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  • Présentation de « Once upon a time in Anatolia » (« Il était une fois en Anatolie ») de Nuri Bilge Ceylan - Compétition officielle du Festival de Cannes 2011

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    Je poursuis mes présentations des films en compétition de ce 64ème Festival de Cannes avec « Once upon a time in Anatolia » (« Il était une fois en Anatolie ») un film que je me réjouis d’avance de découvrir puisque c’est celui d’un autre éminent habitué de la Croisette, lauréat du grand prix avec « Uzak » en 2003  et lauréat du prix de la mise en scène pour « Les trois singes » en 2008 mais aussi membre du jury en 2009 : Nuri Bilge Ceylan qui, cette année, revient à Cannes avec « l’histoire d’un médecin vivant dans la steppe anatolienne »,  «la relation tendue entre un avocat et un médecin, un soir d'été, vivant dans la steppe», un film avec Yilmaz Erdogan, Taner Birsel, Ahmet Mümtaz Taylan… On  n’en sait guère plus sur ce film si ce n’est qu’il a été tourné, dans le centre de la Turquie, dans la région de l’Anatolie. Nul doute qu’on y retrouvera l’humour,  l’inspiration impressionniste et antonionienne du cinéaste mais aussi son amour (lucide) pour la Turquie. Nul doute également que la mise en scène contemplative et souvent sublime de Nuri Bilge Ceylan saura embrasser magnifiquement les paysages de l’Anatolie.

    Durée : 2H30

    Filmographie :

    1995 : Koza

    1998 : Kasaba

    1999 : Nuages de mai (Mayıs sıkıntısı, mot à mot « ennui de mai »)

    2002 : Uzak

    2006 : Les Climats (Iklimler)

    2008 : Les Trois Singes (Üç Maymun)

    2011 : Once Upon a Time in Anatolia (Bir Zamanlar Anadolu)

    Films présentés à Cannes:

    2008 - ÜÇ MAYMUN (LES TROIS SINGES) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Montage

    2006 - IKLIMLER (LES CLIMATS) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Montage, Interprète

    2003 - UZAK (LOINTAIN) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Images, Décors, Montage

    1995 - KOZA - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Images

    Le Palmarès de Nuri Bilge Ceylan à Cannes :

    2008 - Prix de la mise en scène - ÜÇ MAYMUN (LES TROIS SINGES) - Long métrage

    2003 - Grand Prix - UZAK (LOINTAIN) - Long métrage

    Membre du Jury :

    2009 - Longs métrages - Membre

    2004 - Courts métrages Cinéfondation - Membre

     

     

     

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  • Critique - "Le Guépard" de Luchino Visconti (palme d'or 1963)

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    Après "Le ruban blanc" de Michael Haneke et "Un homme et une femme" de Claude Lelouch, je poursuis aujourd'hui mes critiques d'anciennes palmes d'or du Festival de Cannes avec un film projeté au Festival l'an dernier, en version restaurée, lors d'une projection riche en émotions,  palme d'or du Festival de Cannes 1963 et accessoirement mon film préféré (ou en tout cas un de ceux figurant dans le tiercé gagnant) : "Le Guépard" de Luchino Visconti. Ci-dessous, mon récit de cette soirée mémorable et ma critique du film.

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    Parmi mes très nombreux souvenirs du Festival de Cannes, celui de ce soir restera sans aucun doute un des plus émouvants et inoubliables. Ce soir, dans le cadre de Cannes Classics était en effet projetée la version restaurée du chef d'œuvre de Luchino Visconti « Le Guépard », palme d'or du Festival 1963. Un des films à l'origine de ma passion pour le cinéma avec  l'acteur que j'admire le plus (et tant pis pour ceux qu'il horripile... qu'ils me trouvent juste un seul acteur ayant tourné autant de chefs d'œuvre de « Rocco et ses frères » à « Monsieur Klein » en passant par « Le Cercle rouge » , « La Piscine » et tant d'autres...).

     

     Alors que nous étions très peu nombreux dans la file presse et que, en face, dans la file Cannes cinéphiles on se bousculait tout le monde a finalement pu entrer. J'avais une place de choix puisque juste à côté de moi figurait un siège sur lequel était écrit  Martin Scorsese  et devant  Alain Delon et Claudia Cardinale! Tandis que les premiers invités commençaient à arriver (Benicio Del Toro, Kate Beckinsale, Aishwarya Rai puis Salma Hayek, Juliette Binoche...), la fébrilité était de plus en plus palpable dans la salle. Avec son humour et son enthousiasme légendaires, Thierry Frémaux est venu prévenir que Martin Scorsese était retenu dans les embouteillages en ajoutant qu'Alain Delon avait tenu à préciser que lui n'était pas en retard.

     Puis Martin Scorsese est enfin sorti des embouteillages pour monter sur scène ( réalisateur du plus grand film de cette année « Shutter island », à voir absolument) pour parler de ce film si important pour lui. Puis ce fut au tour d'Alain Delon et Claudia Cardinale de monter sur scène. Tous deux émus, Alain Delon aussi nostalgique que Claudia Cardinale semblait enjouée. Je vous laisse découvrir cet instant que j'ai intégralement filmé. Puis, ils se sont installés, juste devant moi et le film, ce film que j'ai vu tant de fois a commencé.

    Quelle étrange sensation de le découvrir enfin sur grand écran, tout en voyant ses acteurs au premier plan, juste devant moi, en chair et en os. Aussi fascinant et somptueux soit « Le Guépard » (et ce soir il m'a à nouveau et plus que jamais éblouie) mon regard ne pouvait s'empêcher de dévier vers Delon et Cardinale. Instant irréel où l'image de la réalité se superposait à celle de l'écran. Je ne pouvais m'empêcher d'essayer d'imaginer leurs pensées. Claudia Cardinale qui semblait littéralement transportée (mais avec gaieté) dans le film, tapant des mains, se tournant vers Alain Delon, lorsque des scènes, sans doute, lui rappelait des souvenirs particuliers, riant aussi souvent, son rire se superposant même sur la célèbre cavalcade de celui d'Angelica dans la scène du dîner. Et Alain Delon, qui regardait l'écran avec tant de solennité, de nostalgie, de tristesse peut-être comme ailleurs, dans le passé, comme  s'il voyait une ombre du passé ressurgie en pleine lumière, pensant, probablement,  comme il le dit souvent, à ceux qui ont disparu : Reggiani, Lancaster, Visconti....

