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IN THE MOOD FOR NEWS - Page 18

  • Séjourner à Cannes après le G20 : conseils et bonnes adresses

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    Difficile de l'ignorer à moins de provenir d'une autre galaxie: à Cannes, en ce moment, se déroule le G20. Inutile d'espérer pouvoir y séjourner les deux jours que durent l'évènement, d'ailleurs pas la meilleure période pour profiter au mieux de Cannes...mais peut-être cela vous aura-t-il donné envie de venir à Cannes. Alors, en attendant de revenir à l'actualité cinématographique, cliquez ici pour retrouver mon article avec tous mes conseils pour séjourner à Cannes (hôtels, bonnes adresses etc).

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  • Critique de "The Artist" - prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes 2011 pour Jean Dujardin (actuellement à l'affiche)

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

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    Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

    C’était un dimanche matin de mai 2011, le début du Festival de Cannes encore, en projection presse. Pas encore vraiment l’effervescence pour le film qui obtint la palme d’or mais un joli bruissement d’impatience parmi les regards déjà las, ou obstinément sceptiques. 1H40 plus tard, la salle résonnait d’applaudissements, pendant dix minutes, fait rare en projection presse. Le soir même, je suis retournée le voir en projection officielle. L’émotion fut la même, redoublée par la présence de l’équipe du film, terriblement émue elle aussi par les réactions enthousiastes du public, par les rires tendres, par cette cavalcade d’applaudissements qui a commencé lors de la dernière scène et ne s’est plus arrêtée pour continuer pendant un temps qui m’a paru délicieusement long. Un beau, rare et grand moment du Festival de Cannes.

    Le pari était pourtant loin d’être gagné d’avance. Un film muet (ou quasiment puisqu’il y a quelques bruitages). En noir et blanc. Tourné à Hollywood. En 35 jours. Par un réalisateur qui jusque là avait excellé dans son genre, celui de la brillante reconstitution parodique, mais très éloigné de l’univers dans lequel ce film nous plonge. Il fallait beaucoup d’audace, de détermination, de patience, de passion, de confiance, et un peu de chance sans doute aussi, sans oublier le courage -et l’intuition- d’un producteur (Thomas Langmann) pour arriver à bout d’un tel projet. Le pari était déjà gagné quand le Festival de Cannes l’a sélectionné d’abord hors compétition pour le faire passer ensuite en compétition, là encore fait exceptionnel.

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    Le film débute à Hollywood, en 1927, date fatidique pour le cinéma puisque c’est celle de l’arrivée du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une vedette du cinéma muet qui connait un succès retentissant…mais l’arrivée des films parlants va le faire passer de la lumière à l’ombre et le plonger dans l’oubli. Pendant ce temps, une jeune figurante, Peppy Miller (Bérénice Béjo) qu’il aura au départ involontairement  placée dans la lumière, va voir sa carrière débuter de manière éblouissante. Le film raconte l’histoire de leurs destins croisés.

    Qui aime sincèrement le cinéma ne peut pas ne pas aimer ce film qui y est un hommage permanent et éclatant. Hommage à ceux qui ont jalonné et construit son histoire, d’abord, évidemment. De Murnau à Welles, en passant par Borzage, Hazanavicius cite brillamment ceux qui l’ont ostensiblement inspiré. Hommage au burlesque aussi, avec son mélange de tendresse et de gravité, et évidemment, même s’il s’en défend, à Chaplin qui, lui aussi,  lui surtout, dans « Les feux de la rampe », avait réalisé un hymne à l'art qui porte ou détruit, élève ou ravage, lorsque le public, si versatile, devient amnésique, lorsque le talent se tarit, lorsqu’il faut passer de la lumière éblouissante à l’ombre dévastatrice. Le personnage de Jean Dujardin est aussi un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») et Bérénice Béjo, avec le personnage de Peppy Miller est, quant à elle, un mélange de Louise Brooks, Marlène Dietrich, Joan Crawford…et nombreuses autres inoubliables stars du muet.

