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  • La plage Magnum Cannes célèbre ses 10 ans

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    Chaque année, la plage Magnum Cannes est un des lieux incontournables de la Croisette le temps du festival. Cette année ne dérogera pas à la règle. Cela fait  en effet 10 ans déjà que Magnum® anime la Croisette lors du Festival de Cannes. Un lieu qui se fera plus incontournable encore en 2023, à l’occasion de cet anniversaire exceptionnel. La marque s’installe cette année au 50 boulevard de la Croisette, où elle déroulera une programmation iconique et accueillera les plus grandes célébrités présentes sur le tapis rouge.

    MERCREDI 17 MAI DÉBUT DES FESTIVITÉS

    Tout commence le mercredi 17 mai avec la venue sur la plage Magnum® Cannes de l’équipe du film Ama Gloria présenté dans la sélection « Un certain regard » et qui fera l’ouverture de la Semaine de la Critique du Festival. La réalisatrice Marie Amachoukeli, déjà récompensée à Cannes par la Caméra d’Or pour son premier long métrage Party Girl en 2014, s’y rendra accompagnée des protagonistes du film, dont son interprète principale Ilça Moreno. L’occasion pour Magnum® de mettre à l’honneur ce film qui raconte l’histoire de Gloria, une femme âgée en quête de liberté et de reconnexion à sa jeunesse : un voyage bouleversant !

    JEUDI 18 MAI - DE 22 H À 2 H INAUGURATION OFFICIELLE DE LA PLAGE MAGNUM® CANNES

    Changement d’ambiance et nuit de folie en perspective avec le lancement de la plage Magnum® Cannes. À l’honneur de cette soirée exceptionnelle : toute l’équipe du film Simple comme Sylvain (sélection « Un certain regard ») de Monia Chokri, qui revient à Cannes 5 ans après son long métrage La Femme de mon frère. Dans ce nouveau long métrage, Sofia (Magalie Lépine Blondeau), professeure de philosophie à Montréal, vit en couple avec Xavier (Francis-William Rhéaume). Tout va pour le mieux jusqu’à l’arrivée dans la vie de la jeune femme de Sylvain (Pierre-Yves Cardinal), un charpentier qui rénove leur maison de campagne. Le coup de foudre est immédiat, mais peut-il durer entre ces deux êtres que tout oppose ?

    Pour animer cette première soirée officielle sur la plage, Magnum® a choisi comme ambassadrice des 10 ans la compositrice et interprète Jain pour un concert sous les étoiles où elle déclinera son univers musical foisonnant et décalé.

    VENDREDI 19 MAI
    SOIRÉE INTROSPECTION AVEC STEPHAN CASTANG

    Au tour de l’équipe du film Vincent doit mourir, premier long métrage de Stephan Castang, de venir se réjouir sur la plage Magnum® Cannes après la projection de son film, reçu à Cannes dans le cadre de la Semaine de la Critique. Un voyage intérieur qui embarque Karim Leklou et Vimala Pons dans l’esprit d’un homme confronté à sa mortalité.

    SAMEDI 20 MAI
    AVEC MAY DECEMBER ET SON CASTING D’EXCEPTION, LA COMPÉTITION OFFICIELLE EST LANCÉE

    Après les sélections françaises, c’est l’heure pour les stars américaines de fouler le tapis rouge et la plage Magnum® Cannes, avec l’entrée en compétition officielle de May December, 9e et dernier petit bijou du réalisateur Todd Haynes. Natalie Portman, Julianne Moore et Charles Melton expérimentent les défis qui surviennent et les dynamiques complexes se mettent en place lorsque deux personnes d’âge différent se rencontrent et tombent amoureuses l’une de l’autre.

    DIMANCHE 21 MAI
    UN TAPIS DE STAR SUR LA PLAGE MAGNUM® CANNES

    Projeté dans le cadre de la quinzaine des réalisateurs, le film Le Livre des solutions de Michel Gondry, absent des salles depuis 2015, sera au cœur des festivités de la plage Magnum®. À l’affiche de ce nouveau long métrage, Pierre Niney, Blanche Gardin et Vincent Elbaz se donnent la réplique pour raconter l’histoire de Marc, un réalisateur qui se réfugie avec toute son équipe dans un petit village des Cévennes pour finir son film. Sur place, sa créativité se manifeste par un million d’idées qui le plongent dans un drôle de chaos. Pour s’en sortir, Marc se lance alors dans l’écriture du Livre des solutions, un guide de conseils pratiques qui pourrait bien être la clé à tous ses problèmes.

    LUNDI 22 MAI
    PLACE AU PLAISIR « ALWAYS ON »

    Sur la plage Magnum®, les stars de cinéma ne sont pas les seules invitées. C’est également pour la marque l’occasion de faire découvrir ses nouveautés glacées aux festivaliers. Cette année, elle dévoile non pas un mais deux parfums inédits : Magnum® Double Sunlover, et Magnum® Double Starchaser, Pour l’occasion, une conférence de presse en journée un tapis rouge ultra-glamour en présence de stars internationales aini qu’un show exceptionnel en présence du crew de la mythique soirée Je t’aime party by Dorian, la DJ Barbara Butch et la star des platines Bob Sinclar.

