sais déjà qu’une irrépressible émotion s’emparera de moi, je sais que Cannes m’emportera dans son tourbillon éblouissant et terrifiant, je sais, surtout, après tout, que le cinéma, toujours, finira pas triompher.

    Sandra.M

    Catégories : EDITORIAUX Lien permanent 3 commentaires Pin it! Imprimer
  • Pour suivre le 62ème Festival de Cannes: web, tv, presse, radio

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    affichecannes2009.jpgPour suivre le 62ème Festival de Cannes le mieux possible, je vous propose ci-dessous une liste (sans doute non exhaustive, mais qui sera complètée au fur et à mesure) de sites internet, de blogs, d'émissions tv et de radio, et de journaux...

    Le 62 ème Festival de Cannes sur le web

    -Vous pourrez bien évidemment suivre ce Festival sur mon blog principal "In the mood for cinema" et bien sûr sur "In the mood for Cannes", du 13 au 25 mai 2009. Vous pourrez également me suivre sur le site "Off Cannes" avec Allociné, à partir du 16 mai, (j'y reviens ci-dessous) mais aussi sur mon twitter et sur le groupe facebook d'Inthemoodforcannes.com .

    - Pendant toute la durée du Festival, vous pourrez donc  suivre cette 62ème édition sur le site "Off Cannes" (je n'ai pas encore l'adresse mais vous la communiquerai dès que ce sera le cas) le site d'Allociné regroupant les contenus non officiels sur le festival (émissions vidéos, articles, photos...). Le premier week end du festival, vous retrouverez sur ce site les articles des 7 blogueurs membres du club 300 sélectionnés et qui sont donc: In the mood for cinema, Lyricis, FilmGeek, Buzz my Geek, In bed with Kinoo, Angie Sweet's Home , Oh my bloogness!. Puisque d'Allociné, il est question, j'en profite pour vous recommander leur autre site consacré au Festival de Cannes 2009.

    -D'autres blogueurs seront également présents sur la Croisette, pour une partie ou pour la totalité du Festival: Yes we Cannes,  Cannes 2009 en live!,  Cinemaniacannes, Tadah! blog, Boulevard du cinéma, L.aime le cinéma, Une dernière séance,

    -Evidemment, je vous recommande l'excellente nouvelle version du site officiel du Festival de Cannes. Vous pourrez y suivre le quotidien du festival et avoir de nombreuses informations sur les films sélectionnés.

    Concernant toutes les informations pratiques (météo, hébergement etc), vous trouverez de nombreux liens dans la colonne de gauche d'Inthemoodforcannes.com .

    Je vous recommande enfin l'excellent blog de "L'hebdo cinéma" de Canal plus.

    Arte, France 2, France 3 et bien sûr Canal + ont leurs sites entièrement consacrés au Festival de Cannes.

    Côté journaux on line, Madame Figaro explore le Festival côté mode. Le JDD a également sa page spéciale Cannes ainsi que le Parisien.

    Les journaux de cinéma ne sont pas en reste puisque Première a créé sa page spéciale Cannes . Il sera probablement aussi question du festival sur le blog de Studio Cinélive. Il est aussi évidemment question du Festival sur le site des Cahiers du cinéma.

    Pour les amateurs de photos des montées des marches, je vous recommande le site de L'Oréal Cannes.

    Je vous recommande également le blog d'ADR news (plage Majestic 62 et Chacha plage), pour vivre le Festival, côté fêtes.