    Le cinéma a souvent parlé de lui-même… ce qui a d’ailleurs souvent produit des chefs d’œuvre. Il y a évidemment « La comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz, « La Nuit américaine de Truffaut », « Sunset Boulevard » de Billy Wilder, enfin « Une étoile est née » de George Cukor et encore « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly auxquels « The Artist », de par son sujet, fait évidemment penser. Désormais, parmi ces classiques, il faudra citer « The Artist » de Michel Hazanavicius. Ses précèdents films étaient d'ailleurs déjà des hommages au cinéma. On se souvient ainsi des références à "Sueurs froides" ou "La Mort aux trousses" d'Hitchcock dans "OSS 117 : Rio ne répond plus".

    Hazanavicius joue ainsi constamment et doublement la mise en abyme : un film muet en noir et blanc qui nous parle du cinéma muet en noir et blanc mais aussi qui est un écho à une autre révolution que connaît actuellement le cinéma, celle du Numérique.

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    Le mot jubilatoire semble avoir été inventé pour ce film, constamment réjouissant, vous faisant passer du rire aux larmes, ou parfois vous faisant rire et pleurer en même temps. Le scénario et la réalisation y sont pour beaucoup mais aussi la photographie (formidable travail du chef opérateur Guillaume Schiffman qui, par des nuances de gris, traduit les états d’âme de Georges Valentin), la musique envoûtante (signée Ludovic Bource, qui porte l’émotion à son paroxysme, avec quelques emprunts assumés là aussi, notamment à Bernard Herrmann) et évidemment les acteurs au premier rang desquels Jean Dujardin qui méritait amplement son prix d’interprétation (même si Sean Penn l’aurait également mérité pour « This must be the place »).

    Flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets,  de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance.  Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer.  Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage.

     Une des plus belles et significatives scènes est sans doute celle où il croise Peppy Miller dans un escalier, le jour  du Krach de 1929. Elle monte, lui descend. A l’image de leurs carrières. Lui masque son désarroi. Elle, sa conscience de celui-ci, sans pour autant dissimuler son enthousiasme lié à sa propre réussite. Dujardin y est d’une fierté, d’une mélancolie, et d’une gaieté feinte bouleversantes, comme à bien d’autres moments du film. Et je ne prends guère de risques en lui prédisant un Oscar pour son interprétation, ou en tout cas un Oscar du meilleur film étranger pour Hazanavicius.  Bérénice Béjo ne démérite pas non plus dans ce nouveau rôle de « meilleur espoir féminin » à la personnalité étincelante et généreuse, malgré un bref sursaut de vanité de son personnage. Il ne faudrait pas non plus oublier les comédiens anglo-saxons : John Goodman, Malcolm McDowell et John Cromwell (formidablement touchant dans le rôle du fidèle Clifton).

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    Il y aura bien quelques cyniques pour dire que ce mélodrame  est plein de bons sentiments, mais Hazanicius assume justement ce mélodrame. « The Artist » est en effet aussi une très belle histoire d’amour simple et émouvante, entre Peppy et Georges mais aussi entre Georges et son cabot-in Uggy : leur duo donne lieu à des scènes tantôt drôles, tantôt poétiques, tantôt touchantes, et là encore parfois au trois en même temps. Hommage aussi à ce pouvoir magique du cinéma que de susciter des émotions si diverses et parfois contradictoires.

    Michel Hazanavicius  évite tous les écueils et signe là un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité.

    Ce film m’a éblouie, amusée, émue. Parce qu’il convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Parce qu’il est une déclaration d’amour follement belle au cinéma. Parce qu’il ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain. Parce qu’il m’a fait ressentir cette même émotion que ces films des années 20 et 30 auxquels il rend un vibrant hommage. Parce que la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Parce qu’il est burlesque, inventif, malin, poétique, et touchant.  Parce qu’il montre les artistes dans leurs belles et poignantes contradictions et fêlures.

    Il ne se rapproche d’aucun autre film primé jusqu’à présent à Cannes…et en sélectionnant cet hymne au cinéma en compétition puis en le  primant,  le Festival de  Cannes a prouvé qu’il était avant tout le festival qui aime le cinéma, tous les cinémas, loin de la caricature d’une compétition de films d’auteurs représentant toujours le même petit cercle d’habitués dans laquelle on tend parfois à l’enfermer.

     « The Artist » fait partie de ces films qui ont fait de cette édition cannoise 2011 une des meilleures de celles auxquelles j’ai assisté, pour ne pas dire la meilleure…avec des films  aussi différents et marquants que  « This must be the place » de Paolo Sorrentino, « Melancholia » de Lars von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar.

