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  • LA CHAMBRE NOIRE # Factory 2013 par BELVEDERE au 66ème Festival de Cannes

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    En attendant la conférence de presse du festival avec l’annonce de la sélection dans 15 jours, un petit intermède dans l’actualité cinématographique pour vous présenter un des lieux phares des soirées cannoises.

     Pour la 7ème année consécutive, la vodka Belvedere est en effet présente durant la quinzaine cannoise avec LA CHAMBRE NOIRE # Factory 2013, un des lieux où j’apprécie le plus de me relaxer et de parler (évidemment) cinéma, chaque année, après une journée de projections, ou avant la montée des marches.

    Pour l’édition 2013, la chambre noire Factory 2013 a la bonne idée de revisiter les codes de la Factory et d’en donner sa propre version. La Chambre noire, cette année, se transforme ainsi en cabinet de curiosités créatif grâce à un mélange savant d’objets, de talents et de cultures et donne ainsi naissance à de nouvelles créations.

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    Deux talents ALINE et KEFFER seront ainsi mis à contribution et révèleront tout leur art au cours de la quinzaine cannoise. La première éclairera la Chambre noire tous les soirs de sa sélection groovie et pointue, seule ou accompagnée de ses amis, DJ’s selectors, talents de la musique et du cinéma. Chaque soir, de 19H à 21H30,  le second immortalisera les personnalités dans un studio photo exclusif. Chaque portrait sera ainsi agrémenté d’une projection holographique originale et jettera un œil nouveau au rendu artistique et décalé. Ce studio sera accessible uniquement sur invitation et sur rendez-vous, chaque jour, de 12h à 19H.

    Un bar dédié à la Mixologie sera également proposé. Des cocktails classiques seront ainsi réinterprétés avec des mets reconnus.

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    LA CHAMBRE NOIRE # Factory 2013 ouvrira ses portes au 1er étage de l’hôtel J.W Marriott Cannes, du 16 au 27 Mai.

     Pour tout savoir sur le Festival de Cannes 2013, rendez-vous sur mon nouveau site http://inthemoodforfilmfestivals.com et suivez le Festival de Cannes en direct de l'ouverture à la clôture et/ou devenez partenaires du site.

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  • Une nouvelle affiche de "Gatsby le magnifique" de Baz Luhrmann, film d'ouverture du Festival de Cannes 2013

    Cliquez sur l'affiche pour tout savoir sur le film d'ouverture et pour retrouver ma critique de l'adaptation de Jack Clayton.

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    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • L'affiche de la Semaine de la Critique 2013 avec Soko

    Cliquez sur l'affiche pour en savoir plus sur cette affiche:

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  • Critique de "Babel" "Babel" d'Alejandro Gonzales Inarritu (prix de la mise en scène du Festival de Cannes 2006)

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    En attendant le programme du Festival de Cannes 2013 dont je vous rappelle que vous pourrez le suivre en intégralité sur mes sites http://inthemoodforfilmfestivals.com et http://inthemoodforcannes.com je vous propose un petit flash back sur le film de ce dernier qui avait reçu le prix de la mise en scène au Festival de Cannes 2006: "Babel", un de mes plus grands chocs cinématographiques cannois et, pour moi, un chef d'oeuvre. Le film sera projeté ce soir à 20H45 sur Ciné+ Emotion. Voici la critique que j'avais alors publiée:

    En plein désert marocain, des enfants jouent avec un fusil que leur père vient d’acheter. Un coup de feu retentit et blesse une touriste américaine dans un bus qui passait sur la route, en contrebas. Les destins de cette femme (Cate Blanchett) et de son mari (Brad Pitt) dont le couple battait de l’aile, les destins des deux enfants responsables du coup de feu, le destin de la nourrice mexicaine des enfants du couple d’Américains, le destin d’une jeune Japonaise, en l’occurrence la fille de l’homme qui a donné le fusil à un Marocain qui l’a revendu au père des deux enfants : ces destins vont tous avoir une influence les uns sur les autres, des destins socialement et géographiquement si éloignés, mais si proches dans l’isolement et dans la douleur.

    Rares sont les films que je retourne voir, mais pour Babel vu au Festival de Cannes 2006 où il a obtenu le prix de la mise en scène et celui du jury œcuménique, c’était une vraie nécessité parce que Babel c’est plus qu’un film : une expérience. Ce film choral qui clôt le triptyque du cinéaste après Amours chiennes et 21 grammes fait partie de ces films après lesquels toute parole devient inutile et impossible, de ces films qui expriment tant dans un silence, dans un geste, qu’aucune parole ne pourrait mieux les résumer. De ces films qui vous hypnotisent et vous réveillent. De ces films qui vous aveuglent et vous éclairent. Donc le même choc, la même claque, le même bouleversement, quelques mois après, l’effervescence, la déraison et les excès cannois en moins. Malgré cela.