    Le 62ème Festival de Cannes à la télévision

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    -Comme chaque année, la chaîne emblématique du septième art, Canal + sera évidemment aux premières loges avec, du lundi au vendredi, Le Grand Journal de Michel Denisot en direct, à partir de 19H05, sur la plage du Martinez. Laurent Weil, quant à lui, sera sur le tapis rouge pour recueillir les impressions des acteurs et cinéastes figurant en compétition officielle. Didier Allouch interviewera les équipes de films hors compétition et en séance spéciale. Frédéric Beigbeder analysera la sélection parallèle. Guillaume Gallienne fera des bonus spécial Cannes avec des clins d'oeil de Louise Bourgoin. Et évidemment, comme chaque année, les cérémonies d'ouverture et de clôture seront diffusées en clair sur Canal plus, respectivement les 13 (à partir de 19H15) et 24 mai (à partir de 19H30), présidées par Isabelle Huppert et avec Edouard Baer en maître de cérémonie. Au total: 20 heures de programmes (dont 15 en direct), 477 personnes mobilisées sur place.

    Quant à Daphné Roulier, elle présentera "l'hebdo cinéma" depuis Cannes (en clair), les samedis 16 et 23 mai, à 11H50. Le dimanche, à la même heure, Laurent Weil animera "Les Rencontres du cinéma" avec une interview de Penelope Cruz le 17 mai.  Enfin Canal + diffusera quelques pépites révèlées à Cannes comme "Le bannissement" de Zviaguintsev.

    -Pour vivre le Festival en direct, je vous recommande évidemment TV Festival qui sera coproduite pour la première fois par Canal + et Orange (diffusion sur le Canal 50 d'Orange  pour les mobiles et sur le canal 17 de Canal Sat). Vous pourrez y voir les conférences de presse, interviews, montées des marches...

    -D'autres émissions, en vrac:

    -"Ciné confidential" , à 20H15, sur Orange Ciné Max (indiscrétions, critiques, interviews), émission présentée par Sophie Soulignac et Stéphane Charbit

    -"Ciné Novo", sur Orange Ciné Novo, à 20H40, émission présentée par Marc Iskenderian

    -"Cinéquin", sur Paris Première, à 20H20, émission présentée par Elisabeth Quin

    -"Cannes dernière", sur Paris PRemière, émission présentée par Xavier de Moulins (5 minutes quotidiennes)

    -"Paris dernière spécial Cannes", sur Paris Première, dimanche 24 mai, à minuit, émission présentée par Xavier de Moulins

    - "Cannes 2009...by Warren", sur Filles TV, tous les jours à 16H50, émission animée par Warren (coulisses du festival commentés depuis un yacht)

    -"Metropolis", samedi, à 22H30, sur Arte

    -"Arte Culture", tous les jours, à 19H30, avec Annette Gerlach et Marie Labory, sur Arte

    Le Festival de Cannes 2009 à la radio

    VITAMINE, 1er radio musicale indépendante en PACA, leader à Cannes, du 13 au 24 mai, sur la plage de la Voile Rouge. Plus de 3 heures d'émissions quotidienne en direct à partir de 16h00. Radio également partenaire de la programmation du VIP Room.  
    Vitamine à Toulon sur 90.8 - à Hyères sur 88.3 - à St Tropez sur 89.1 - à Fréjus / St Raphael sur 93.8 - à Marseille et Aix sur 107.2 - à Cannes et Nice sur 104.8 - à Monaco sur 102.4

    Le 62ème Festival de Cannes dans la presse

    A venir...

    Livres

    Je vous recommande évidemment l'autobiographie de Gilles Jacob "La vie passera comme un rêve" dont je vous ai déjà parlé, ici.

    Catégories : IN THE MOOD FOR NEWS Lien permanent 4 commentaires Pin it! Imprimer
  • La leçon de cinéma des frères Dardenne: mardi 19 mai, salle Bunuel, à 14H30

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    © Diaphana Films

    Après notamment Catherine Deneuve, Martin Scorsese et Quentin Tarantino, c'est aux frères Dardenne que revient cette année la lourde et passionnante responsabilité de la leçon de cinéma. Un choix qui semble aller de soi tant l'histoire des frères Dardenne est indissociable de ce festival, et tant ce festival leur a apporté:

    Biographie sélective extraite du site officiel du Festival:

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    "Ils débutent au cinéma comme assistants du poète et metteur en scène Armand Gatti et après avoir réalisé de nombreux documentaires, passent à la fiction. La reconnaissance publique et critique arrive avec leur troisième film, La Promesse (1996).