     Un film à ne manquer sous aucun prétexte si, comme moi, vous aimez passionnément et même à la folie, le cinéma. Rarement un film aura aussi bien su en concentrer la beauté simple et magique, poignante et foudroyante. Oui, foudroyante comme la découverte  de ce plaisir immense et intense que connaissent les amoureux du cinéma lorsqu’ils voient un film pour la première fois, et découvrent son pouvoir d’une magie ineffable, omniprésente ici.

    Sortie en salles : le 12 octobre 2011. Vous pourrez également découvrir ce film lors de la soirée du palmarès du Festival du Cinéma Américain de Deauville, le 10 septembre…et si j’en ai la possibilité, je ne manquerai certainement pas d’y retourner une troisième fois, pour vous en livrer une critique plus précise (celle-ci étant basée sur mes souvenirs « vieux » d’il y a 4 mois).

    Un dernier petit conseil : ne regardez pas la bande-annonce (dont je n’ai pas peur de dire qu’elle m’a émue, comme le film), pour conserver le plaisir de la découverte.

    En bonus :

    - Ma critique de « La Comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz

    -Ma critique de « OSS 117 : Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius

    -Ma critique d’ « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia

    -Ma critique des « Feux de la rampe » de Charlie Chaplin

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  • Les (nouvelles) dates du Festival de Cannes 2012: du 16 au 27 Mai 2012

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    Le 65ème Festival de Cannes aura finalement lieu du 16 au 27 Mai 2012, soit un peu plus tard qu'initialement annoncé (du 9 au 20 mai), pour cause d'élections présidentielles.

    Vous pourrez bien sûr le suivre comme chaque année en direct sur mes différents blogs, évidemment sur http://www.inthemoodforcannes.com avec, tout au long de l'année, la publication des différentes informations concernant le festival que vous pourrez suivre en direct du 16 au 27 mai, mais aussi sur la page Facebook dédiée d'Inthemoodforcannes.com (http://Facebook.com/inthemoodforcannes ) et sur son compte twitter dédié (http://twitter.com/moodforcannes ) que je vous invite à rejoindre dès maintenant.

     Vous pourrez également suivre le festival en direct sur mon blog quotidien principal inthemoodforcinema.com .

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  • La nouvelle affiche de "Polisse" de Maïwenn, prix du jury du Festival de Cannes 2011

    Je vous invite à découvrir la nouvelle affiche de "Polisse" de Maïwenn qui sortira en salles le 19 octobre prochain (cliquez ici pour retrouver ma critique du film et le compte rendu de la conférence de presse cannoise).

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    L'ancienne affiche:

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  • Le 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville en direct

    Avant de revenir prochainement sur tous les films de cette édition 2011 du Festival de Cannes qui sortiront cet été (Et non des moindres!  Ne manquez "Mélancholia" de Lars Von Trier sous aucun prétexte...), et avant de vous donner les premiers éléments d'informations sur le Festival de Cannes 2012, je vous rappelle que vous pourrez suivre le Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011 en direct sur In the mood for Deauville et sur In the mood for cinema.

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    Vous êtes nombreux à me demander le programme du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2011. Celui-ci n'a pas encore été annoncé.  Les informations commenceront prochainement à être délivrées. Pour l'heure nous savons seulement:

    - qu'il aura lieu du 2 au 11 septembre 2011

    - que le jury des longs-métrages sera présidé par le cinéaste Olivier Assayas

    -que deux nouvelles sections seront ajoutées cette année au programme du festival. Ces deux nouvelles sections s'intitulent "Carte blanche" et "Nouvel hollywood". Pour la première "une personnalité du monde des arts et des lettres fait découvrir et partager sa préférence de cinéma, son Amérique personnelle." Pour la seconde, il s'agira "d'honorer l'avenir en invitant au festival une comédienne ou un comédien, fleuron du cinéma américain de demain."

    -que "17 filles", un premier film de Muriel Coulin et Delphine Coulin recevra cette année le prix Michel d'Ornano le samedi 10 septembre, lors de la cérémonie du palmarès par le président du jury Olivier Assayas et Jean-Guillaume d'Ornano

    - que la Cinémathèque permet au festival de reprendre une partie de sa rétrospective intégrale Blake Edwards qui aura lieu à la Cinémathèque du 24 août au 17 octobre.