    MERCREDI 24 MAI
    6E RENDEZ-VOUS CINÉMA POUR UN CASTING 4 ÉTOILES

    L’actrice et réalisatrice Valérie Donzelli rejoindra la plage Magnum® Cannes avec son équipe après la projection de son film L’Amour et les Forêts, sélectionné dans la section « Cannes Premières ». Dans ce drame, librement inspiré du livre éponyme d’Éric Reinhardt, Blanche (Virginie Efira) croise le chemin de Grégoire (Melvil Poupaud), et se persuade très vite d’avoir rencontré l’amour de sa vie. Leur histoire se construit dans l’emportement et la passion. Mais alors que Blanche quitte tout pour suivre l’homme qu’elle aime, elle se retrouve piégée par un être sombre, possessif et dangereux. Romane Bohringer et Virginie Ledoyen complètent ce casting 4 étoiles pour un film attendu par les cinéphiles et les critiques. Une dernière soirée sur la plage Magnum® qui s’annonce remplie d’émotions !

    Et toujours l’incontournable bar à glaces Magnum®

    L’attraction centrale de la plage Magnum® Cannes sera comme chaque année son bar unique : un espace de création et de dégustation où chacun peut créer le Magnum® de ses rêves. Les gourmands auront la possibilité de personnaliser leur bâtonnet en choisissant son parfum, son enrobage et en le décorant de toppings inédits.

    Création de la glace de vos rêves au Dipping Bar, ouvert gratuitement au public, du 17 au 27 mai, de 15 h à 18 h (sauf les 21 et 22 mai).

    Catégories : SOIREES ET CONCERTS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • CRITIQUE de LEILA ET SES FRÈRES de Saeed Roustaee - Prix de la Citoyenneté du Festival de Cannes 2022

     

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    Leila et ses frères de Saeed Roustaee était présenté en compétition dans le cadre du 75ème Festival de Cannes à l’occasion duquel il a remporté le Prix FIPRESCI (jury de la fédération internationale de la presse cinématographique) et le Prix de la Citoyenneté* (je vous explique ce en quoi consiste ce prix en bas de cette page) lequel avait d’ailleurs déjà récompensé un formidable film iranien l’année précédente : Un héros de Asghar Farhadi.  Leila et ses frères sortira en DVD et Blu-ray le 29 mars, sera disponible en VOD dès le 23 mars et en achat digital dès le 16 mars.

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    Ci-dessus et ci-dessous, photos prises lors de la remise du Prix de la Citoyenneté au Festival de Cannes 2022.

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    Par ailleurs, ce samedi 11 mars 2023, à 14h, le film Leila et ses frères sera projeté au Grand Orient de France, dans le cadre d’un Ciné-Débat sur le thème de la liberté, ouvert à tous (inscription préalable obligatoire, informations en bas de cet article), qui sera sans aucun doute passionnant, a fortiori au regard de la situation actuelle en Iran et de l’effroyable répression qui tente de museler les courageuses tentatives d’émancipation de la population iranienne au cri de "Femme. Vie. Liberté", depuis le 16 septembre 2022, date de la mort en détention de la jeune Jina Mahsa Amini, arrêtée à cause d'un voile « mal » porté selon les forces de l'ordre iraniennes. Autant de bonnes raisons de vous parler de ce film incontournable, d’une force sidérante.

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    La loi de Téhéran (2019), son deuxième long-métrage après Life and a day (2016), avait permis à Saeed Roustaee de signer une arrivée retentissante dans le paysage cinématographique. Ce thriller social palpitant sur le trafic de drogue était, déjà, avant tout un état des lieux et une critique de l’Iran et de la corruption qui gangrène le pays.

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    Au début de Leila et ses frères, la caméra se rapproche d’un vieil homme qui fume, seul, dans un décor spartiate, jusqu’à se rapprocher de son visage marqué par la fatigue, les ans, la pauvreté. Un brillant montage alterné nous présente aussi un de ses fils et sa fille. Le premier se retrouve en plein chaos, en raison de la fermeture de son usine provoquée par le détournement de fonds commis par le patron. La mise en scène est nerveuse, évoque déjà une forme de suffocation. Les plans de groupe sont magistraux, presque picturaux, avec ces hommes aux casques jaunes qui sont réprimés par ceux aux casques noirs de l’armée, en un ballet tragique. Au calme du père s’opposent donc ces images de confusion au milieu de laquelle s’immisce la caméra. Une porte se ferme devant le vieil homme de dos. Le nom du film s'inscrit. Le cadre est planté, celui de deux mondes, d’une société dichotomique, et d’un gouffre infranchissable. Celui de destins en souffrance.