    Si la construction n’avait été qu’un vain exercice de style, qu’un prétexte à une démonstration stylistique ostentatoire, l’exercice aurait été alors particulièrement agaçant mais son intérêt provient justement du fait que cette construction ciselée illustre le propos du cinéaste, qu’elle traduit les vies fragmentées, l’incommunicabilité universelle.

    Le montage ne cherche pas à surprendre mais à appuyer le propos, à refléter un monde chaotique, brusque et impatient, des vies désorientées, des destins morcelés. En résulte un film riche, puissant où le spectateur est tenu en haleine du début à la fin, retenant son souffle, un souffle coupé par le basculement probable, soudain, du sublime dans la violence. Du sublime d’une danse à la violence d’un coup de feu. Du sublime d’une main sur une autre, de la blancheur d’un visage à la violence d’une balle perdue et d’une blessure rouge sang. Du sublime du silence et du calme à la violence du basculement dans le bruit, dans la fureur, dans la déraison.

    medium_P80601087315038.jpgUn film qui nous emmène sur trois continents sans jamais que notre attention ne soit relâchée, qui nous confronte à l’égoïsme, à notre égoïsme, qui nous jette notre aveuglement et notre surdité en pleine figure, ces figures et ces visages qu’il scrute et sublime d’ailleurs, qui nous jette notre indolence en pleine figure, aussi. Un instantané troublant et désorientant de notre époque troublée et désorientée. La scène de la discothèque est ainsi une des plus significatives, qui participe de cette expérience. La jeune Japonaise sourde et muette est aveuglée. Elle noie son désarroi dans ces lumières scintillantes, fascinantes et angoissantes. Des lumières aveuglantes: le paradoxe du monde, encore. Lumières qui nous englobent. Soudain aveuglés et sourds au monde qui nous entoure nous aussi.

    Le point de départ du film est donc le retentissement d'un coup de feu au Maroc, coup de feu déclenchant une série d'évènements qui ont des conséquences désastreuses ou salvatrices, selon les protagonistes impliqués. Peu à peu le puzzle se reconstitue brillamment, certaines vies se reconstruisent, d’autres sont détruites à jamais.

    Jamais il n’a été aussi matériellement facile de communiquer. Jamais la communication n’a été aussi compliquée, Jamais nous n’avons reçu autant d’informations et avons si mal su les décrypter. Jamais un film ne l’a aussi bien traduit. Chaque minute du film illustre cette incompréhension, parfois par un simple arrière plan, par une simple image qui se glisse dans une autre, par un regard qui répond à un autre, par une danse qui en rappelle une autre, du Japon au Mexique, l’une éloignant et l’autre rapprochant.

    Virtuosité des raccords aussi : un silence de la Japonaise muette qui répond à un cri de douleur de l’américaine, un ballon de volley qui rappelle une balle de fusil. Un monde qui se fait écho, qui crie, qui vocifère sa peur et sa violence et sa fébrilité, qui appelle à l’aide et qui ne s’entend pas comme la Japonaise n’entend plus, comme nous n’entendons plus à force que notre écoute soit tellement sollicitée, comme nous ne voyons plus à force que tant d’images nous soit transmises, sur un mode analogue, alors qu’elles sont si différentes. Des douleurs, des sons, des solitudes qui se font écho, d’un continent à l’autre, d’une vie à l’autre. Et les cordes de cette guitare qui résonnent comme un cri de douleur et de solitude.

    Véritable film gigogne, Babel nous montre un monde paranoïaque, paradoxalement plus ouvert sur l’extérieur fictivement si accessible et finalement plus égocentrique que jamais, monde paradoxalement mondialisé et individualiste. Le montage traduit magistralement cette angoisse, ces tremblements convulsifs d’un monde qui étouffe et balbutie, qui n’a jamais eu autant de moyens de s’exprimer et pour qui les mots deviennent vains. D’ailleurs chaque histoire s’achève par des gestes, des corps enlacés, touchés, touchés enfin. Touchés comme nous le sommes. Les mots n’ont plus aucun sens, les mots de ces langues différentes. Selon la Bible, Babel fut ainsi une célèbre tour construite par une humanité unie pour atteindre le paradis. Cette entreprise provoqua la colère de Dieu, qui pour les séparer, fit parler à chacun des hommes impliqués une langue différente, mettant ainsi fin au projet et répandant sur la Terre un peuple désorienté et incapable de communiquer.