    Delon et Cardnale plus humains sans doute que ces êtres d'une beauté irréelle sur l'écran et qu'ils ont incarnés mais aussi beaux et touchants. D'autant plus troublant que la scène de la réalité semblait faire étrangement écho à celle du film qui raconte  la déliquescence d'un monde, la nostalgie d'une époque. Comme si Delon était devenu le Prince Salina (incarné par Lancaster dans le film) qui regarde avec mélancolie une époque disparaître. J'avais l'impression de ressentir leur émotions, ce  qui, ajouté, à celle que me procure immanquablement ce film, a fait de cet instant un moment magique de vie et de cinéma entremêlés, bouleversant. 

     Je n'ai pas vu passer les trois heures que dure le film dont la beauté, la modernité, la richesse, la complexité mais aussi la vitalité, l'humour  (c'était étonnant d'entendre ainsi la salle rire) me sont apparus plus que jamais éclatants et surtout inégalés. 47 ans après, quel film a pu rivaliser ? Quel film contient des plans séquences aussi voluptueux ? Des plans aussi somptueux ? On comprend aisément pourquoi le jury lui a attribué la palme d'or à l'unanimité !

    Hypnotisée par ces images confuses de réalité et de cinéma superposées, de splendeur visuelle, de mélancolie, de nostalgie, je suis repartie avec dans ma poche la lettre destinée à Alain Delon parlant du scénario que j'aimerais lui soumettre, mais sans regrets : il aurait été maladroit, voire indécent de lui donner à cet instant si intense, particulier. Et encore maintenant il me semble entendre la valse qui a sublimé Angelica et Tancrède,  et d'en ressentir toute la somptuosité nostalgique...  Cette phrase prononcée par Burt Lancaster dans « Le Guépard » pourrait ainsi peut-être être désormais prononcée par ceux qui ont joué à ses côtés, il y a 47 ans déjà  : « Nous étions les Guépards, les lions, ceux qui les remplaceront seront les chacals, les hyènes, et tous, tant que nous sommes, guépards, lions, chacals ou brebis, nous continuerons à nous prendre pour le sel de la terre ».


     Ma critique du « Guépard » de Luchino Visconti

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    En 1860, en Sicile, tandis que Garibaldi et ses chemises rouges débarquent pour renverser la monarchie des Bourbons de Naples et l’ancien régime, le prince Don Fabrizio Salina (Burt Lancaster) ainsi que sa famille et son confesseur le Père Pirrone (Romolo Valli), quitte ses domaines pour son palais urbain de Donnafigata, tandis que son neveu Tancrède rejoint les troupes de Garibaldi. Tancrède s’éprend d’Angelica, (Claudia Cardinale), la fille du riche maire libéral  de Donnafugata : Don Calogero. Le Prince Salina s’arrange pour qu’ils puissent se marier. Après l’annexion de la Sicile au royaume d’Italie, Tancrède qui s’était engagé aux côtés des Garibaldiens les abandonne pour rejoindre l’armée régulière…

    Les premiers plans nous montrent une allée qui mène à une demeure, belle et triste à la fois. Les allées du pouvoir. Un pouvoir beau et triste, lui aussi. Triste car sur le déclin, celui de l’aristocratie que symbolise le Prince Salina. Beau car fascinant comme l’est le prince Salina et l’aristocratie digne qu’il représente. Ce plan fait écho à celui de la fin : le prince Salina avance seul, de dos, dans des ruelles sombres et menaçantes puis il s’y engouffre comme s’il entrait dans son propre tombeau. Ces deux plans pourraient résumer l’histoire, l’Histoire, celles d’un monde qui se meurt. Les plans suivants nous emmènent à l’intérieur du domaine, nous offrant une vision spectrale et non moins sublime de cette famille. Seuls des rideaux blancs dans lesquels le vent s’engouffre apportent une respiration, une clarté dans cet univers somptueusement sombre. Ce vent de nouveauté annonce l’arrivée de Tancrède, Tancrède qui apparaît dans le miroir dans lequel Salina se mire.  Son nouveau visage. Le nouveau visage du pouvoir. Le film est à peine commencé et déjà son image est vouée à disparaître. Déjà la fin est annoncée. Le renouveau aussi.

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    Fidèle adaptation d’un roman écrit en 1957 par Tomasi di Lampedusa, Le Guépard témoigne d’une époque représentée par cette famille aristocrate pendant le Risorgimento, « Résurrection » qui désigne le mouvement nationaliste idéologique et politique qui aboutit à la formation de l’unité nationale entre 1859 et 1870. Le Guépard est avant tout l’histoire du déclin de l’aristocratie et de l’avènement de la bourgeoisie, sous le regard et la présence félins, impétueux, dominateurs du Guépard, le prince Salina. Face à lui, Tancrède est un être audacieux, vorace, cynique, l’image de cette nouvelle ère qui s’annonce.

    medium_guepard4.JPGLa scène du fastueux bal qui occupe un tiers du film est aussi la plus célèbre, la plus significative, la plus fascinante. Elle marque d'abord par sa magnificence et sa somptuosité :  somptuosité des décors, soin du détail du Maestro Visconti qui tourna cette scène en huit nuits parmi 300 figurants. Magnificence du couple formé par Tancrède et Angelica, impériale et rayonnante dans sa robe blanche. Rayonnement du couple qu’elle forme en dansant avec Salina, aussi.  La fin du monde de Salina est proche mais le temps de cette valse, dans ce décor somptueux, le temps se fige. Ils nous font penser à cette réplique de Salina à propos de la Sicile : "cette ombre venait de cette lumière". Tancrède regarde avec admiration, jalousie presque, ce couple qui représente pourtant la déchéance de l’aristocratie et l’avènement de la bourgeoisie. Un suicide de l'aristocratie même puisque c’est Salina qui scelle l’union de Tancrède et Angelica, la fille du maire libéral, un mariage d’amour mais aussi et avant tout de raison entre deux univers, entre l'aristocratie et la bourgeoisie. Ces deux mondes se rencontrent et s’épousent donc aussi le temps de la valse d’Angelica et Salina. Là, dans le tumulte des passions, un monde disparaît et un autre naît. Ce bal est donc aussi remarquable par ce qu’il symbolise : Tancrède, autrefois révolutionnaire, se rallie à la prudence des nouveaux bourgeois tandis que Salina, est dans une pièce à côté, face à sa solitude, songeur,  devant un tableau de Greuze, la Mort du juste, faisant « la cour à la mort » comme lui dira ensuite magnifiquement Tancrède.