    Leila (Taraneh Alidoosti) a dédié toute sa vie à ses parents et à ses quatre frères. Très touchée par une crise économique sans précédent, la famille croule en effet sous les dettes et se déchire au fur et à mesure de leurs désillusions personnelles. Après avoir perdu son emploi de l’usine en faillite, Alireza (Navid Mohammadzadeh) est contraint de retourner vivre dans l’appartement exigu de ses parents. Il retrouve là deux de ses frères, vivant péniblement de petits boulots. Leila est surtout au service de ses parents. Manouchechr (Payman Maadi) vit de combines et arnaques diverses. Farhad (Mohammad Ali Mohammadi) est au chômage. Parviz (Farhad Aslani), aussi, avec ses 5 enfants. Le patriarche opiomane (Saeed Poursamimi) ne prête aucun intérêt à la détresse de ses enfants et à leur envie de s’en sortir. Son rêve est en effet de devenir le « parrain » de la famille, titre honorifique traditionnel. Il compte bien parvenir à ses fins en offrant l’intégralité des pièces d’or qu’il possède au mariage du fils de l’un de ses cousins. Afin de sortir ses frères de cette situation, Leila élabore un plan : acheter une boutique pour lancer une affaire avec ses frères. Chacun y met toutes ses économies, mais il leur manque un dernier soutien financier. Peu à peu, les actions de chacun de ses membres entraînent la famille au bord de l’implosion, alors que la santé du patriarche se détériore.

    Comme dans La loi de Téhéran, au-delà de portraits (ciselés) des personnages, c’est celui de l’Iran qui apparaît en filigrane. Un pays sous embargo américain et soumis aux soubresauts de la situation politique américaine (un tweet de Trump peut faire ainsi exploser la situation économique), soumis à l’inflation galopante, à la corruption, à la crise économique, aux traditions, au conservatisme religieux, à l’oppression patriarcale. Une société en crise dans toutes ses strates, totalement sous emprise et étouffée socialement, économiquement et politiquement. La tragédie familiale est donc la métaphore de celle de tout un pays qui essaie de s’en sortir, écrasé par le poids des traditions et du pouvoir. Dans ce marasme apocalyptique, des personnages se débattent pour s’en sortir.

    Le père symbolise à la fois ce pouvoir inique, écrasant, ces traditions étouffantes qui méprisent les femmes au point que son visage s’illumine après avoir fait déshabiller son petit-fils nouveau-né pour s’assurer qu’il s’agit bien d’un garçon. Face à lui et aux autres hommes de la famille (et même face à sa mère), Leila est d’une force, d’un courage, d’une combativité qui forcent l’admiration, symbole de ce pays qui aujourd’hui essaie de combattre l’oppression, de se tenir fièrement debout. Elle essaie d’éduquer le regard de ses frères à sortir des schémas traditionnels et patriarcaux. A son pragmatisme, sa combativité et son progressisme s’opposent les traditions dans lesquelles ils sont ancrés. De nombreux plans la montrent au milieu de ses frères ou face à ses frères jusqu’à ce qu’elle sorte du cadre, se retrouve dans l’ombre et descende des escaliers qui semblent la mener en enfer.

    Le scénario est d’une richesse exemplaire, de même que les dialogues : « J'ai peur même des bonnes choses. Quand tout va bien je me dis que ça ne peut pas durer. Je déteste les gens faillibles et j'ai peur des gens infaillibles. Même le bonheur me fait peur. » « Quand on t'inculque des convictions à la place de la réflexion, ça donne ça. »  « Moi j'ai compris que grandir c'est au fur et à mesure renoncer à ses désirs. »

    Saeed Roustaee ne délaisse aucun de ses personnages, faisant peu à peu éclater leurs personnalités, leurs secrets et mensonges. L’un a par exemple divorcé deux mois avant sans le dire à personne…  Manouchehr monte des arnaques. Et finalement tout cela le mènera à une impasse telle que la seule solution sera la fuite. La respiration semble d’ailleurs être uniquement dans un ailleurs, hors du pays.

    De nombreuses scènes sont d'une force inouïe comme une scène lors de laquelle Leila s’oppose à ses frères ou encore à sa mère et son père, d’une violence telle qu’elle s’achève par une gifle. Mais c’est surtout dans les silences et les regards que résident la force et la singularité de ce film.

    La musique du compositeur américain d'origine iranienne Ramin Kousha se fait plus présente et poignante à la fin du film comme un écho au chaos et aux déchirements familiaux avec notamment une danse mémorable sur Sokoot de Mohsen Yeganeh et Tavalod de Moein et Hayedeh.