    medium_P80601161052655.jpgC’est aussi un film de contrastes. Contrastes entre douleur et grâce, ou plutôt la grâce puis si subitement la douleur, puis la grâce à nouveau, parfois. Un coup de feu retentit et tout bascule. Le coup de feu du début ou celui en pleine liesse du mariage. Grâce si éphémère, si fragile, comme celle de l’innocence de ces enfants qu’ils soient japonais, américains, marocains, ou mexicains. Contrastes entre le rouge des vêtements de la femme mexicaine et les couleurs ocres du désert. Contrastes entres les lignes verticales de Tokyo et l’horizontalité du désert. Contrastes entre un jeu d’enfants et ses conséquences dramatiques. Contraste entre le corps dénudé et la ville habillée de lumière. Contraste entre le désert et la ville. Contrastes de la solitude dans le désert et de la foule de Tokyo. Contrastes de la foule et de la solitude dans la foule. Contrastes entre « toutes les télévisions [qui] en parlent » et ces cris qui s’évanouissent dans le désert. Contrastes d’un côté et de l’autre de la frontière. Contrastes d’un monde qui s’ouvre à la communication et se ferme à l’autre. Contrastes d’un monde surinformé mais incompréhensible, contrastes d’un monde qui voit sans regarder, qui interprète sans savoir ou comment, par le prisme du regard d’un monde apeuré, un jeu d’enfants devient l’acte terroriste de fondamentalistes ou comment ils estiment savoir de là-bas ce qu’ils ne comprennent pas ici.

    medium_P80601693016905.jpgMais toutes ces dissociations et ces contrastes ne sont finalement là que pour mieux rapprocher. Contrastes de ces hommes qui parlent des langues différentes mais se comprennent d’un geste, d’une photo échangée (même si un billet méprisant, méprisable les séparera, à nouveau). Contrastes de ces êtres soudainement plongés dans la solitude qui leur permet finalement de se retrouver. Mais surtout, surtout, malgré les langues : la même violence, la même solitude, la même incommunicabilité, la même fébrilité, le même rouge et la même blancheur, la même magnificence et menace de la nuit au-dessus des villes, la même innocence meurtrie, le même sentiment d’oppression dans la foule et dans le désert.

    Loin d’être une démonstration stylistique, malgré sa virtuosité scénaristique et de mise en scène Babel est donc un édifice magistral tout entier au service d’un propos qui parvient à nous transmettre l’émotion que ses personnages réapprennent. Notons que malgré la pluralité de lieux, de langues, d'acteurs (professionnels mais souvent aussi non professionnels), par le talent de son metteur en scène, Babel ne perd jamais sa cohérence qui surgit, flagrante, bouleversante, évidente, au dénouement.

    La mise en scène est volontairement déstructurée pour refléter ce monde qu'il met en scène, un monde qui s'égare, medium_P80601398560603.jpget qui, au moindre geste , à la moindre seconde, au moindre soupçon, peut basculer dans la violence irraisonnée, un monde qui n'a jamais communiqué aussi vite et mal, un monde que l'on prend en pleine face, fascinés et horrifiés à la fois, un monde brillamment ausculté, décrit, par des cris et des silences aussi ; un monde qui nous aveugle, nous assourdit, un monde de différences si semblables, un monde d’après 11 septembre.

    Babel est un film douloureux et clairvoyant, intense, empreint de la fébrilité du monde qu’il parcourt et dépeint de sa lumière blafarde puis rougeoyante puis nocturne. Un film magnifique et éprouvant dont la mise en scène vertigineuse nous emporte dans sa frénésie d’images, de sons, de violences, de jugements hâtifs, et nous laisse avec ses silences, dans le silence d’un monde si bruyant. Le silence après le bruit, malgré le bruit, le silence de l’harmonie retrouvée, l’harmonie éphémère car il suffirait qu’un coup de feu retentisse pour que tout bascule, à nouveau. La beauté et la douleur pareillement indicibles. Babel, tour de beauté et de douleur. Le silence avant les applaudissements, retentissants, mérités. Si le propre de l’Art c’est de refléter son époque et de l’éclairer, aussi sombre soit-elle, alors Babel est un chef d’œuvre. Une expérience dont on ne peut ressortir indemne ! Mais silencieux, forcément.