    -que les demandes d'accréditations sont ouvertes (renseignements sur le tout nouveau site officiel du festival: http://www.festival-deauville.com ).

    Comme chaque année, sur ce blog et sur mon blog entièrement consacré à ce festival (http://www.inthemoodfordeauville.com ), je couvrirai le festival en direct de l'ouverture à la clôture (avant-premières, compétition, conférences de presse etc), du 2 au 11 septembre au soir et vous pourrez rertouver ici, détaillée, l'intégralité du programme de cette 37ème édition ainsi que de très nombreuses informations complémentaires et bons plans engrangés au cours de mes très nombreuses années de pérégrinations deauvillaises. Vous pouvez d'ores et déjà en trouver un certain nombre dans mes articles consacrés aux éditions passées.

    Après une petite pause estivale, l'actualité reviendra sur ce blog quotidiennement courant août pour vous donner chaque jour des informations utiles et des détails sur le programme de cette 37ème édition mais aussi des dossiers complets sur la programmation.

    Je vous rappelle que "In the mood for Deauville" possède désormais une nouvelle page Facebook dédiée: http://facebook.com/inthemoodfordeauville ainsi qu'un compte twitter ( http://twitter.com/moodfdeauville  ) sur lesquels vous trouverez également de très nombreuses informations sur le festival (programme, informations pratiques, concours, soirées etc) avant de l'y suivre en direct à partir du 2 septembre.

    En attendant le retour de l'actualité  quotidienne sur ce blog, courant août, vous pouvez toujours me contacter par email pour toute demande de renseignements, de partenariat etc : à inthemoodforcinema@gmail.com .

     
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  • Dates du 65ème Festival de Cannes : du 9 au 20 Mai 2012

    Le Festival de Cannes 2012 aura lieu du 9 au 20 mai. Ce sera la 65ème édition et vous pourrez bien entendu la suivre en direct ici et sur http://www.inthemoodforcinema.com et, en attendant, vous retrouverez toutes les informations concernant cette édition ici.

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  • Reprises de la Semaine de la Critique 2011 à la Cinémathèque Française du 3 au 6 juin

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    Après leur présentation cannoise, la Semaine de la Critique entend accompagner les films de sa Sélection et les aider à trouver leur public. C’est dans ce sens qu’elle organise des reprises en France et à travers le monde. En France, les films de la Semaine de la Critique 2011 seront ainsi repris à la Cinémathèque Française du 3 au 6 juin.

    Cliquez ici pour connaître le programme des projections. Je n'ai eu le temps de voir qu'un film de cette sélection cette année mais je vous le recommande vivement. Il s'agit du très beau deuxième long métrage de Valérie Donzelli "La guerre est déclarée", je vous en reparlerai.

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  • Reprise de l'intégralité du programme Un Certain Regard au Reflet Médicis à Paris

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    Comme il y a de nombreux films de la section Un Certain Regard que je n'ai pu voir cette année, j'irai certainement faire un tour au Reflet Médicis qui permet de revoir l'intégralité de la sélection.

    L’intégralité de la sélection Un Certain Regard sera reprise du mercredi 28 mai au mardi 3 juin au Reflet Médicis à Paris.
    Un Certain Regard compose avec la Compétition le coeur de la Sélection officielle et met l’accent sur des oeuvres singulières, originales dans leur propos et leur esthétique. Le public pourra les découvrir à son tour lors de cette reprise.

    Téléchargez en pdf le programme des projections.

    Reflet Médicis

    5 rue Champollion
    75006 Paris
    Tél : + 33 (0)1 46 33 25 97

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  • Reprise de la Quinzaine des Réalisateurs 2011 au Forum des Images : programme

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    Parce qu'il fallait bien faire des choix, cette année je n'ai vu qu'un film de la Quinzaine des Réalisateurs. Heureusement, la reprise de la sélection au Forum des Images permet de les rattraper...  En effet, le Forum des Images reprend l'intégralité de la 43ème sélection de la Quinzaine des Réalisateurs.