    Depuis, ils enchaînent les succès : Rosetta, présenté en Compétition, couronné par la Palme d'or et le Prix d'interprétation féminine du Festival en 1999. Le Fils, qui vaut à Olivier Gourmet le Prix d'interprétation masculine en 2002.


    Comme Francis Coppola, Emir Kusturica, Billie August et Shohei Imamura, ils obtiennent une deuxième Palme d'or, qu'ils reçoivent en 2005 pour L'Enfant. En 2008, c'est le Prix du scénario qui leur est attribué pour Le Silence de Lorna.


    Ils affirment toujours partir de la réalité. « On parle avec les gens, ça vient nourrir énormément notre narration. On parle ensemble de ce qu’on a lu, vu, entendu. Les choses s’emboîtent petit à petit. On ne peut pas accepter un élément qui n’ait pas de nécessité matérielle. »


    Après Martin Scorsese, Quentin Tarantino mais aussi Nanni Moretti ou Wong Kar Wai, ils viendront dialoguer avec Michel Ciment de leur parcours singulier, de leur travail d’échange, d’écriture filmique à quatre mains et du sens qu’ils donnent à leur création.

    Ils accueilleront les festivaliers, cinéphiles et journalistes mardi 19 mai, salle Buñuel, à 14h30."

    Mes articles liés à celui-ci:

    - ma critique de "L'enfant"

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    - ma critique de "Le silence de Lorna"

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    -La leçon de cinéma de Catherine Deneuve

    -Le leçon de cinéma de Martin Scorsese

    -La leçon de cinéma de Quentin Tarantino

    A noter: la leçon de cinéma revient en Bunuel après avoir eu lieu en Debussy l'an passé. Probablement les organisateurs comptent-ils sur une affluence moins forte que pour Quentin Tarantino. En tout cas, comptez sur moi pour y être et vous en faire le compte rendu.

    Catégories : LEçONS DE CINEMA Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "A l'origine" de Xavier Giannoli: compétition officielle 2009

    Je poursuis la présentation des films de la compétition officielle 2009, avec l'un des 4 films français: "A l'origine" de Xavier Giannoli.

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    Synopsis: En France, aujourd'hui, un petit escroc sans envergure réussit à se faire passer pour un chef de chantier responsable de la construction d'un tronçon d'autoroute. Il va duper toute une région, engager une dizaine d'ouvriers,  et profiter cyniquement de son escroquerie avant de rencontrer une femme, maire d'une petite ville qui traverse sa route. Elle le trouble, le fragilise, lui révèle un monde qu'il ne connaissait pas: les sentiments. Jusqu'où ira-t-il pour sauver ses victimes, pour se sauver lui-même de son mensonge.

    Sortie en salles: le 14 octobre 2009

    Durée: 2H30

    Casting:  François Cluzet, Gérard Depardieu, Emmanuelle Devos, Vincent Rottier, Stéphanie Sokolinski...

    Complément d'informations: En 1998, Xavier Giannoli avait obtenu la palme d'or du court-métrage avec "L'interview". En 2006 , Xavier Giannoli présentait en compétition "Si j'étais chanteur", son troisième long après "Une aventure" et "Les corps impatients" un film qui avait ravi les festivaliers mais qui était reparti bredouille. "A l'origine" est donc son deuxième film en compétition officielle. Cliquez ici pour lire ma critique de "Si j'étais chanteur", vu à Cannes, en 2006.

    Catégories : COMPETITION OFFICIELLE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Les Lascars" à la Semaine de la Critique

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    Le film "Les Lascars" sera projeté dans le cadre de la Semaine de la Critique avant de sortir en salles, le 17 juin 2009.