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  • Réouvertur​e Mouton Cadet Wine Bar sur le toit du palais du Festiv​al de Cannes 2013

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    En attendant de nouvelles informations sur la programmation de ce 66ème Festival de Cannes, après la découverte de la splendide affiche dont je vous parlais vendredi, une petite note pour  vous informer de la la réouverture du Mouton Cadet Wine Bar lors du prochain Festival de Cannes.

    Le Mouton Cadet Wine Bar est un espace éphémère, situé sur le toit du Palais du Festival, qui accueille des célébrités et des événements de manière privilégié.

    Ce lieu exclusif mis en œuvre par le Groupe Baron Philippe de Rothschild a pour vocation de resserrer les liens avec le monde du cinéma (Mouton Cadet est fournisseur officiel du Festival depuis 22 ans) et des medias.

    Pour la troisième année consécutive, c’est au Mouton Cadet Wine Bar que se retrouveront les célébrités internationales. Face à la mer, sur le toit du Palais des Festivals, le Mouton Cadet Wine Bar sera, cette année encore, le lieu le plus exclusif de la Croisette.

    Ainsi, Robert de Niro, Jude Law, Clive Owen, Jean-Paul Belmondo, Bruce Willis ou encore Matthew McConaughey mais aussi Kirsten Stewart, Faye Dunaway, Jessica Chastain … et l’ensemble des membres du jury (très sensibles à la proximité du lieu) ont pu profiter de l’art de recevoir à la française.

    C’est également un lieu incontournable pour les médias internationaux puisque de nombreux press junkets y sont organisés (en 2012 : Paperboy, MUD, Moonrise Kingdom, Sur la route, Lawless …) et pour les professionnels en recherche d’originalité (en 2012 : Dîner privé HBO avec Nicole Kidman, Déjeuner de l’Association d’Entraide aux Cinéastes, Cocktail de fin de Festival pour le Jury ainsi que des reportages, émissions et interviews télévisés).

    Le Mouton Cadet Wine Bar a accueilli le dîner de l’équipe du Film Amour – Palme d’or 2012, César du Meilleur Film et Oscar du Meilleur Film Etranger 2012 - de Michael Haneke ainsi que la soirée du film The Hunt de Thomas Vinterberg avec Mads Mikkelsen – Prix d’Interprétation Masculine 2012.

    Baron Philippe de Rothschild et le Festival International du Film de Cannes : un partenariat historique

    Pour la 22ème année consécutive, la société Baron Philippe de Rothschild est le fournisseur officiel du Festival de Cannes. Les vins Mouton Cadet seront servis lors des dîners officiels d’ouverture et de clôture, et pourront être dégustés sur différents lieux de la croisette : l‘Hôtel Majestic et sa Plage, le Patio Canal +, le Nikki Beach et la Plage Orange…

     

     Suivez également le Festival de Cannes 2013 en direct ici et sur notre site http://inthemoodforfilmfestivals.com . Pour toute demande de partenariat, contactez-nous à inthemoodforcinema@gmail.com .

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  • Miguel Gomes, Président du Jury du Grand Prix Nespresso de la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2013

    Miguel Gomes

     

    Le réalisateur portugais Miguel Gomes présidera le jury long métrage de cette 52e édition de la Semaine. Entouré de quatre journalistes internationaux, il remettra comme ses prédécesseurs Bertrand Bonello (Aquí y allá de Antonio Méndez Esparza) et LEE Chang-dong (Take Shelter de Jeff Nichols) le Grand Prix Nespresso de la Semaine de la Critique. Reconnu de ses pairs en s’imposant avec seulement trois films de long métrage, Miguel Gomes incarne parfaitement la mission qui est celle de la Semaine : découvrir de nouveaux auteurs à travers une première ou seconde œuvre et les révéler sur la scène internationale.

     

    « Je suis très fier de pouvoir aider un film en le primant » dit t-il. « Bien que je sois en train de terminer un court métrage et la préparation d’un prochain long métrage, c’est une expérience à laquelle je n’ai pas su résister. »

     

    Après des études à l’Ecole supérieure de théâtre et de cinéma de Lisbonne, Miguel Gomes publie de nombreux articles sur le cinéma dans la presse portugaise. Après plusieurs courts métrages, il signe en 2004 un premier long, La Gueule que tu mérites, suivi en 2008 de Ce cher mois d’août, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs. En 2012, la Berlinale dévoile son troisième et somptueux long métrage, Tabou, un film sur la construction et le déclin de l'imaginaire occidental. Doublement récompensée du Prix de la critique internationale, la FIPRESCI, et du Prix Alfred-Bauer, cette œuvre magistrale témoignant d’une rare maturité de cinéaste fait l’unanimité.