    Au-delà de son scénario et de l’interprétation magistrale des acteurs qui incarnent les membres de cette famille déchirée, la grande force du film est sa mise en scène qui épouse le sentiment de suffocation des personnages dans ce misérable appartement. Ou qui au contraire les surplombe tel un démiurge écrasant et menaçant comme dans la salle du mariage, cette scène de mariage au flamboiement éphémère qui contraste avec l'atmosphère grisâtre de ce qui précède et ce qui suit est sans aucun doute une des scènes les plus fortes du film, une séquence particulièrement marquante. Ou quand le patriarche se retrouve seul éclairé sur l’estrade face à une salle plongée dans l’ombre. Que dire encore de cette scène où en un regard d’une rare intensité entre Alireza et une jeune femme dans le reflet d’une vitre puis dans l’embrasure d’une porte, on comprend toute une vie de regrets et un amour perdu !
    La force des silences et des regards culmine lors du dénouement, dans les regards que s’échangent le frère et la sœur devant le père, ces trois personnages étant alors dans la même pièce ensemble mais séparés, au contraire du début où ils étaient séparés mais ensemble dans leur souffrance. Et ces yeux de Leila qui se ferment et qui en disent tant…

    Le cinéma iranien regorge de tant de chefs-d’œuvre, de Kiarostami à Panahi, et de films que je vous recommande sur la situation en Iran. Mais celui-ci possède une résonance d’autant plus forte avec les évènements récents. Voyez-le. Vous en ressortirez sous le choc. Celui que suscitent les grands films. Suffocant, marquant et bouleversant.

    Digressions sur le cinéma iranien...

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    J’aurais de nombreux autres films iraniens à vous recommander notamment Taxi Téhéran  de Jafar Panahi dont le titre résume le projet. Cela pourrait être aussi Cinéma Téhéran tant les deux mots, Cinéma et Taxi, sont presque ici synonymes. Une déclaration d’amour au cinéma. Comme cette rose sur le capot de la voiture pour « les gens de cinéma sur qui on peut toujours compter », sans doute les remerciements implicites du réalisateur, au-delà de la belle image qui clôt le film et nous reste en tête comme un message d'espoir. Un hymne à la liberté. Un plaidoyer pour la bienveillance. Un film politique. Un vrai-faux documentaire d’une intelligence rare. Un état des lieux de la société iranienne. Un défi technique d’une clairvoyance redoutable. Bref, un grand film.  Et cette rose, sur le capot, au premier plan, comme une déclaration d'optimisme et de résistance. Entre ces deux plans fixes du début et de la fin : la vie qui palpite malgré tout. La fin n’en est que plus abrupte et forte. Un film qui donne envie d’étreindre la liberté, de savourer la beauté et le pouvoir du cinéma qu'il exhale, exalte et encense. Un tableau burlesque, édifiant, humaniste, teinté malgré tout d’espoir. Un regard plein d’empathie et de bienveillance. Ma critique complète, ici.

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    Je vous recommande aussi des films moins connus comme Les chats persans de Bahman Ghobadi ou encore Téhéran de Nader T.Homayoun qui montre un peuple désenchanté qui, à l'image de la dernière scène,  suffoque et meurt, et ne parvient pour l'instant qu'à retarder de quelques jours cette inéluctable issue. Un premier film particulièrement réussi, autant un thriller qu'un documentaire sur une ville et un pays qui étouffent et souffrent. Un cri de révolte salutaire, une nouvelle fenêtre ouverte sur un pays oppressé.

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    Et sans rapport avec la situation en Iran mais parce que c’est un des films les plus poétiques qu'il m'ait été donné de voir,  24 frames, le dernier de Kiarostami, disparu en juillet 2016,  des courts-métrages réunis par le producteur Charles Gillibert.  Chacune de ces « frames » est mémorable. De ces deux chevaux dansant langoureusement sous la neige sur fond de musique italienne, à surtout, ce dernier cadre. Une fenêtre à nouveau s’ouvrant sur des arbres qui se plient. Devant un bureau avec un écran avec, au ralenti, un baiser hollywoodien. Et, devant l’écran, une personne endormie. La magie de l’instant lui est invisible. Comme un secret partagé,  pour nous seuls, spectateurs, éblouis, de cet ultime plan du film et de la carrière de cet immense cinéaste. Comme une dernière déclaration d’amour au cinéma. A la fin des 5 minutes de ce baiser au ralenti sur l’écran de l’ordinateur s’écrivent ces deux mots, “The End”, sur une musique qui célèbre l’amour éternel. Une délicate révérence. Deux mots plus que jamais chargés de sens. Un film et une carrière qui s’achèvent sur l’éternité du cinéma et de l’amour. Un pied de nez à la mort. Son dernier geste poétique, tout en élégance. Et finalement peut-être la plus belle des réponses à l'oppression et à la violence.
     