    Synopsis:  Condé-sur-Ginette, en périphérie de la Ville, à mille lieux du sable chaud, des cocotiers et du bleu océan des Caraïbes. C’est l’été, le soleil brûle le chrome des mobylettes, réchauffe le bitume des tours, asphyxie les halls d’immeubles et crame les esprits. Ici, tout le monde rêve des plages de Santo Rico. Certains plus que d’autres. Pour Tony Merguez et José Frelate, les deux MC’s du quartier, le départ est imminent. Mais ils perdent l’argent des billets suite à une arnaque de l’agence de voyage. Retour à la case Ginette ! Pour refaire surface, Tony se mue en Montana façon Scarface et tente de monter un nouveau business en refourguant un peu d’herbe fraîche “gentiment” avancée par Zoran, le dangereux gangster psychopathe du tiéquar. José de son côté déniche un job dans la villa du juge Santiépi, père de la belle Clémence qu’il convoite. Tout aurait pu rouler, si une maîtresse en furie, des policiers énervés, un juge coriace et la fureur de l’été n’en avaient décidé autrement…

    Compléments d'informations ( informations issues du dossier de presse):  Les Lascars sur grand écran avec leur langage bien à eux, leur façon de bouger, de danser, de s’emballer, de s’animer, offrent aujourd’hui un fi lm unique et détonnant doté d’un casting étonnant : Vincent Cassel, Diane Kruger, Omar et Fred, Gilles Lellouche, Diam’s, Frédérique Bel, Vincent Desagnat… Les Lascars ont commencé petits. Ils ne mesuraient qu’une minute et sont apparus à la télévision en 2000 sous la forme de sketches explosifs. Miroir irrévérencieux de notre société urbaine, la série (deux saisons de 30 épisodes d’une minute) a créé l’événement dans le monde du dessin animé et a gagné un statut culte. Le programme est diffusé sur Canal + en 2001, sur MCM de 2003 à 2008 et dans plus de vingt pays à travers le monde, notamment sur MTV aux Etats-Unis depuis 2005. Le phénomène Lascars explose avec Internet et la téléphonie mobile. En 2009, les épisodes de la série totalisent plus de 20 millions de visionnages et le site Internet du fi lm - www.lascars-lefi lm.com - enregistre plus de 150 000 visites après seulement deux mois de mise en ligne.

    Catégories : SEMAINE DE LA CRITIQUE Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Un Festival de Cannes exceptionnel pour Inthemoodforcannes.com (épisode 2): sélectionnée par Allociné

    allociné4.jpgComme je vous le disais dans l'article précèdent, ce 62ème Festival de Cannes  (et le 9ème pour moi) s'annonce pour Inthemoodforcinema.com décidément particulièrement trépidant.

    En effet, en plus de cette sélection par L'Oréal et après que ce blog ait eu les honneurs du blog Allociné Insider (voir article en cliquant ici), Allociné m'a très récemment contactée pour m'apprendre que j'étais sélectionnée et invitée au Festival de Cannes, les 16 et 17 mai,  avec 6 autres blogueurs (Lyricis, FilmGeek, Buzz my Geek, In bed with Kinoo, Angie Sweet's Home et un dernier dont le nom me sera communiqué ultérieurement)  pour " assister à des soirées, des projections, des Master-Class et pour  partager ces expériences à travers des articles et des photos à publier sur le site "Off Cannes", lequel site  regroupe les contenus non officiels sur le festival (émissions vidéos, articles, photos...); participer également à une émission spéciale consacrée à la venue du Club 300 AlloCiné à Cannes ..." Le tout le premier week end du Festival, c'est-à-dire le lendemain de la journée évoquée ci-dessous. Un premier week end cannois qui s'annonce donc pour moi aussi riche que passionnant.