     

    La Semaine ne pouvait rêver meilleur ambassadeur pour récompenser l’un des 7 réalisateurs en compétition. Modèle s’il en est d’une nouvelle génération de cinéastes internationaux, fervent cinéphile, ancien critique et réalisateur, Miguel Gomes se réjouit de remettre le Grand Prix Nespresso de la Semaine de la Critique à l’un de ces nouveaux auteurs.

     

    « En tant que metteur en scène, Président d’un jury de critiques internationaux, j’ai l’intention d’être très démocratique et ouvert. Tous les films proposent un pacte avec le spectateur, il doit pouvoir y projeter son propre univers, sa propre sensibilité. Je vais essayer de trouver ce chemin dans ces premières œuvres »

     

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  • Devenez membre du jury du Prix Révélation France 4 lors de la 52e Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2013 !

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    C'est moi-même grâce à un concours de ce type que j'ai eu le plaisir de venir au Festival de Cannes la 1ère fois (le prix de la jeunesse, organisé par le Ministère de la jeunesse et des sports) et à des concours de ce type que j'ai eu le plaisir de faire tant de fois partie de jurys de festivals de cinéma. J'aurais d'ailleurs sans aucun doute participé à celui-ci si la limite d'âge ne m'en empêchait. J'espère donc que l'un des lecteurs de ce blog aura cette chance à ma place. Voici donc le règlement et je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du festival ici et sur mon site entièrement consacré aux festivals de cinéma : http://inthemoodforfilmfestivals.com .

    Vous êtes passionné de cinéma, vous développez une activité amateur ou semi-professionnelle de critique (blog, émission radio…) et vous désirez vivre l’expérience unique de partager votre vision du cinéma avec les professionnels du monde entier, lors du Festival de Cannes ? Vous avez entre 22 et 30 ans, une bonne maîtrise de l’anglais et êtes disponible du 14 au 26 mai 2013 ?

    Participez à cette opération !

    Créez un compte France Télévisions et envoyez votre dossier de candidature complet * à l'adresse mail suivante : jurycinema@francetv.fr

    Date limite d'inscription : 29 mars 2013

    * Votre dossier de candidature doit être composé :

    1. D'un CV avec photo.
    2. D'une lettre présentant votre découverte du cinéma et de la critique ainsi que votre pratique journalistique illustrée (liens vidéo, interview, blog…)
    3. D'une critique d’un premier long métrage de votre choix sorti en salles ces deux dernières années (1500 signes maximum).

    Egalement, Mercredi c'est Ciné vous donne rendez-vous tous les mercredis à 20h45 sur France 4 !

    Catégories : CONCOURS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • L'affiche du 66ème Festival de Cannes

    Bronx (Paris) – Paul Newman et Joanne Woodward © 1963 by Paramount Pictures Corporation and Llenroc Productions.

    Après, l’an passé, l’affiche avec Marilyn Monroe, les yeux baissés, comme une invitation douce et langoureuse au rêve, soufflant une bougie, affiche à la fois gracieuse et épurée réalisée à partir d’une photo de l’actrice faite par Otto L. Bettmann, ce sont Joanne Woodward et Paul Newman qui sont à l’honneur, sur l’affiche de cette 66ème édition, avec une photo, d'une beauté étourdissante, prise sur le tournage de « A New Kind of Love » de Melville Shavelson, et qui, cette fois nous invitent à un tourbillon de cinéma, à un désir infini de pellicule, le désir infini…comme celui (de cinéma) que suscite Cannes.

     Une affiche qui donne l’illusion du mouvement, de la profondeur, du cinéma donc. Une affiche moderne et intemporelle, d’un noir et blanc joyeusement nostalgique, paradoxale à l’image de tous ces cinémas qui se côtoient à Cannes. Une affiche qui, une fois de plus, nous donne envie de ce tourbillon de (la) vie, d’envies, de cinéma, d’envies de cinéma, un vertig(o)e (presque hitchcockien) troublant et envoûtant qu’est le Festival de Cannes et que sera indubitablement cette 66ème édition que je me réjouis de vous faire vivre prochainement ici.