    Cette année, 40 longs et courts métrages répondent à la volonté du festival de montrer un cinéma d’auteur international, expérimental et passionné. Lieu de rencontre artistique vivant et unique, la Quinzaine est une expérience à partager notamment avec les cinéastes, prêts à dialoguer autour de leur film.
    Du 25 mai au 5 juin 2011 

    Cliquez ici pour découvrir le programme complet

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  • Palmarès du Festival de Cannes 2011 : pronostics

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    C’est demain soir, déjà, à 19H15, dans le Grand Théâtre Lumière,  que sera délivré le palmarès de ce 64ème  Festival de Cannes après 11 jours dont je retiens une multitude d’émotions, réelles et cinématographiques, troublantes, indéfinissables, étourdissantes, grisantes qu’il me faudra sans doute plusieurs jours pour rationaliser et donc autant de temps avant que vous en trouviez le récit complet ici, afin également que je trie mes centaines de photos, dizaines de vidéos et milliers de souvenirs et afin de vous donner la juste (dé)mesure de ce que j’ai vécu pendant ces 11 jours particulièrement intenses. Je ferai également un bilan thématique de ce Festival 2011. Laisser le temps au temps sera d’ailleurs plus que jamais le parti pris de ce blog, qui se veut l’anti twitter, l’anti phrase lapidaire, avec pour objectif de privilégier de plus en plus la longueur et la qualité des articles à la fréquence.

    L’actualité, elle , n’attend pas et, quoiqu’il arrive , demain, le palmarès de cette édition 2011 sera délivré, une édition dont je peux vous dire qu’elle a entièrement tenu ses promesses, celle d’une sélection particulièrement diversifiée et de très haut niveau, moins sombre que d’habitude (même si certains films, et non des moindres, l’étaient particulièrement) et qui, plus que jamais, a célébré le cinéma, tous les cinémas, sans oublier d’être en phase avec l’actualité (même si celle-ci, cette année, était encore plus cinématographique et invraisemblable que les films projetés pendant le festival au point qu’elle les a même un peu éclipsés).

    Mais l’actualité était aussi à Cannes, avec les déclarations pathétiques (un euphémisme, évidemment) de Lars Van Trier qui lui a valu son éviction du festival, mais heureusement pas celle de son film dont je vous ai déjà parlé brièvement ici (et plus longuement bientôt) qui pour moi fait partie de ceux qui mériteraient la palme d’or. Même si le festival a eu l’excellente idée de dissocier l’œuvre du cinéaste de ses propos, le jury pourra-t-il primer la première sans donner l’impression de minimiser les propos de Lars von Trier ? Cela me parait difficile étant donné les résonances politiques du Festival de Cannes.  N’ayant vu que la moitié des films de la compétition mes pronostics seront bien évidemment tronqués mais les films m’ayant laissé les plus fortes impressions et qui, selon moi, mériteraient la palme d’or sont :

    -« Tree of life », le vertige sensoriel de Terrence Malick qui fait parfois surgir la grâce

    - « Melancholia » de Lars von Trier (habitué du palmarès, palme d’or en 2000 avec « Dancer in the dark »), allégorie éblouissante, audacieuse, pessimiste et cruelle sur la mélancolie d’une beauté, d’une cruauté, d’une lucidité remarquables.

    - « The Artist » de Michel Hazanavicius (un cinéaste au parcours et au style très différents des habituels « palmés »), film burlesque, inventif, humain, touchant, déclaration d’amour au cinéma, aux artistes, à leur orgueil et leur fragilité.

    - « This must be the place » de Paolo Sorrentino (qui avait reçu le prix du jury en 2008 pour « Il Divo »), déjà lauréat du prix œcuménique, petit bijou de sensibilité et d’humour noir à l’interprétation (bouleversant, singulier et méconnaissable Sean Penn), la BO et la mise en scène remarquables. Un des rares films à m’avoir profondément émue.

     « The Artist » serait sans doute le plus improbable pour une palme d’or, les jurys de ces dernières années ayant privilégié des films en résonance avec l’actualité, très différents de ce bel et atypique hommage au cinéma et aux artistes qui a réjoui les festivaliers.

    -Ajout du dimanche 22 mai après avoir vu "Habemus Papam" de Moretti en séance de rattrapage, un film irrésistible qui présente le Vatican comme une sorte de théâtre absurde avec le pape le plus humain qui ait (ou plutôt qui n'ait pas ) existé. Un sérieux prétendant au grand prix ou au prix du scénario selon moi (davantage qu'au prix d'interprétation, Piccolo ayant une rude concurrence dans cette catégorie et la force du film étant avant tout son scénario, et sa mise en scène, davantage que son interprétation).