    Je vous en reparle bientôt avant de vous le faire vivre en direct sur ce blog et sur "Inthemoodforcannes". Bien sûr cela n'empêche pas que je serai présente toute la durée du Festival, comme prévu : mes comptes rendus en direct de la Croisette se poursuivront donc après le 17, bien entendu.

    Vous l'aurez sans doute remarqué: les critiques sont un peu moins nombreuses ces derniers jours, mais j'essaie de me libérer au maximum pour profiter pleinement de ces journées cannoises. Pour me faire pardonner: dès ce soir ou demain matin, vous pourrez donc lire ma critique en avant-première de "Millénium", une avant-première à laquelle j'assisterai ce soir.

    Vous pouvez par ailleurs vous informer sur le blog spécial Festival de Cannes d'Allociné : http://www.festivaldecannes.allocine.fr

    Un dernier mot pour vous dire que vous pouvez désormais également suivre Inthemoodforcinema.com, Inthemoodforcannes.com et inthemoodfordeauville.com sur twitter, ici: http://twitter.com/moodforcinema .

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  • Un Festival de Cannes exceptionnel pour Inthemoodforcannes (épisode 1): mon programme L'Oréal

    PHOTO_{43E06921-C45A-4E3D-918A-2CA2ABE9E4D5}.jpgJe vous en ai déjà parlé à maintes reprises:  In the mood for Cannes, a été élu meilleur blog du Festival de Cannes 2008, un concours de blogs organisé par le partenaire officiel du Festival de Cannes L'Oréal, un concours auquel vous pouvez participer cette année si vous aussi possédez un blog concernant le Festival de Cannes.

     Si je sais depuis un an que j'ai gagné ce concours, en revanche mon programme vient seulement de m'être communiqué: outre une nuit au Martinez, une prise en charge par l'équipe L'Oréal, je monterai donc les marches en compagnie de l'équipe L'Oréal le 15 mai et assisterai donc à la projection du soir dans le Grand Théâtre Lumière, déjeunerai et dînerai avec l'équipe L'Oréal et irai ensuite en soirée avec cette même équipe. De quoi vous faire vivre des moments exceptionnels sur ce blog, ce dont je me réjouis tout particulièrement.

    J'ignore encore le film dont il s'agira mais étant donné que le 15 mai est un vendredi, il s'agira probablement d'un film très attendu comme c'est souvent le cas le week end.

    Je vous en reparle très bientôt...

    Mais comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule: L'Oréal n'est pas le seul partenaire du Festival à avoir choisi inthemoodforcannes. Ce festival s'annonce décidément exceptionnel pour moi. Pour en savoir plus: à suivre dans l'article suivant!

    Catégories : CONCOURS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Inthemoodforcannes" recommandé dans le supplément "Next" de Libération

    next.jpgInthemoodforcannes.com est recommandé dans le supplément "Next" de Libération, du mois de mai 2009 (sorti le 2 mai), notamment consacré aux sites cinéphiles.

    Vous pourrez également retrouver certains de mes articles ailleurs que sur Inthemoodforcannes.com et Inthemoodforcinema.com . Je vous en reparle très bientôt...

    Catégories : IN THE MOOD FOR CANNES DANS LES MEDIAS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Ne te retourne pas" de Marina De Van (sélection officielle- séance de minuit) avec Sophie Marceau et Monica Bellucci: la bande-annonce

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    Ce film sera projetée en séance spéciale, à minuit.

    Synopsis: Jeanne, plongée dans l'écriture d'un premier roman,  constate des changements mystérieux autour d'elle,  et voit son corps se transformer... Son entourage ne semble pas s'en apercevoir. Troublée, elle découvre chez sa mère une photographie qui la met sur la trace d'une femme, en Italie. Jeanne, désormais transformée, y trouvera la clef d'un étrange passé...

    Casting: Sophie Marceau, Monica Bellucci, Brigitte Catillon, Andrea di Stefano, Thierry Neuvic, Vittoria Meneganti...

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