    Angelica, Tancrède et Salina se retrouvent ensuite dans cette même pièce face à ce tableau morbide alors qu’à côté se fait entendre la musique joyeuse et presque insultante du bal. L’aristocratie vit ses derniers feux mais déjà la fête bat son plein. Devant les regards attristés et admiratifs de Tancrède et Angelica, Salina s’interroge sur sa propre mort. Cette scène est pour moi une des plus intenses de ce film qui en comptent pourtant tant qui pourraient rivaliser avec elle. Les regards lourds de signification qui s’échangent entre eux trois, la sueur qui perle sur les trois visages, ce mouchoir qu’ils s’échangent pour s’éponger en font une scène d’une profonde cruauté et sensualité où entre deux regards et deux silences, devant ce tableau terriblement prémonitoire de la mort d’un monde et d’un homme, illuminé par deux bougies que Salina a lui-même allumées comme s’il admirait, appelait, attendait sa propre mort, devant ces deux êtres resplendissants de jeunesse, de gaieté, de vigueur, devant Salina las mais toujours aussi majestueux, plus que jamais peut-être, rien n’est dit et tout est compris.

    medium_guepard3.JPG Les décors minutieusement reconstitués d’ une beauté visuelle sidérante, la sublime photo de Giuseppe Rotunno, font de ce Guépard une véritable fresque tragique, une composition sur la décomposition d’un monde, dont chaque plan se regarde comme un tableau, un film mythique à la réputation duquel ses voluptueux plans séquences (notamment la scène du dîner pendant laquelle résonne le rire interminable et strident d’Angelica comme une insulte à l’aristocratie décadente, au cour duquel se superposent des propos, parfois à peine audibles, faussement anodins, d’autres vulgaires, une scène autour de laquelle la caméra virevolte avec virtuosité, qui, comme celle du bal, symbolise la fin d’une époque), son admirable travail sur le son donc, son travail sur les couleurs (la séquence dans l’Eglise où les personnages sont auréolés d’une significative lumière grise et poussiéreuse ) ses personnages stendhaliens, ses seconds rôles judicieusement choisis (notamment Serge Reggiani en chasseur et organiste), le charisme de ses trois interprètes principaux, la noblesse féline de Burt Lancaster, la majesté du couple Delon-Cardinale, la volubilité, la gaieté et le cynisme de Tancrède formidablement interprété par Alain Delon, la grâce de Claudia Cardinale, la musique lyrique, mélancolique et ensorcelante de Nino Rota ont également contribué à faire de cette fresque romantique, engagée, moderne, un chef d’œuvre du septième Art. Le Guépard a ainsi obtenu la Palme d’or 1963… à l’unanimité.

     La lenteur envoûtante dont est empreinte le film métaphorise la déliquescence du monde qu’il dépeint. Certains assimileront à de l’ennui ce qui est au contraire une magistrale immersion  dont on peinera ensuite à émerger hypnotisés par l’âpreté lumineuse de la campagne sicilienne, par l’écho du pesant silence, par la beauté et la splendeur stupéfiantes de chaque plan. Par cette symphonie visuelle cruelle, nostalgique et sensuelle l’admirateur de Proust qu’était Visconti nous invite à l’introspection et à la recherche du temps perdu.

    La personnalité du Prince Salina devait beaucoup à celle de Visconti, lui aussi aristocrate, qui songea même à l’interpréter lui-même, lui que cette aristocratie révulsait et fascinait à la fois et qui, comme Salina, aurait pu dire : « Nous étions les Guépards, les lions, ceux qui les remplaceront seront les chacals, les hyènes, et tous, tant que nous sommes, guépards, lions, chacals ou brebis, nous continuerons à nous prendre pour le sel de la terre ».

    Que vous fassiez partie des guépards, lion, chacals ou brebis, ce film est un éblouissement inégalé par lequel je vous engage vivement à vous laisser hypnotiser...

    Retrouvez également mes critique de "Rocco et ses frères" et de "Ludwig ou le crépuscule des Dieux" de Visconti.

     

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    Catégories : PALMES D'OR Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • Présentation de « Le Havre » de Aki Kaurismäki – Compétition officielle du 64ème Festival de Cannes

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    Je reprends mes présentations des films de cette compétition officielle du Festival de Cannes 2011 (je vous rappelle que jusqu’à l’ouverture je vous présenterai ici au minimum un film par jour, en détails) avec « Le Havre » du réalisateur finlandais, habitué de la Croisette, Aki Kaurismäki, lauréat du grand prix du jury en 2002 avec « L’homme sans passé ». Il avait été de nouveau en compétition en 2006 avec « Les Lumières du Faubourg » après être venu de nombreuses fois à Cannes dans diverses sections (voir détails plus bas). Au générique de ce film tourné au Havre : Jean-Pierre Darroussin mais aussi Jean-Pierre Léaud, également André Wilms (actuellement au cinéma dans « Robert Mitchum est mort » et qui a déjà tourné plusieurs fois avec Aki Kaurismäki) mais également Kati Outinen, actrice fétiche du cinéaste. Ce film fait partie de ceux que j’attends avec impatience, espérant y retrouver le style à la fois burlesque, fantaisiste et bouleversant du cinéaste.

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    Avec : André Wilms, Kati Outinen, Jean-Pierre Darroussin, Blondin Miguel, Elina Salo, Illka Koivula, Jean-Pierre Léaud, Evelyne Didi

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    Synopsis : Marcel Marx, ex-écrivain et bohème renommé, s’est exilé volontairement dans la ville portuaire du Havre où son métier honorable mais non rémunérateur de cireur de chaussures lui donne le sentiment d’être plus proche du peuple en le servant. Il a fait le deuil de son ambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constitué par le bistrot du coin, son travail et sa femme Arletty, quand le destin met brusquement sur son chemin un enfant immigré originaire d’Afrique noire.  Quand au même moment, Arletty tombe gravement malade et doit s’aliter, Marcel doit à nouveau combattre le mur froid de l’indifférence humaine avec pour seules armes, son optimisme inné et la solidarité têtue des habitants de son quartier. Il affronte la mécanique aveugle d’un Etat de droit occidental, représenté par l’étau de la police qui se resserre de plus en plus sur le jeune garçon refugié.  Il est temps pour Marcel de cirer ses chaussures et de montrer les dents.