    Le  Festival de Cannes a accueilli le couple mythique en 1958 – année de leur mariage- en sélectionnant en Compétition Les Feux de l’été (The Long Hot Summer) de Martin Ritt, premier film qu’ils tournèrent ensemble.

    La photo de tournage a été isolée puis retravaillée et mise en scène par l’agence Bronx, qui l’a intégrée à un décor cinétique, jouant sur l’impression de mouvement et de profondeur pour renforcer l’effet cinématographique.

    «C’est pour le Festival l’occasion de rendre hommage à la mémoire de Paul Newman, disparu en 2008, et de faire un salut plein d’admiration à Joanne Woodward, sa femme et son interprète d’élection», ont déclaré les organisateurs dans le communiqué de presse. Joanne Woodward pourrait monter les marches le jour de l’ouverture…mais rien n’a été confirmé pour le moment.

    Je vous rappelle que l’ouverture du Festival aura lieu le 15 Mai avec la projection de « Gatsby le magnifique » de baz Luhrmann et que le jury sera présidé par Steven Spielberg et, enfin, que l’Inde sera le pays à l’honneur.

    Suivez le Festival de Cannes 2013 en direct sur mes différents blogs : http://inthemoodforfilmfestivals.com , http://inthemoodlemag.com , http://inthemoodforcannes.com et sur twitter (@moodforcinema , @moodforcannes , @moodforfilmfest ).

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  • Soutenez la restauration des "Parapluies de Cherbourg" de Jacques Demy (palme d'or du Festival de Cannes 1964)

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    Qui n'a pas été "en-chanté" par "Les Parapluies de Cherbourg", le film de Jacques Demy qui reçut la Palme d'or en 1964? Malheureusement, celui-ci doit être restauré pour pouvoir être projeté au prochain Festival de Cannes dans la section "Cannes Classics"...et cela dépend de vous!
     
     Il faut en effet réunir 25.000 € en 45 jours pour terminer la restauration du film afin qu'il soit prêt pour Cannes Classics 2013.

    De nombreuses surprises sur le film sont à partager en échange des contributions :
     
     - pellicule originale
     - catalogue de l'Exposition "Le monde enchanté de Jacques Demy"
    à la Cinémathèque française
     - photos d'exploitation vintage
     - projection privée
     - copie 35 mm du film

    etc
     
     Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous, n'hésitez pas à contribuer et partager
    http://www.kisskissbankbank.com/il-faut-sauver-les-parapluies-de-cherbourg
     

     

    Et un reportage sur la restauration du film "Lola" qui vous expliquera mieux à quoi servira cet argent:

    Suivez le Festival de Cannes 2013 en direct sur les blogs inthemood: http://inthemoodforfilmfestivals.com (blog entièrement consacré au Festival de Cannes 2013 à partir du 15 Avril 2013) , http://inthemoodforcannes.com , http://inthemoodlemag.com , http://inthemoodforcinema.com .

     

    Catégories : CANNES CLASSICS Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer
  • "Gatsby le magnifique" de Baz Luhrmann en ouverture du Festival de Cannes 2013

    The great Gatsby (Gatsby le magnifique) de Baz Luhrmann en ouverture du 66ème Festival de Cannes

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    La rumeur courait depuis plusieurs mois. C’est désormais confirmé: le très attendu « Gatsby le magnifique » de Baz Luhrmann qui sortira en France le 15 mai 2013 fera l’ouverture du 66ème Festival de Cannes. Voilà qui promet une ouverture et une montée des marches resplendissantes; un film que je suis particulièrement impatiente de découvrir et dont vous pourrez retrouver ma critique ici puisque, comme chaque année, je vous ferai vivre le festival en direct ici et sur http://inthemoodforfilmfestivals.com (qui, dans quelques jours, sera entièrement consacré au Festival de Cannes), de l’ouverture à la clôture.

    Le talent de Leonardo Di Caprio n’est plus à prouver : que ce soit dans « Les Noces rebelles« , « Inception », « Shutter Island« ou, plus récemment dans "Django unchained" , il crève l’écran, c’est pourtant un vrai challenge que de reprendre le rôle de Gatsby, l’inoubliable personnage du non moins inoubliable roman de Fitzgerald déjà interprété à l’écran par Robert Redford duquel il est indissociable. C’est Baz Luhrmann qui se charge de cette nouvelle adaptation. Tobey Maguire et Amanda Seyfried incarneront respectivement Nick Carraway et Daisy Buchanan. En attendant de découvrir cette nouvelle adaptation, retrouvez, ci-dessous, ma critique de « Gatsby le magnifique » de Jack Clayton avec Robert Redford et Mia Farrow et, en bas de cet article, le communiqué de presse du Festival de Cannes.