    *Présentation du Prix de la Citoyenneté du Festival de Cannes

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    Line Toubiana (retrouvez ici son interview en 2018 dans laquelle elle nous présente le Prix de la Citoyenneté), Françoise Camet, Guy Janvier, Jean-Marc Portolano ont créé en 2017 une association, Clap Citizen Cannes. Ces quatre fondateurs de l'association, tous critiques et cinéphiles passionnés, sont attachés aux valeurs d'humanisme, d'universalisme et de laïcité de la Citoyenneté.  Le président  de l'association est Laurent Cantet (palme d'or 2008 pour  son mémorable Entre les murs). Cette association a pour but de décerner le prix de la citoyenneté à un des films de la sélection officielle du Festival du Film International de Cannes. Le film primé incarne des valeurs humanistes, laïques et universalistes. Le président du jury de la première édition du Prix de la Citoyenneté était le cinéaste Abderrhamane Sissako. Le prix a obtenu le soutien et l’appui logistique de Pierre Lescure et Thierry Frémaux, respectivement Directeur général et Délégué général du Festival de Cannes pour décerner ce "Prix de la Citoyenneté". Encore un prix vous direz-vous certainement. Certes, mais celui-ci me semble tout particulièrement nécessaire "parce que le monde change et parce que notre société est de plus en plus ouverte sur le monde". Il  est ainsi  destiné à accompagner son évolution : "Quel meilleur vecteur que le cinéma et sa puissance créatrice pour évoquer, analyser et réfléchir à l'évolution des réalités humaines, sociales, politiques, territoriales ?" peut-on ainsi lire sur le site officiel du prix.

    Ce Prix s'inscrit dans 2 traditions :

    Celle de la citoyenneté telle qu’elle a été définie dans la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen de 1789 

    - Article 11 : « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » 

    Celle de la résistance à l’oppression

     ...sous toutes ses formes que symbolise si bien Jean Zay, ministre de l’Education nationale et des Beaux-Arts qui a créé le premier Festival de Cannes en 1939, en opposition à la Mostra de Venise soutenue à l'époque par le pouvoir fasciste. 

    Cet prix met en avant des valeurs humanistes, des valeurs universalistes et des valeurs laïques. Ce nouveau « Prix » célèbre ainsi l'engagement d'un film, d'un réalisateur et d'un scénariste en faveur de ces valeurs.   "Le prix de la citoyenneté du Festival International du Film de Cannes doit permettre l'émergence de valeurs humanistes, universelles et laïques, fondatrices d'une communauté de destins". Je vous recommande ainsi les pages passionnantes du site officiel du prix de la citoyenneté qui définissent ces valeurs. Les films suivants ont reçu le Prix de la Citoyenneté : Capharnaüm de Nadine Labaki (2018), Les Misérables de Ladj Ly (2019) Un héros de Asghar Farhadi (2021), Leila et ses frères de Saeed Roustaee (2022). Pour en savoir plus sur le Prix de la Citoyenneté :  https://www.xn--prix-de-la-citoyennet-v5b.fr/.

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  • L'hôtel Barrière Le Majestic sur son 31 pour le 76ème Festival de Cannes

    Hôtel Barrière Le Majestic Cannes 2023 1.jpg

    J'évoque souvent ici l'Hôtel Barrière Le Majestic, établissement avec lequel j'ai un lien particulier (dont je vous parlais, ici) puisque là débute et là s'achève mon roman L'amor dans l'âme, dans la suite Mélodie, inspirée du film Mélodie en sous-sol, dans laquelle j'avais pris cette photo il y a quelques années. Je ne manquerai pas de faire un tour à nouveau au Majestic, lors de mon séjour cannois pour ce 76ème Festival de Cannes dont je vous détaille le programme, ici.

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     Comme toujours, pour cette 76ème édition, l’Hôtel Barrière Le Majestic accompagnera ainsi le Festival de Cannes. Voici le communiqué de presse à ce sujet, passionnant flashback sur les liens étroits entre l'incontournable établissement cannois et le cinéma, et le Festival de Cannes en particulier : 

    "Au programme : du business et de la fête, du glamour et de l’inattendu, des paillettes et du vert, la couleur symbole de la politique de développement durable menée par le palace cannois tout au long de l’année, y compris pendant les douze jours fous du Festival.

    Un événement exceptionnel, certes, mais qui, aujourd’hui plus que jamais, ne saurait faire exception en matière d’environnement !

    Ils forment sans doute le plus vieux couple du cinéma français ! En mai, l’Hôtel Barrière Le Majestic et le Festival de Cannes célébreront 76 ans de complicité. Le célèbre palace de la Croisette accompagne en effet le plus grand des Festivals, l’événement culturel le plus médiatisé au monde, depuis sa première édition, dans l’immédiat après-Guerre. Depuis, ils se retrouvent avec le même plaisir, le même panache, à chaque printemps pour deux semaines d’un bonheur fou, remplies de glamour et de talent.

    Ces retrouvailles sont souvent l’occasion de se remémorer quelques souvenirs heureux, ces anecdotes qui font la légende de Cannes. Les plus anciens aiment ainsi à rappeler que François André, fondateur du groupe Barrière, fut aussi le tout premier mécène de la grande fête du cinéma. Mentor du Casino Municipal, le futur propriétaire du Majestic (il l’acquit en 1962) avait mis à la disposition des festivaliers la salle de projection de son établissement de jeux. C’était alors la plus grande de la ville avec ses mille places assises. Il fallait un tel temple pour applaudir les demi-dieux hollywoodiens annoncés sur la Croisette, Tyrone Power et Gary Cooper en tête. Hélas, au matin du jour inaugural, le 1er septembre 1939, l’invasion de la Pologne voulue par Hitler condamnait la manifestation.

    Dans l’album de souvenirs…

    Plutôt que ce rendez-vous manqué, les fans du Festival préfèrent évoquer les innombrables stars qui ont fréquenté les suites du Majestic et les fameuses marches du Palais des Festivals. Ils vous racontent ainsi ce jour où Paul Newman débarqua sur la Croisette à l’improviste et, l’interprète de « Luke la main froide » ne trouvant pas de chambre, Lucien Barrière en personne lui céda sa suite privée. Ils s’amusent également de la facétie de Laetitia Casta qui décolla en robe de gala, depuis le ponton de la plage du Majestic, pour s’offrir le plus élégant des vols en parachute ascensionnel.  Les images ont alors fait le tour du monde ! Quelques décennies plus tôt, un autre sex-symbol français avait pris le large depuis le même ponton. Mais cette fois-là, il ne s’agissait pas d’un jeu, mais d’une fuite. Pour échapper à la foule et aux paparazzi, Brigitte Bardot et Roger Vadim, son mari, n’eurent d’autres solutions que de sauter dans un hors bord.

    Les mêmes vous confient les coulisses de la soirée qui, en mai 2019, fête les 25 ans de La Cité de la Peur, la fameuse comédie des Nuls. Ils vous livrent alors le secret de la « carioca » impeccable dansée par Gérard Darmon et Alain Chabat : les deux compères avaient répété leur danse pendant des heures et des heures dans la Suite Mélodie, au septième et dernier étage du Majestic. En 2011, l’équipe de The Artist, elle, avait investi une autre suite, la plus belle de toutes, inaugurée un an plus tôt : le Penthouse Majestic. Célébrant le Prix d’interprétation masculine de Jean Dujardin, cette soirée reste l’une des plus joyeuses qu’ait connue le palace du 10, La Croisette : elle s’est conclue finalement le lendemain matin, à huit heures !

    Et puis, il y a tous les petits secrets dont bruissent les couloirs du cinq étoiles à l’approche du Festival. On se murmure ainsi les charmantes manies de certaines stars : l’humilité de Lino Ventura qui faisait son lit et nettoyait sa baignoire chaque matin avant de quitter sa chambre, les cinq oreillers en duvet d’oie de Pedro Almodovar, la Bible de Charlton Heston, posée invariablement sur la table de chevet de Ben Hur, les dizaines de jardinières et de plantes vertes dont Holly Hunter avait fait décorer sa suite. On sourit de cette admiratrice restée à jamais anonyme qui, durant tout le séjour de Jeff Goldblum, lui fit livrer quotidiennement un bouquet de cinquante roses rouges. On confesse, en fin gourmet, la gourmandise de Wim Wenders qui, à la veille de son départ pour avoir beaucoup aimé les caramels laissés chaque soir par la gouvernante sur son oreiller, en commande tout un sachet au chef-pâtissier… Un péché mignon auquel a également succombé Michèle Laroque !

    Un festival d’élégance

    Curieusement, cette mémoire collective est riche de nombreuses petites histoires ayant trait à la… couture ! On ne compte plus, en effet, les interventions de dernière minute des petites mains du Majestic. Une fois, c’est Nick Nolte qui, vingt minutes avant la montée des marches, fait déplacer un bouton de sa chemise. Une autre, c’est Bjork qui, au dernier moment, alors que la projection de Dancer in the dark approche, décide de raccourcir sa robe de trois centimètres.

    Mais, de l’avis de toutes les gouvernantes de l’Hôtel Barrière Le Majestic, le plus bel exploit de leur équipe reste celui de Maryline, la couturière attitrée du cinq étoiles cannois « Cela remonte au Festival de Cannes 2019, confie Sophie, directrice du Housekeeping au sein du Majestic. Invitée à monter les marches du Palais des Festivals, l’une de nos clientes descend de sa chambre vêtue d’une magnifique robe longue, très près du corps. Malheureusement, elle n’a pas encore quitté l’hôtel qu’une couture cède brusquement, laissant un gros trou sur le flanc du vêtement. Vous imaginez bien que la dame est alors désespérée, convaincue que sa soirée est définitivement gâchée par l’incident. C’est sans compter sur l’expertise de Maryline. Elle embarque dans la berline qui doit conduire notre cliente au pied des marches. Fort heureusement, plusieurs dizaines de véhicules déposent alors leurs hôtes au même moment, les 400 mètres qui nous séparent du Palais sont couverts à un train de sénateur. Grâce à quoi notre « petite main » fait des miracles. Un dernier coup d’aiguille quand la voiture s’arrête face au palais et, comme si de rien était, notre festivalière peut monter les marches en toute élégance ! Elle nous en a vivement remercié à son retour, mais elle ne nous a jamais dit, en revanche, si elle a craint une récidive le restant de la nuit. »

    Que les dés à coudre et les aiguilles tiennent une place sinon essentielle, du moins notable parmi les belles histoires du Majestic n’étonnera personne. Chacun sait, en effet, que le Festival de Cannes célèbre tout autant le cinéma que l’élégance. Depuis toujours, les stars rivalisent de sophistication et parfois même d’audace à l’heure de sacrifier au fameux cérémonial de la montée des marches. Un phénomène dont profitent depuis de nombreuses années les grandes griffes du luxe, toutes heureuses de mettre ainsi en valeur leurs plus récentes créations. C’est ainsi que, pendant toute la durée de l’événement, de nombreuses maisons de couture ou de fameux joailliers investissent les suites, chambres et salons du Majestic pour les transformer en show-rooms.

    La 76e édition du Festival ne fera pas exception à la règle. Cette année encore, de nombreuses marques parmi les plus prestigieuses au monde éliront domicile, douze jours durant, au 10, La Croisette. Parmi elles, il en est une qui se sent ici comme chez elle : Christian Dior. Et pour cause : le couturier de l’avenue Montaigne annexe chaque année, depuis plus de dix ans, la même suite : la Suite Christian Dior, un appartement de 400m2, diorissime à souhait puisqu’il a été imaginé in-extenso, en 2010, par la décoratrice attitrée de la maison parisienne.

    La liste des griffes présentes au Majestic pendant le prochain Festival n’est pas sans rappeler le programme d’une Fashion Week. Outre Christian Dior, on y trouve les noms prestigieux de Chanel, Céline, Gucci, Yves Saint Laurent, Miu Miu, Prada, Vuitton, Paco Rabanne et de bien d’autres. Aux côtés de ces valeurs sûres, de jeunes pousses déjà renommées comme Homolog, la griffe raffinée d’Emily Cheong, ou AMI, la jeune maison fondée par le talentueux Alexandre Mattiussi. Et pour que les stars brillent de mille feux, quelques joailliers feront également le déplacement : Pomellato, Boucheron, APM Monaco…

    Que la fête demeure…

    La fête sera belle ; elle sera aussi gourmande ! Car le Festival se conjugue au pluriel : l’événement cache une multitude… d’événements !

    En effet, plusieurs entreprises renommées présentes sur le Festival, choisissent le Majestic pour Ambassade. C'est le cas, cette année encore, avec Mastercard, HP et bien d'autres,... Ainsi, projections privées, cocktails, soirées, photocalls, conférences de presse se suivent non stop pendant douze jours. Et, avec sa plage privée et son magnifique ponton, ses grands salons, la cinémathèque (la seule salle de projection privée de Cannes), le Fouquet’s Cannes et le Paradiso Nicole & Pierre, ses deux restaurants ou bien encore sa grande piscine, sa terrasse et ses belles rotondes surplombant la Croisette, le Majestic est l’un des premiers bénéficiaires de cette euphorie.

    Tout le monde est sur le pont, y compris les praticiennes du Spa Diane Barrière qui, en moyenne,   prodiguent à la clientèle 700 soins et modelages. Les 350 salariés de l’hôtel n’y suffisent pas, obligeant l’établissement à doubler temporairement son personnel. Il faut bien ça pour changer des milliers de draps et de serviettes, disposer un total de 8000 fleurs dans les chambres, nettoyer et repasser 6000 vêtements, déboucher 18000 bouteilles de vin dont la moitié de champagne, servir 350 kilos de foie gras, 100 kilos de caviar et 200 000 macarons ! En premier : les cuisines ! Il n’y a pas que les fourneaux qui y sont brûlants ! L’ambiance l’est tout autant, la brigade du Majestic servant des milliers de repas, cuisinant deux tonnes de homard, 800 kilos de langouste, trois tonnes de poisson et dix fois plus de fruits et légumes !

    Les années passent et le Festival demeure toujours un moment d’exception. «  Déraisonnable » diront certains. Justement pas ! Car ses organisateurs, comme tant d’autres, ont pris conscience de leur responsabilité sociale. Ainsi mènent-ils, depuis 2021, de nombreuses actions pour réduire significativement leur impact sur l’environnement. Un engagement qui fait écho à celui de l’Hôtel Barrière Le Majestic qui, depuis deux ans maintenant, se plie aux exigences de Green Globe, le label référence en matière de développement durable dans le monde du tourisme. Consommation énergétique, gestion de l’eau et des déchets, origines et natures des achats, biodiversité : tout compte et réclame un contrôle permanent. Un combat pour l’avenir et le développement durable du palace cannois qui ne saurait connaître de trêve, même si la période du Festival entraîne un pic d’activité particulièrement intense.

    C’est ainsi qu’en 2022, à l’occasion du 75e Festival de Cannes, le cinq étoiles a mené plusieurs initiatives pertinentes. Ses circuits de tri lui ont permis de recycler les milliers de bouteilles d’eau en plastique distribuées en chambre (pour un total de 180 kilos) et quelques tonnes de verre. Avec Veolia, son partenaire, il a également valorisé une tonne de biodéchets (issus des cuisines ou de la plonge). Transformés en compost, ils ont fini par amender les terres de plusieurs agriculteurs azuréens."