    Sortie en salles : le 9 novembre 2011

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    Filmographie en tant que réalisateur (longs-métrages)

     1981 : Le Syndrome du lac Saimaa, co-réalisé avec Mika Kaurismäki (documentaire)

    1983 : Crime et châtiment

    1985 : Calamari Union

    1986 : Shadows in Paradise [trilogie du prolétariat]

    1987 : Hamlet Goes Business

    1988 : Ariel [trilogie du prolétariat]

    1989 : Les Mains sales  (TV)

    1989 : Leningrad Cowboys Go America

    1990 : La Fille aux Allumettes [trilogie du prolétariat]

    1990 : J'ai engagé un tueur

    1992 : La Vie de bohème

    1994 : Tiens ton foulard, Tatiana

    1994 : Les Leningrad Cowboys rencontrent Moïse

    1994 : Total Balalaika Show (documentaire)

    1996 : Au loin s’en vont les nuages

    1999 : Juha

    2002 : L'Homme sans passé

    2006 : Les Lumières du faubourg

    2011 : Le Havre

     

    Films présentés à Cannes par Aki Kaurismäki

     

    2009 - TOTAL BALALAIKA SHOW - Cinéma de la Plage Réalisation

    2007 - CHACUN SON CINÉMA - Hors Compétition Réalisation

    2006 - LAITAKAUPUNGIN VALOT (LES LUMIÈRES DU FAUBOURG) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    2002 - TEN MINUTES OLDER - Un Certain Regard Réalisation

    2002 - MIES VAILLA MENNEISYYTTÄ (L'HOMME SANS PASSÉ) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues

    1996 - KAUAS PILVET KARKAAVAT (AU LOIN S'EN VONT LES NUAGES) - En Compétition Réalisation, Scénario & Dialogues, Montage

    1994 - PIDA HUIVISTA KIINNI, TATJANA (TATJANA, TAKE CARE OF YOUR SSCARF, TATJANA) - Section parallèle Réalisation

    1987 - VARJOJA PARATIISISSA (SHADOWS IN PARADISE) - Section parallèle Réalisation

    Le Palmarès

    2002 - Grand Prix - MIES VAILLA MENNEISYYTTÄ (L'HOMME SANS PASSÉ) - Long métrage

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  • Uma Thurman nouvelle égérie de la publicité Schweppes et membre du jury du 64ème Festival de Cannes

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    C’est ce soir, à l’occasion d’une soirée dans les salons France Amériques qu’a été révélé le nom de l'actrice américaine qui succède à Nicole Kidman comme égérie publicitaire de Schweppes : Uma Thurman décidément à l’honneur puisqu’elle fait aussi partie du jury du 64ème Festival de Cannes. Elle sera ainsi présente sur les publicités de la marque dès le début mai avec une campagne en affichage avec une photo signée David Lachapelle, et un film télé conçu par l'agence Fred & Farid.

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  • Egypte, pays invité du 64ème Festival de Cannes

    egypte.jpgJe vous en avais déjà parlé dans mon compte rendu de la conférence de presse de sélection du 14 avril.: ainsi, figurant parmi les nouveautés de l’édition 2011, le principe d’un pays invité sera inauguré par l’Egypte et sera reconduit chaque année, un hommage à la diversité et la richesse de ce cinéma mais aussi à un pays en pleine mutation au moment des révolutions arabes. Une initiative intéressante du festival. Découvrez ci-dessous le programme et le communiqué de presse officiel.

    Inviter l’Egypte en 2011 n’est pas seulement accueillir un pays qui a signalé au monde son besoin de changer d’histoire, son besoin de liberté, sa force collective et son désir de démocratie en faisant la révolution du 25 janvier, c’est aussi accueillir un grand pays de cinéma dont la présence à Cannes ne s’est jamais démentie.

    Cette journée, sur laquelle planera le souvenir du regretté Youssef Chahine, permettra de mettre l'accent sur les forces vives du cinéma égyptien qui sera représenté par des réalisateurs, des acteurs, des producteurs, des techniciens.

    L’hommage à l’Egypte aura lieu le mercredi 18 mai et se composera comme suit :

    - projection de 18 jours, œuvre collective réunissant les courts métrages de Sherif Arafa, Yousry Nasrallah, Mariam Abou Ouf, Marwan Hamed, Mohamed Aly, Kamla Abou Zikri, Sherif El Bendari, Khaled Marei, Ahmad Abdallah et de Ahmad Alaa.

    Dix cinéastes, vingt comédiens, six écrivains, huit chefs opérateurs, huit ingénieurs son, cinq décorateurs, trois costumières, sept monteurs, trois sociétés de postproduction et une dizaine de techniciens ont tourné dans l’urgence, sans budget et de manière complètement bénévole, dix courts métrages de fiction, autour de la révolution du 25 janvier en Egypte. Dix histoires qu’ils ont vécues, entendues ou imaginées. Les recettes de ce film seront consacrées à l’organisation de convois d’éducation politique et civiques dans les villages égyptiens.

    Cette projection sera suivie d’un dîner officiel organisé en l’honneur de l’Egypte, avec de nombreux invités et la présence du Ministre de la Culture Egyptien et de l’Ambassadeur de l’Egypte en France.

    D’autre part :

    - dans la sélection de Cannes Classics : projection d’une copie neuve du Facteur (Al Bostagui) de Hussein Kamal (Egypte, 1968)

    - au cinéma de la plage : projection du film Le Cri d’une fourmi de Sameh Abdel Aziz (Egypte, 2011).

    Enfin, un concert de West El Bala, un groupe de musiciens égyptiens fera l’ouverture de la Fête des Sélections qui sera donné le 18 mai dans le cadre de la Sélection officielle.

    En séances spéciales :

    - Plus jamais peur de Mourad Ben Cheikh (Tunisie), documentaire inédit relatant la Révolution tunisienne. A noter aussi qu’une délégation de cinéastes égyptiens participera à la soirée d’ouverture à l’invitation du Ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.

    - The Big Fix (Surdose) de Josh Tickell (USA), documentaire produit par Peter Fonda.

    En séances scolaires destinées aux lycéens :

    - Les Hommes libres de Ismäel Ferrouki (Maroc/France) avec Michael Lonsdale et Tahar Rahim.

    - Prodigies (La Nuit des enfants rois), film d’animation d’Antoine Charreyron.

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  • Présentation de "La Conquête" de Xavier Durringer : sélection officielle hors compétition Cannes 2011

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    Bien qu’il soit hors compétition, c’est sans aucun doute un des films les plus attendus de cette édition 2011, en raison de son sujet d’autant plus « explosif » qu’il s’agit d’une fiction qui concerne pour la première fois un président français encore  en exercice, de surcroît au plus bas dans les sondages, à un an des présidentielles auxquelles il ne fait quasiment aucun doute qu’il sera candidat.  Lors de la conférence de presse de sélection, Thierry Frémaux a ainsi tenu à précisé que le comité de sélection n’avait subi aucune pression dans un sens ou dans l’autre.

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    A n’en pas douter, l’affiche qui vient d’être dévoilée fera déjà beaucoup parler, faisant référence à la petite taille du président qui, pour certains, explique en partie son ambition, une affiche qui, de plus, le montre sans tête et avec ses talonnettes.