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    gatsby3.jpgAdapté en 1974 du chef d’œuvre de Fizgerald, le film (comme le roman) se déroule dans la haute aristocratie américaine. Une vraie gageure d’adapter ce sublime roman( sans doute un de ceux que j’ai le plus relus) qui évite toujours soigneusement la mièvrerie et assume le romantisme effréné et exalté (mais condamné) de son personnage principal.

    Eté 1920. Nick Carraway (Sam Waterston), jeune homme du Middlewest américain se rend à New York pour travailler comme agent de change. C’est dans la zone huppée de Long Island qu’il trouve une maison, juste à côté de la somptueuse demeure du mystérieux Gatsby (Robert Redford) et avec une vue imprenable sur East Egg où vivent sa cousine Daisy (Mia Farrow) et son mari Tom Buchanan (Bruce Dern) . Daisy s’ennuie avec son mari bourru qui la trompe ouvertement et elle tue le temps avec son amie la golfeuse professionnelle Jordan Baker. Tom présente même à Nick sa maîtresse Myrtle Wilson (Karen Black), la femme du garagiste. Tous s’étonnent que Nick ne connaisse pas son voisin Jay Gatsby qui donne des réceptions somptueuses avec des centaines d’invités et sur le compte de qui courent les rumeurs les plus folles. C’est en répondant à une des invitations de son mystérieux voisin que Nick va faire ressurgir le passé liant sa cousine Daisy à l’étrange et séduisant Jay Gatsby.

    Dès les premières minutes, ce film exerce la même fascination sur le spectateur que le personnage de Jay Gatsby sur ceux qui le côtoient ou l’imaginent. La magnificence crépusculaire de la photographie et la langueur fiévreuse qui étreint les personnages nous laissent entendre que tout cela s’achèvera dans le drame mais comme Nick nous sommes fascinés par le spectacle auquel nous souhaitons assister jusqu’au dénouement. Jay Gatsby n’apparaît qu’au bout de vingt minutes, nous nous trouvons alors dans la même situation que Nick qui ne le connaît que par sa réputation : on dit qu’il « a tué un homme » et qu’il n’apparaît jamais aux fêtes somptueuses qu’il donne dans une joyeuse décadence.

    Comme dans le roman de Fitzgerald, le film de Jack Clayton dépeint brillamment l’ennui de la haute aristocratie américaine grâce à plusieurs éléments : l’élégance romantique et le jeu de Robert Redford ( difficile après avoir vu le film d’imaginer autrement le personnage de Gatsby qu’il incarne à la perfection), le scénario impeccable signé Francis Ford Coppola, une photographie éblouissante qui évoque à la fois la nostalgie et la chaleur éblouissantes, une interprétation de Mia Farrow entre cruauté, ennui, insouciance et même folie, l’atmosphère nostalgique et fiévreuse (la sueur perle en permanence sur le front des personnages comme une menace constante), et puis bien sûr l’adaptation du magnifique texte de Fitzgerald : « La poussière empoisonnée flottant sur ses rêves » ou cette expression de « nuages roses » qui définit si bien le ton du roman et du film. Avec l’amertume dissimulée derrière l’apparente légèreté. La mélancolie et le désenchantement derrière la désinvolture. Il faut aussi souligner l’excellence des seconds rôles et notamment de Karen Black aussi bien dans la futilité que lorsqu’elle raconte sa rencontre avec Tom Buchanan.

    « Gatsby le magnifique » est à la fois une critique de l’insouciance cruelle et de la superficialité de l’aristocratie que symbolise Daisy, c’est aussi le portrait fascinant d’un homme au passé troublant, voire trouble et à l’aura romantique dont la seule obsession est de ressusciter le passé et qui ne vit que pour satisfaire son amour inconditionnel et aveugle. (Ah la magnifique scène où Jay et Daisy dansent dans une pièce vide éclairée à la bougie !) Face à lui Daisy, frivole et lâche, qui préfère sa réputation et sa richesse à Gatsby dont la réussite sociale n’avait d’autre but que de l’étonner et de poursuivre son rêve qui pour lui n’avait pas de prix. Gatsby dont par bribes la personnalité se dessine : par sa manie d’appeler tout le monde « vieux frère », par ses relations peu recommandables, par le portrait qu’en dresse son père après sa mort, un père qu’il disait riche et mort. Pour Daisy, la richesse est un but. Pour Jay, un moyen (de la reconquérir). Elle qui ne sait que faire des 30 années à venir où il va falloir tuer le temps.