    La critique internationale, avec le prix Fipresci, a choisi de récompenser la fable sociale de Kaurismäki (le jury œcuménique lui a également attribué une mention spéciale) qui, si elle dégage un charme indéniable, ne m’a pas émue, charmée, impressionnée comme les films précédemment cités. Ce film entre davantage dans la lignée des palmes à caractère « social »remises ces dernières années.

    « Le Gamin au vélo » des frères Dardenne a été unanimement bien accueilli par les festivaliers mais, à mon avis, ne devrait pas valoir une troisième palme d’or aux Dardenne, étant selon moi en-deçà de leurs précédents films, et certes plus « grand public ».

    Tilda Swinton revient souvent citée parmi les prétendantes au nom de meilleure actrice d’ailleurs moins nombreuses que les prétendants au titre de meilleur acteur (Sean Penn qui, une nouvelle fois,  m’a époustouflée,-pourra-t-il recevoir – à nouveau le prix d’interprétation ? Pourquoi pas Michel Piccoli dans le film de Morretti que j’essaierai de voir tout à l’heure ? Pourquoi pas Vincent Lindon ET Alain Cavalier pour leur travail d’improvisation ? ).

    Les prix ex-aquo ou collectifs sont également à la mode, pourquoi pas deux prix d’interprétation masculine pour deux films très différents : Sean Penn et l’acteur de « Michael » (Michael Fuith) ? Michel Piccoli et Jean Dujardin ? Alain Cavalier et Vincent Lindon donc (manière de récompenser aussi le travail du cinéaste et le parti pris de son film ?  Ou un acteur moins attendu au jeu délibérément théâtral : André Wilms (dans « Le Havre ») ?

    La sélection française a d’ailleurs déjà gagné à l’applaudimètre qu’il s’agisse de « Polisse », « Pater » (que j’ai malheureusement manqué), ou « The Artist » (dont je vous ai raconté l’accueil exceptionnel lors de la séance officielle).

    La maîtrise d’Almodovar dans ce film qui a déstabilisé ses inconditionnels, « La Piel que habito » mais qui n’en est pas moins aussi « horrible » que fascinant ne devrait pas être celui qui lui permettra enfin de décrocher cette palme d’or qu’il convoite toujours malgré ses nombreuses récompenses cannoises mais pourrait lui valoir un grand prix, un prix d’interprétation féminine pour Elena Anaya, ou masculine pour Antonio Banderas. Il mériterait en tout cas, encore une fois, une place au palmarès.

    Je verrais bien « Michael » recevoir le prix du jury ou de la caméra d’or, étonnant premier film, qui dissèque presque cliniquement la vie d’un pédophile, en parvenant avec beaucoup de talent, à ne jamais le rendre sympathique. Un film comme « Footnote », injustement méprisé par les festivaliers, pourrait également recevoir ce prix.

    « Polisse » est souvent cité comme susceptible de recevoir le Grand prix. Il pourrait également recevoir le prix scénario pour le travail réalisé en amont. Ou pourquoi pas « The Artist » pour  Le Grand prix  avec, comme palme d’or, un film plus âpre ou pessimiste, mettant ainsi en valeur la diversité du festival ? Pour ma part, comme pour « Polisse », je lui décernerais plutôt le prix du scénario.

    Je précise encore une fois que je n’ai vu que la moitié des films en compétition… d’où le caractère approximatif de ces pronostics et commentaires.

    Réponse demain soir pour savoir quel film aura choisi le jury de Robert De Niro comme successeur d’ « Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures »d’Apichatpong Weerasethakul.

    Voici les prix qui seront décernés demain soir (exception faîte d’éventuels prix spéciaux). Vous retrouverez bien entendu ici le palmarès détaillé dès demain soir et, mercredi ou jeudi, mon bilan détaillé de ce festival 2011, avec de nombreuses photos à l’appui.

    Palme d'Or

    Grand Prix

    Prix de la mise en scène

    Prix du Jury

    Prix d'interprétation masculine

    Prix d'interprétation féminine

    Prix du scénario

    COURTS METRAGES EN COMPETITION

    Palme d'Or

    Prix du Jury

    CAMERA D'OR

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