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    S’il ne s’agit que du cinquième film de Xavier Durringer, c'est l'historien et documentariste Patrick Rotman qui a écrit le scénario de "La Conquête". Il a notamment tourné (en co-réalisation avec Bertrand Tavernier) « La Guerre sans nom » sur les opérations militaires en Algérie entre 1958 et 1962 ou encore « Été 44 »  sur la libération de la France et la fin de l'Occupation Allemande durant la Seconde Guerre Mondiale ou encore « Les Survivants » composé de témoignages de rescapés des camps de concentration nazis ou enfin le diptyque Chirac. Il est également l’auteur du  scénario de « Nuit noire » (2004) et de « L'Ennemi intime « de Florent Emilio Siri réalisé (2007). Le journaliste Michaël Darmon a également été associé au projet en tant que conseiller à l'écriture.

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    Le film est produit par Eric et Nicolas Altmeyer qui, jusque-là, avait surtout produit des comédies, « Potiche » de François Ozon étant la dernière en date.

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    Xavier Durringer a privilégié 3 axes de 2003 à l’élection du 7 mai 2007: 1/les rapports,  particulièrement tendus, avec Jacques Chirac et Dominique de Villepin,2/ son histoire personnelle tourmentée avec Cécilia Sarkozy, et 3/ sa gestion en tant que Ministre de l'Intérieur.

    Xavier Durringer dit avoir voulu s'éloigner à la fois de "l'imitation et de la caricature", et déclare n'avoir voulu faire "ni un pamphlet ni un un tract politique de dénonciation". Pour lui il s'agit d'un "scénario shakespearien" et l'univers des hommes politiques relèvent des "mêmes codes que le film noir".

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    L’Express nous apprend que Nicolas Sarkozy n’irait pas voir le film mais qu'il a reçu Denis Podalydès suite à une lettre de 3 pages de ce dernier (toujours suivant l’Express).

    Voilà ce que déclare Denis Podalydès à propos de sa première réaction lorsqu'on lui a proposé ce rôle:  "Un enthousiasme immédiat. Pourquoi ? Le goût des films politiques. Voilà des années que j’attendais d’incarner un homme politique, réel ou fictif. La politique est un formidable champ de jeu et de situations que le cinéma français a peu exploré. À l’étranger, bien des films ont montré la voie: THE QUEEN, IL DIVO, ou W L’IMPROBABLE  PRESIDENT, récemment. Que ce soit Sarkozy, le président en exercice, ne m’a sur le moment pas dérangé et n’a pas entamé mon enthousiasme. Au contraire même. L’envie de jouer dans le présent, au présent. Le désir d’approcher de l’intérieur ce personnage étonnant qu’est Nicolas Sarkozy, qu’on soit de son bord ou non." Il dit aussi s'être passé certaines émissions en boucle comme "cent minutes pour convaincre"

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    Amusant de retrouver Dominique Besnehard dans le rôle de Pierre Charon,  conseiller de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle alors qu’il était conseiller de Ségolène Royal à cette période (il semble avoir pris ses distances depuis).

    Avec : Denis Podalydès (Nicolas Sarkozy), Florence Pernel (Cécilia Sarkozy),  Hipolytte   (Claude Guéant),  Samuel Labarthe (Dominique de Villepin), Bernard Lecoq (Jacques Chirac), Grégory Fitoussi (LaurentSolly), Dominique Besnehard (Pierre Charon), Pierre Cassignard (Frédéric Lefebvre), Saida Jawad (Rachida Daty), Mathias Mlekuz (Franck Louvrier), Bernadette Chirac (Michèle Moretti), Henri Guaino (Michel Bompoil)

    Durée : 1H45

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    Synopsis : 6 mai 2007, second tour de l'élection présidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire, reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu. Toute la journée, il cherche à joindre Cécilia qui le fuit. Les cinq années qui viennent de s'écouler défilent: elles racontent l'irrésistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de coups de gueule et d'affrontements en coulisse. La conquête : L'histoire d'un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme.

    Date de sortie : 18 mai 2011

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    Site officiel du film: http://la-conquete.gaumont.fr/ 

     

     Filmographie (cinéma) de Xavier Durringer:

    1993 : La Nage indienne, avec Karin Viard et Gérald Laroche

    1997 : J'irai au paradis car l'enfer est ici, avec Arnaud Giovaninetti et Claire Keim

    2001 : Les oreilles sur le dos, avec Béatrice Dalle

    2005 : Chok-Dee, avec Bernard Giraudeau et Dida Diafat

    2011 : La Conquête, avec Denis Podalydès

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  • Découvrez les images de la Terrazza Martini sur la plage du Gray d'Albion

    Pour la 5ème année consécutive, la Terrazza Martini se situera sur la plage du Gray d'Albion (au passage sans aucun doute et de loin l'endroit où, pour déjeuner, le rapport qualité prix est le meilleur, et l'accueil toujours irréprochable, je vous en reparlerai bientôt sur inthemoodforluxe), lieu où vous pourrez assister à des hommages cinématographiques, des programmations musicales, des évènements artistiques  ou des cartes blanches à des personnalités du 7ème art. Je vous laisse découvrir la scénographie version 2011... en attendant les vraies photos en direct des lieux et en attendant de vous en dire davantage sur le programme.

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  • Orange partenaire officiel du 64ème Festival de Cannes

    orange9.jpgOrange est Partenaire officiel exclusif télécoms et nouveaux médias de la 64ème édition du Festival de Cannes. Initié il y a plus de 10 ans, ce partenariat privilégié avec l’un des plus grands événements du 7ème art illustre l’engagement continu d’Orange en faveur de tous les cinémas.
     
    En France, Orange met le Festival à l’honneur sur tous les écrans, via ses portails Internet, les mobiles Orange, son service de vidéo à la demande, la TV d’Orange et son bouquet Orange cinéma séries. Et pour la première fois cette année, le Festival de Cannes et Orange lancent l'application officielle du Festival de Cannes pour iPhone, Android et BlackBerry.
     
    Le cinéma chez Orange, c’est également la coproduction et les préachats de films. Cette année 5 films soutenus par Orange seront présentés à Cannes :
    - « Habemus Papam » de Nanni Moretti, sélectionné en compétition officielle et préacheté par Orange cinéma séries en seconde fenêtre
    - « The Artist » de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin, présenté en hors compétition à Cannes et corproduit par Studio 37- « Michel Petrucciani » de Michael Radford, présenté en séance spéciale et préacheté par Orange cinéma séries en première fenêtre
    - « Jeanne Captive » de Philippe Ramos, présenté à la quinzaine des réalisateurs et préacheté par Orange cinéma séries en première et deuxième fenêtre
    -  « Les Géants » de Bouli Lanners présenté à la quinzaine des réalisateurs et préacheté par Orange cinéma séries en première fenêtre
     