    Les deux êtres pour qui l’argent n’étaient qu’un moyen et non une fin et capables d’éprouver des sentiments seront condamnés par une société pervertie et coupable de désinvolture et d’insouciance. Un film de contrastes. Entre le goût de l’éphémère de Daisy et celui de l’éternité de Gatsby. Entre la réputation sulfureuse de Gatsby et la pureté de ses sentiments. Entre la fragilité apparente de Daisy et sa cruauté. Entre la douce lumière d’été et la violence des sentiments. Entre le luxe dans lequel vit Gatsby et son désarroi. Entre son extravagance apparente et sa simplicité réelle. Entre la magnificence de Gatsby et sa naïveté. Et tant d’autres encore. Des contrastes d’une douloureuse beauté.

    C’est à travers le regard sensible et lucide de Nick qui seul semble voir toute l’amertume, la vanité, et la beauté tragique de l’amour, mélancolique, pur et désenchanté, que Gatsby porte à Daisy que nous découvrons cette histoire tragique dont la prégnante sensation ne nous quitte pas et qui nous laisse avec l’irrésistible envie de relire encore et encore le chef d’œuvre de Fitzgerald et de nous laisser dangereusement griser par l’atmosphère de chaleur écrasante, d’extravagance et d’ennui étrangement mêlés dans une confusion finalement criminelle. Un film empreint de la fugace beauté de l’éphémère et de la nostalgie désenchantée qui portent le fascinant et romanesque Gatsby. A (re)voir absolument.

    Communiqué de presse du Festival de Cannes

    Le film du cinéaste australien Baz Luhrmann, The Great Gatsby (Gatsby le Magnifique), sera projeté lors de l’inauguration du 66e Festival de Cannes, le mercredi 15 mai, dans le grand Théâtre Lumière du Palais des Festivals, en Sélection officielle Hors Compétition.
    Adapté du plus célèbre roman de l’écrivain américain Francis Scott Fitzgerald, le film évoque, dans l’effervescence des années vingt sur la côte Est des Etats-Unis, la figure romantique et tragique de Jay Gatsby (Leonardo DiCaprio), racontée par son ami Nick Carraway (Tobey Maguire). Carey Mulligan joue Daisy Buchanan, dont l’époux est incarné par Joel Edgerton. A cette distribution prestigieuse s’ajoute la participation de la légende du cinéma indien Amitabh Bachchan, ainsi que celle du musicien américain, le rappeur Jay-Z.
    « Pour tous ceux qui ont travaillé sur Gatsby, c’est un grand honneur que de faire l’ouverture du Festival de Cannes, déclare Baz Luhrmann. Je suis très fier de revenir dans un pays et un festival qui se sont toujours montrés généreux avec moi. Et heureux de voir ce film projeté à Cannes, pas très loin de Saint-Raphaël où Scott Fitzgerald a écrit parmi les passages les plus poignants et les plus émouvants de son extraordinaire roman. »

    Produit par Warner Bros. Pictures et Village Roadshow Pictures, le film a été écrit par Baz Luhrmann et son fidèle coscénariste Graig Pearce, à partir du roman publié par Fitzgerald en 1925.

    Le film sera projeté en 3D – ce sera la deuxième fois dans l’histoire du Festival après Up (Là-Haut) de Pete Docter, en 2009, que le film d’ouverture fera l’objet d’une projection en relief.

    Gatsby le Magnifique sortira le jour de l’ouverture du Festival, mercredi 15 mai, dans toutes les salles de France. En France, et dans le monde, le film est distribué en 2D et 3D par Warner Bros. Pictures et dans certaines régions par Village Roadshow Pictures.

    Né en 1962 en Australie, Baz Luhrmann a été accueilli à deux reprises par le Festival de Cannes pour Strictly Ballroom (Ballroom Dancing, projeté au Certain Regard en 1992) et pour Moulin Rouge ! lors du 54e Festival en 2001, pour une ouverture restée dans les mémoires.

    Leonardo DiCaprio (Jay Gatsby) est rarement venu sur la Croisette. Il revient à Cannes pour la première fois depuis la présentation en 2007 de The 11th Hour (La Onzième Heure) un documentaire défendant la cause écologiste dont il était le producteur.

    ► Accédez au site officiel du film

    Catégories : OUVERTURE (cérémonies/films) Lien permanent 0 commentaire Pin it! Imprimer