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  • Jean Imbert devient le Chef de l’Hôtel Martinez à Cannes

     

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    Crédit photo : BOBY

    Je vous ai souvent parlé ici de cet établissement incontournable de la Croisette. Nous apprenons ainsi aujourd'hui que le chef Jean Imbert deviendra le chef de cet établissement cannois incontournable.

    Le Chef dévoilera le premier projet par le lancement de la « Plage du Martinez » lors de l'ouverture du 76ème Festival de Cannes, le 16 mai 2023. Un festival en direct duquel vous pourrez me suivre comme chaque année. Je vous en reparlerai donc. Retrouvez ici mon article détaillant le programme de cette 76ème édition.

    Inauguré en 1929, l’Hôtel Martinez, qui fait partie de The Unbound Collection by Hyatt, incarne la Riviera des Années Folles. Le style Art Déco caractérise ce lieu iconique de La Côte d’Azur au travers ses différents espaces de vie récréant l’harmonie parfaite entre une nature généreuse et un art de vivre méditerranéen. Ses chambres et suites sont un clin d’œil à l’univers du Yachting et ses
    Appartements Penthouse rendent hommage au 7ème Art. Son atmosphère conviviale, d’insouciance et de joie de vivre font de l’Hôtel Martinez le rendez-vous incontournable de La Croisette et l’adresse des personnalités de tous horizons.
    Information et réservation, contactez +33(0)493 90 1234 ou via le site web hotel-martinez.com

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  • La plage Nespresso : lieu incontournable du Festival de Cannes 2023

     

    Comme chaque année depuis 20 ans, j’aurai le plaisir de couvrir le Festival de Cannes sur mon site sur le cinéma In the mood for cinema et sur mon site entièrement dédié au Festival de Cannes, In the mood for Cannes, mais aussi sur mon compte Instagram (@Sandra_Meziere).

    Ici, je vous parlerai davantage des bonnes adresses pendant et en dehors du festival. S’il y a bien un lieu incontournable depuis plusieurs années, c’est la plage Nespresso où j’ai eu le plaisir de vivre des moments inénarrables, d’un dîner signé Florent Ladeyn, sur le thème du film Les 400 coups de Truffaut (mon récit, ici),

    à un dîner signé Jean-François Piège en 2016, sur le thème du chef-d’œuvre de Visconti, Le Guépard, (mon récit, ici),

    jusqu’à un dîner signé Pierre Gagnaire en 2017, sur le thème de mon cinéaste préféré, Claude Sautet avec, en prime, dans le décor, mon roman qui a pour cadre le Festival de Cannes, L’amor dans l’âme (mon récit, ici).

    Programme de la plage Nespresso au 76ème Festival de Cannes

    A l’occasion de cette 76ème édition du Festival de Cannes, du 16 au 27 mai, Nespresso, partenaire emblématique de l’événement, ouvrira les portes de sa célèbre plage dans un décor californien pour célébrer sa nouvelle collection de l’été. Comme chaque année, la Plage Nespresso sera rythmée par des événements exclusifs signés par un casting de chefs de renom, mixologistes, baristas, brigade, foodies et amis de la marque où chaque expérience de dégustation s’inspire de l’univers du café :

    CALIFORNIAN SUMMER PARTY LE 18 MAI PAR DUMBO PARIS

    AVANT-PREMIÈRE COLLECTION COMPOSTABLE – DÎNER LE 19 MAI PAR JEAN IMBERT

    CALIFORNIA DREAM – DÎNER LE 20 MAI PAR MORY SACKO

    CALIFORNIA DREAM – DÎNER LE 22 MAI PAR DIEGO ALARY

    Nouveauté de cette année, la Plage Nespresso proposera un Coffee Shop Nespresso, pour inviter les coffee lovers à venir découvrir sa nouvelle collection de l’été. Des cafés inspirés des classiques : Cold brew, Latte, Cappuccino… et des recettes inédites réalisées par des baristas seront proposées pour une pause douceur, loin de l’effervescence de la Croisette.

    Au déjeuner, un menu rafraichissant sera servi sur le sable pour une évasion gourmande californienne à Cannes.

    C’est sur la Plage Nespresso à Cannes, à l’occasion du dîner Paper du 19 mai, que la nouvelle gamme de capsules faites à base de papier et compostables à domicile, sera proposée en dégustation pour la première fois dans le monde. Une innovation à découvrir au coeur d’un menu végétal inspiré par la terre et signé par le chef Jean Imbert. Trois années de recherche ont permis de développer la gamme de capsules faites à base de papier, retro compatibles avec les machines Nespresso Original, proposant une nouvelle manière de déguster un café de haute qualité, sans aucun compromis sur son goût d’exception.

    La Plage Nespresso, 52 Boulevard de la Croisette, sera ouverte au grand public du 16 au 27 mai 2023.

    Le Coffee Shop est ouvert à tous, en journée.

    Réservation possible pour le déjeuner au 04.93.39.37.37.

    Les dîners sont uniquement sur invitation.

    Tarifs et infos sur place.

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