    Un dispositif multi-écrans exceptionnel 
     
          « TV Festival de Cannes » sur tous les écrans
    Pour la troisième année consécutive, Orange coproduit et diffuse la TV du Festival sur ses plateformes TV, internet et mobile. La chaîne officielle du Festival invite les spectateurs à vivre au rythme de l’événement culturel le plus médiatique au monde, avec la montée des Marches, les interviews de stars, les conférences de presse, les photocalls…
     
          Cannes à la demande avec la VoD
    La vidéo à la demande se met à l’heure cannoise ! Jusqu’au 23 mai, plus de 100 films seront disponibles à la demande sur la TV d’Orange et sur vidéo party, avec quatre sélections inédites :
    - les grands moments de l’édition 2010 avec un choix de plus de 40 films, dont 12 qui ont marqué la compétition officielle parmi lesquels « Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures » (Palme d'Or), « Des Hommes et des Dieux » (Grand Prix) ou encore « Biutiful » (Prix d'interprétation masculine).
    - des films avec les monstres sacrés du cinéma hollywoodien : Robert de Niro, Anthony Hopkins, Clint Eastwood, John Wayne, Paul Newman…
    - une sélection d’œuvres du Moyen-Orient : « Le Goût de la cerise » (Palme d’or 1997), « Uzak » (Grand Prix 2003) et « Ajami » (Quinzaine 2009 : Caméra d'or).- les blockbusters cannois qui ont été découverts sur le tapis rouge : « Basic Instinct », « Le Pianiste »… 
     
           Orange cinéma séries aux couleurs du FestivalLe bouquet Orange cinéma séries est de retour sur la Croisette pour la 64ème édition du Festival de Cannes du 11 au 22 mai, avec une programmation exceptionnelle :
    - l’émission Ciné, séries & cie, présentée par Sophie Soulignac est renommée pour l’occasion Cannes, séries & cie.
    - une soirée spéciale aura lieu en direct depuis les terrasses du Palais avec le palmarès du Festival.
    - le cinéma sera également mis à l’honneur avec des soirées thématiques dédiées aux réalisateurs fétiches de Cannes : Robert de Niro, le Président du Jury cette année, Pedro Almodovar, Woody Allen, Gus Van Sant, Brillante Mendoza.
    Orange cinéma séries rend également hommage aux femmes qui ont marqué la Croisette, avec notamment un mois spécial Jane Campion, la première femme à avoir remporter la Palme d’Or en 1993, avec « La Leçon de Piano ».
     
          L’application officielle du Festival
    Cette année, le Festival de Cannes et Orange ont developpé l’application officielle du Festival de Cannes 2011 pour la première fois sur iPhone, Android et BlackBerry. Les amoureux du cinéma seront ainsi les premiers informés de l’actualité de la manifestation, ses projections, ses rendez-vous, son palmarès etc.
    En prime, les festivaliers pourront recevoir des alertes et des informations pratiques pour ne rien manquer de la quinzaine et faire de cet événement leur propre Festival !
     
    Orange à Cannes
     
    Dans la continuité de son partenariat initié avec le Festival de Cannes depuis plusieurs années, Orange  équipera l’organisation en moyen de télécommunications et proposera à tous les journalistes accrédités les services du Wifi Café. La plage Orange accueillera également les professionnels du cinéma et les équipes de film pour leurs rendez-vous, press junkets et moments de pause. Enfin, la restauration sur la plage Orange sera assurée par les célèbres chefs des restaurants « Thiou » et « Marius et Janette ». 

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  • Programme de Cannes Classics Festival de Cannes 2011: Carné, Kubrick, Belmondo, Méliès, Rossellini, Rappeneau.....

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    Depuis sa création en 2004, Cannes Classics est devenu le rendez-vous des cinéphiles mais aussi un des plus conviviaux du festival. Comme chaque année, il y en aura pour tous les goûts : quatorze films, cinq documentaires, des surprises, une leçon de cinéma de Malcolm McDowell, des films en copies neuves ou restaurées. Le programme est ainsi établi en fonction des propositions des archives nationales, des cinémathèques, des studios, des producteurs et des distributeurs. Classiques à revoir ou raretés à découvrir, ils seront présentés en copie 35mm ou en copie numérique haute définition.

    Comme il faudra bien faire des choix, pour ma part, j’irai voir l’hommage à Jean-Paul Belmondo le 17 mai (à cette occasion, retrouvez mes critiques de "Borsalino" et "La Sirène du Mississipi") avec la projection du documentaire « Belmondo... Itineraire » de Vincent Perrot et Jeff Domenech (2011) ; la projection de la copie restaurée des « Enfants du Paradis » de Marcel Carné, émotion garantie, sans doute à l’image de la projection de la copie restaurée du « Guépard » de Visconti l’année dernière ; j’irai également à la projection du « Sauvage » en présence de Catherine Deneuve et Jean-Paul Rappeneau et à la leçon d’acteur de Malcom McDowell, le 20 mai.

    Je vous laisse découvrir le programme complet ci-dessous et le communiqué de presse du festival. A vous de vous faire votre propre programme !

    Ce programme est présenté dans le Palais (salle Buñuel ou salle du 60e) et, pour quelques films, repris au Cinéma de la Plage et dans la salle La Licorne à Cannes.

    Films

    Le Voyage dans la lune de Georges Mélies (France, 1902, 16’)
    Orange Mécanique de Stanley Kubrick (USA, 1971, 137’)
    La Machine à tuer les méchants (La Macchina Ammazzacattivi) de Roberto Rossellini (Italie, 1952, 80’)
    Il était une fois le Bronx (A Bronx Tale) de Robert De Niro (USA, 1993, 121’)
    Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci (Italie, 1970, 118’)
    Rue Cases-Nègres d’Euzhan Palcy (France, 1983, 106’)
    Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Donwfall Child) de Jerry Schatzberg (USA, 1970, 105’)
    La Loi de la frontière (Hudutlarin Kanunu) de Lufti O. Akad (Truquie, 1966, 74’)
    La Zone de la mort (Niemandsland) de Victor Trivas (Allemagne, 1931, 81’)
    Les Enfants du paradis de Marcel Carné (France, 1945, 190’)
    Despair de Rainer-Werner Fassbinder (Allemagne, 1978, 115’)
    Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau (France, 1975, 106’)
    Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin (France, 1960, 91’)
    L’Assassin (L’Assassino) d’Elio Petri (Italie, 1961, 100’)


    Ainsi que les documentaires suivants :

    The Look d’Angelica Maccarone (Allemagne / France, 2011, 95’)
    Le Monde de Corman: Exploits d’un rebelle hollywoodien (Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel d’Alex Stapleton) (USA, 2011, 125’)
    Belmondo... Itineraire de Vincent Perrot et Jeff Domenech (France, 2011, 86’)
    Kurosawa, la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52’)
    Il était une fois… Orange Mécanique d’Antoine de Gaudemar et Michel Ciment (France, 2011, 52’)


    ****


    Le Voyage dans la lune retrouvé
    La version couleur du film le plus célèbre de Georges Méliès, Le Voyage dans la lune (1902) à nouveau visible 109 ans après sa sortie : après avoir été considérée longtemps comme perdue, cette version fut retrouvée en 1993 à Barcelone. En 2010, une restauration complète est engagée par Lobster Films, la Fondation Groupama Gan pour le Cinéma et la Fondation Technicolor pour le Patrimoine Cinéma. Les outils numériques d’aujourd’hui ont permis de ré-assembler les fragments des 13 375 images du film afin de les restaurer une par une. L’avant-première mondiale du film aura lieu en mai 2011 avec une bande-son originale du groupe AIR.

    Tribeca Film Festival et le Président de Jury
    Acteur célèbre, producteur actif et réalisateur remarqué, Robert De Niro, Président du jury du 64e Festival de Cannes, est aussi le co-fondateur du festival de Tribeca, né en réaction aux attentats du 11 septembre. C’est donc en « collègues » que Robert de Niro et Jane Rosenthal, l’une des co-fondatrices, ainsi que toute l’équipe de Tribeca, sont accueillis par la direction du Festival de Cannes qui célèbrera la dixième édition de la manifestation. Soirée spéciale le samedi 14 mai, avec projection de Il était une fois le Bronx, en présence de Robert De Niro et de l’équipe de Tribeca.

    Le Conformiste (Il Conformista) de Bernardo Bertolucci
    Bernardo Bertolucci, auquel le Festival remettra une Palme d’Or d’honneur lors de la soirée d’ouverture, viendra présenter Le Conformiste, avec une copie restaurée par la Cineteca de Bologne et Immagine Ritrovata, grâce à Minerva rarovideo.

    Hommage à Jean-Paul Belmondo
    Mardi 17 mai, l’un des acteurs français les plus marquants et les plus célèbres (qui joua dans six films en compétition au Festival de Cannes) recevra l’hommage du cinéma mondial à l’occasion de sa venue sur les marches rouges. A cette occasion, seront présentés le documentaire Belmondo... Itineraire de Vincent Perrot et Jeff Domenech (2011), ainsi que des copies neuves du Magnifique de Philippe de Broca (1973) et Cent mille dollars au soleil (1973) d’Henri Verneuil, qui seront projetées au Cinéma de la Plage.

    Portrait d’une enfant déchue (Puzzle of a Downfall Child) de Jerry Schatzberg
    Auteur de la photographie qui fait l’affiche du 64e Festival de Cannes, Jerry Schatzberg (Palme d’or pour L’Épouvantail en 1974) présentera son premier film, Portrait d’une enfant déchue, en compagnie de son actrice Faye Dunaway.
    Devenu impossible à voir sur grand écran, le film sera présenté dans une copie neuve spécialement tirée par le studio Universal, et ressortira dans les salles françaises à l’automne prochain.

    2011, année de l’hommage aux Outre-mer
    2011 est en France l’année phare des Outre-mer. Au moment où la nation rend un hommage solennel au grand poète Aimé Césaire, le ministère de la Culture et le Festival de Cannes mettent l’île de La Martinique à l’honneur, en présence de la réalisatrice Euzhan Palcy qui présentera son film Rue Cases-Nègres.

    La World Cinema Foundation
    En 2007 à Cannes, lors d’une mémorable conférence de presse, Martin Scorsese et plusieurs cinéastes venus du monde entier ont inauguré la World Cinema Foundation, destinée à restaurer et valoriser le patrimoine cinématographique de pays ne disposant pas de moyens suffisants. Depuis, près de vingt films ont été sauvés et montrés, avec une idée-force : un grand cinéaste soutient la restauration d’un film du passé. Après Martin Scorsese lui-même, Walter Salles ou Bertrand Tavernier, c’est cette année le réalisateur Fatih Akin qui présentera le film turc méconnu, Hudutlarin Kanunu (The Law of the Border) de Lufti O. Akad, dans une copie restaurée par Immagine Ritrovata.

    Evénement Kubrick : Orange Mécanique (A Clockwork Orange) en copie restaurée pour le 40e anniversaire de la sortie du film
    Après plusieurs villes dans le monde, l’exposition Stanley Kubrick s’arrête à Paris et à la Cinémathèque française en ce printemps 2011. Le Festival de Cannes relaie l’événement Kubrick en présentant, grâce à Warner, une copie restaurée de Orange Mécanique, présentation qui bénéficiera de la présence de son acteur principal Malcolm McDowell et qui accompagne la ressortie du film dans une magnifique édition en blu-ray.
    Seront également présents : Christiane Kubrick, veuve du cinéaste, Jan Harlan, ancien collaborateur de de Kubrick et auteur, en 2000, de Stanley Kubrick : une vie en image. (Stanley Kubrick : A Life in Pictures).


    La projection aura lieu le jeudi 19 mai. Le lendemain, Malcolm McDowell donnera une leçon d’acteur dont le modérateur sera Michel Ciment, spécialiste reconnu de Stanley Kubrick. Cette leçon de cinéma sera suivie de la projection en avant-première de Il était une fois… Orange Mécanique, un film d’Antoine de Gaudemar et de Michel Ciment, produit pour Folamour Production par Marie Genin et Serge July.

    The Rossellini Project
    Comme pour Charlie Chaplin, Cannes 2011 servira de théâtre au lancement du projet de restauration de dix films de Roberto Rossellini (dont Rome, ville ouverte, L’Amore, Stromboli, ou Allemagne année zéro) fruit d’une collaboration entre Cinecittà Luce, CSC-Cineteca Nazionale, Cineteca di Bologna et Coproduction Office.
    Le premier de ces films est une œuvre méconnue de Rossellini, sortie en 1952, entre les Onze Fioretti de François d’Assise et Europe 51 : La Machine à tuer les méchants (La Macchina Ammazzacattivi). Restauré en numérique à partir des meilleurs éléments existant du film.

    Les Enfants du paradis
    Après la présentation de Boudu sauvé des eaux de Jean Renoir et du Guépard de Luchino Visconti, Pathé et la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé poursuivent leur visite du catalogue Pathé et font leur retour à Cannes Classics pour la présentation d’une version restaurée et numérisée des Enfants du paradis de Marcel Carné, dialogues de Jacques Prévert.

    Redécouverte de Victor Trivas
    D’origine russe, Victor Trivas (1894-1970) fit une grande carrière de scénariste, ce qui l’amena à collaborer, entre Allemagne, France et USA, avec G.W. Pabst, Raymond Bernard, Orson Welles ou encore Otto Preminger. Comme réalisateur, il est l’auteur de Dans les rues (1933) et, deux ans avant, de ce Niemandsland (La Zone de la mort), qui fut mis à l’index par le régime nazi en raison de son pacifisme et dont la plupart des copies furent détruites.
    Les Archives Françaises du film et le CNC ont retrouvé et restauré Niemandsland, qui sera présenté en 35mm.

    Invitation à Jean-Paul Rappeneau
    Le cinéma des années soixante-dix doit aussi être l’objet d’une attention soutenue des ayant-droits et des archives. Ainsi en va-t-il de l’œuvre de Jean-Paul Rappeneau (né en 1932) dont La Vie de château a également repris vie en 2010. La Cinémathèque française, Studio Canal et le Fonds Culturel franco-américain de la SACEM poursuivent le travail de restauration avec la présentation du Sauvage. Le film sera projeté en présence de Jean-Paul Rappeneau et Catherine Deneuve.

    Edgar Morin cinéaste
    En 1960, le philosophe Edgar Morin et le cinéaste Jean Rouch enquêtent, caméra à l’épaule, sur la France et les Français. Le « Comment vit-on à Paris » de 1960 renvoie à la question qu’on pourrait se poser pour 2011, et la réflexion sur le cinéma-vérité que Jean Rouch mène sur le vif suscite une autre réflexion sur la place qu’ont pris les images en ce début de 21e siècle. Prix de la critique au Festival de Cannes 1961, Chronique d’un été sera projeté en présence d’Edgar Morin. Le film est une restauration proposée par Argos Films. Il sera présenté en copie numérique.

    Despair de Fassbinder
    Peu à peu, l’œuvre prolifique du cinéaste allemand Fassbinder retrouve le chemin du public, dans les salles ou en DVD. Voici, pour cette année, Despair, dans une restauration faite à partir du négatif par Marcus Clarén et Christoph Meiser de Bavaria Media GmbH. Ce film anglophone du réalisateur allemand sera présenté à Cannes Classics en présence de l’actrice principale, Andrea Ferréol.

    L’Assassin (L'Assassino) d’Elio Petri
    Quatre fois en Compétition à Cannes dans le passé, récipiendaire de nombreux prix, membre du jury, Elio Petri (1929-1982) est à nouveau sur l’écran du Palais des festivals avec ce film dont les acteurs sont Marcello Mastroianni et Micheline Presle. Restauration numérique opérée par le Museo Nazionale del cinema di Torino.



    Documentaires sur le cinéma

    Les films sur les films sont aussi des films. Comme un romancier écrivant un essai littéraire sur l’œuvre d’un autre écrivain, un cinéaste peut raconter en images l’histoire du cinéma. Chaque année, Cannes Classics accorde une place particulière à ces documentaires sur le cinéma qui sont aussi des films à part entière.

    Au programme 2011 :

    Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel d’Alex Stapleton (USA, 2011, 125’). Une biographie filmée du producteur-réalisateur Roger Corman, légendaire figure de l’anti-establishment hollywoodien. Le documentaire d’Alex Stapleton visite la carrière de Roger Corman (réalisateur de La petite Boutique des horreurs, Mitraillette Kelly, du cycle Edgar Poe), l’homme capable de réaliser ou de produire des films en trois jours, à qui l’on doit également le lancement des carrières de Jack Nicholson (qui témoigne dans le film), Martin Scorsese, Monte Hellman et de nombreuses autres personnalités du cinéma américain.
    Roger Corman présentera en personne Corman’s World: Exploits of a Hollywood Rebel.

    Kurosawa, la Voie de Catherine Cadou (France, 2011, 52’). Ce documentaire sur la vie et l’œuvre du maître du cinéma japonais, disparu en 1998, a été réalisé par sa traductrice et collaboratrice Catherine Cadou. Il comporte de nombreux témoignages inédits sur le travail d’Akira Kurosawa.

    The Look d’Angelica Maccarone (Allemagne / France 2011, 95’). Ce film sur et avec Charlotte Charlotte Rampling, retrace la carrière de l’actrice, évoque ses affinités artistiques et son parcours très singulier dans le cinéma contemporain. A noter que Charlotte Rampling sera également à l’affiche de la Compétition puisqu’elle figure dans la distribution du film de Lars von Trier, Melancholia.

    Catégories : CANNES CLASSICS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Les Bien-aimés" de Christophe Honoré, film de clôture du Festival de Cannes 2011

     

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    honore.jpgC'est le film de Christophe Honoré "Les Bien-aimés" qui fera la clôture du 64ème Festival de Cannes après "L'Arbre" de Julie Bertucelli l'an passé.

    Christophe Honoré était en compétition officielle du 60ème Festival de Cannes avec "Les Chansons d'amour".

     Casting : Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Ludivine Sagnier, Louis Garrel, Milos Forman, Michel Delpech

    Synopsis : Dans les années 60, Madeleine quitte Paris pour rejoindre son nouveau mari Jaromil à Prague. L’arrivée des chars russes dans la ville marquera leur séparation et Madeleine rentrera en France.  Dans les années 90, Véra, la fille de Madeleine, tombe amoureuse à Londres d’Henderson qui, lui, se sent incapable de l’aimer.  Madeleine et Vera chantent à tour de rôle la fin du vingtième siècle, avec une légèreté têtue, sans laquelle elles risqueraient bien de succomber.

    Voici le communiqué officiel du festival:

    Une première fois sélectionné en compétition à Cannes avec Les Chansons d’amour, Christophe Honoré revient donc en 2011 fouler les marches rouges du Palais des Festivals, accompagné de son fidèle compositeur Alex Beaupin et des acteurs du film : Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier, Chiara Mastroiani, Milos Forman, Louis Garrel, Michel Delpech et Paul Schneider. Ils incarnent des personnages qui nous entraînent dans le Prague des années soixante, le Londres des années 80, le monde du 11 septembre et le Paris d’aujourd’hui dans une œuvre singulière, mélancolique et romanesque. Avec ce film signé de l’un des jeunes cinéastes mondiaux les plus originaux et les plus talentueux de sa génération, par ailleurs auteur du scénario original et des dialogues, le Festival de Cannes terminera en beauté et en chansons sa 64e édition.

     

     

    Filmographie de Christophe Honoré :

    2001 : Nous deux - court métrage

    2002 : 17 fois Cécile Cassard

    2002 : Tout contre Léo - téléfilm

    2004 : Ma mère

    2006 : Dans Paris

    2007 : Les Chansons d'amour

    2008 : La Belle Personne

    2008 : Hôtel Kuntz - court métrage

    2009 : Non ma fille tu n'iras pas danser

    2010 : Homme au bain

    2011 : Les Bien-aimés

    Catégories : CLÔTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer